New-York : Lundi et mardi derniers, un flot inattendument dense, de centaines de 'pateras', remplies de milliers de clandestins subsahariens, a déferlé sur les côtes sud espagnoles, à partir du Maroc. Ces embarcations de fortunes, ont presque disparu à partir de Mercredi.
LA LEÇON MAROCAINE
Capture écran The New York Times
En effet, l’apparition de cet inattendu ‘Tsunami’ de ‘pateras’ sur les plages espagnoles, qui a durédeux jours et sa disparition aussi soudaine aussitôt, a fait couler un flot de commentaires accusateurs en Espagne à l’égard du Maroc.
Selon le quotidien américain The New York Times, ‘‘Madrid considère qu’elle vient de recevoir une leçon de la part de son alliée du sud, Rabat’’.
Le Maroc, commente Raphael Minder, reporter auThe New York Times, a "démontré à l’Espagne, que sans lui, cette dernière ne sera jamais sécurisée". En deux jours, les autorités espagnoles ont intercepté autant de migrants qu’ils n’en arrêtent en une année, ont indiqué les services de la Croix-Rouge espagnole. Un lundi et Mardi d’enfer que les services espagnols ont vécu et puis Mercredi, tout s’est arrêté comme par enchantement, plus aucune Patera n’a passé.
Selon le journal US, le ministre marocain Mohamed Hassad a commenté cet événement brusque par le fait qu’une ‘‘défaillance sécuritaire passagère et soudaine’’ a survenu côté marocain. Le ministre a indiqué qu’elle a rapidement été corrigée ce qui a fait rechuter la vague de Patera à presque zéro, à partir de Mercredi.
LA THÉORIE DU COMPLOT
Cette explication presque technique, du ministre marocain, semble n’avoir convaincu personne à Madrid, indique le journal New-yorkais.
Des hommes politiques espagnols sont, ainsi, allés accuser frontalement le Maroc d’avoir orchestré ce tsunami de deux jours, afin de souligner son importance pour l'Espagne dans la lutte contre l'immigration clandestine.
D’autres commentateurs, poursuit la même source, ont vu dans cet épisode des "représailles des autorités marocaines, après qu'un juge espagnol àMelillia a accepté la semaine dernière, d’enquêter sur des allégations de certaines ONG, concernant de supposés cas de violence contre les migrants commis par la police marocaine".
LE MAROC, CRUCIAL POUR LA SÉCURITÉ DE L'EUROPE
Haizam Amirah-Fernandez, analyste senior à l'Institut Royal Elcano de Madrid, a pour sa part expliqué qu’un tel manquement à la sécurité est "normalement pas une coïncidence ou simple accident’’.
Fernandez a spéculé que le "Maroc aurait ainsi voulu transmettre l’expression de son insatisfaction de certaines positions politiques de l’Espagne, ou parce qu'il ne recevait pas d’elle, quelque chose qu'il voulait".
En tout cas, conclu la publication US, l'épisode a souligné l'importance du Maroc pour la sécurisation de l’Espagne et de l’Europe et la forte dépendance de ces dernières du royaume pour contenir les flots de dangers multiformes qui guettent le vieux continent.
http://m.lemag.ma/The-New-York-Times-La-douloureuse-claque-marocaine-a-Madrid_a85344.html
LA LEÇON MAROCAINE
Capture écran The New York Times
En effet, l’apparition de cet inattendu ‘Tsunami’ de ‘pateras’ sur les plages espagnoles, qui a durédeux jours et sa disparition aussi soudaine aussitôt, a fait couler un flot de commentaires accusateurs en Espagne à l’égard du Maroc.
Selon le quotidien américain The New York Times, ‘‘Madrid considère qu’elle vient de recevoir une leçon de la part de son alliée du sud, Rabat’’.
Le Maroc, commente Raphael Minder, reporter auThe New York Times, a "démontré à l’Espagne, que sans lui, cette dernière ne sera jamais sécurisée". En deux jours, les autorités espagnoles ont intercepté autant de migrants qu’ils n’en arrêtent en une année, ont indiqué les services de la Croix-Rouge espagnole. Un lundi et Mardi d’enfer que les services espagnols ont vécu et puis Mercredi, tout s’est arrêté comme par enchantement, plus aucune Patera n’a passé.
Selon le journal US, le ministre marocain Mohamed Hassad a commenté cet événement brusque par le fait qu’une ‘‘défaillance sécuritaire passagère et soudaine’’ a survenu côté marocain. Le ministre a indiqué qu’elle a rapidement été corrigée ce qui a fait rechuter la vague de Patera à presque zéro, à partir de Mercredi.
LA THÉORIE DU COMPLOT
Cette explication presque technique, du ministre marocain, semble n’avoir convaincu personne à Madrid, indique le journal New-yorkais.
Des hommes politiques espagnols sont, ainsi, allés accuser frontalement le Maroc d’avoir orchestré ce tsunami de deux jours, afin de souligner son importance pour l'Espagne dans la lutte contre l'immigration clandestine.
D’autres commentateurs, poursuit la même source, ont vu dans cet épisode des "représailles des autorités marocaines, après qu'un juge espagnol àMelillia a accepté la semaine dernière, d’enquêter sur des allégations de certaines ONG, concernant de supposés cas de violence contre les migrants commis par la police marocaine".
LE MAROC, CRUCIAL POUR LA SÉCURITÉ DE L'EUROPE
Haizam Amirah-Fernandez, analyste senior à l'Institut Royal Elcano de Madrid, a pour sa part expliqué qu’un tel manquement à la sécurité est "normalement pas une coïncidence ou simple accident’’.
Fernandez a spéculé que le "Maroc aurait ainsi voulu transmettre l’expression de son insatisfaction de certaines positions politiques de l’Espagne, ou parce qu'il ne recevait pas d’elle, quelque chose qu'il voulait".
En tout cas, conclu la publication US, l'épisode a souligné l'importance du Maroc pour la sécurisation de l’Espagne et de l’Europe et la forte dépendance de ces dernières du royaume pour contenir les flots de dangers multiformes qui guettent le vieux continent.
http://m.lemag.ma/The-New-York-Times-La-douloureuse-claque-marocaine-a-Madrid_a85344.html