Theatre : le grand tayeb saddiki n'est plus

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le grand dramaturge marocain Tayeb Saddiki s'est éteint vendredi soir à Casablanca à l'âge de 79 ans, a-t-on appris auprès de ses proches.

Feu Saddiki a rendu l'âme vers 19H30 dans une clinique de Casablanca, a confirmé à la MAP l'artiste et ancienne ministre de la Culture, Touria Jabrane, émue par la perte du doyen du Théâtre marocain et arabe.

La dépouille du défunt sera inhumée samedi au cimetière Chouhada à Casablanca après la prière d'Al Asr, a précisé Mme Jabrane.

Natif d'Essaouira, Feu Tayeb Saddiki est considéré comme un des grands dramaturges du monde arabe. Son théâtre concilie les formes traditionnelles et les exigences contemporaines.

Auteur de plusieurs dizaines d'adaptations de pièces étrangères, pièces originales ou écrites en collaboration, il met en scène aussi autant de pièces de théâtre, dont la plus célèbre, Al Haraz.

Dans cet itinéraire artistique aussi riche que varié, Saddiki révèlera aussi ses talents de plasticien, de calligraphe, de cinéaste et de chroniqueur.

Il aura parcouru les registres du classique, de l'absurde notamment avec Ionescu et Beckett, avant de plonger dans les fresques historiques et la tradition dite aussi patrimoine avec Sidi Abderrahmane Almejdoub.

Il met en scène en arabe et en français, souvent simultanément, les grands textes de la littérature arabe. Il a été acteur, au cinéma, dans "Arrissala" de Mostafa Al Akkad (1976) et dans "La prière de l'absent" de Hamid Benani (1995). Il a aussi publié ses oeuvres théâtrales "Le dîner de gala" (1990), "Les sept grains de beauté" (1991), "Molière ou l'amour de l'humanité" (1994), "Nous sommes faits pour nous entendre" (1997), "Eléphant et pantalons" (1997).

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