Théodore Monod «Notes documentaires sur les relations historiques du Maroc avec le Sahara occidental»
« Ces ‘notes de lecture’ ne constituent pas un travail d’érudition, ni un travail le moins du monde exhaustif : elles visent tout simplement, et très modestement, à rassembler un certain nombre de renseignements et de citations, glanés au cours de récentes lectures. Concernant un problème important, celui des frontières sahariennes du Maroc, et un problème qui intéresse au premier chef l’historien, le géographe et même le biologiste, j’ai pensé que ces pages pourraient, aujourd’hui, rendre quelques services à ceux qui cherchent non à faire triompher une thèse, mais à découvrir la vérité.
Pour qui parvient à Tindouf par le sud, à chameau, venant de Taoudeni par le hank, il n’y a point de doute : on touche avec tindouf au premier Ksar sud-Marocain. L’architecture et le vêtement, à eux seuls, en font foi.»
« Cette observation serait peut-être sans valeur si elle ne se trouvait confirmée par ceux-là même qui, pour la première fois, atteignaient Tindouf avec un détachement militaire, en 1925. Le lieutenant de Labarrière, dans son étude sur « Tindouf et les Tadjakant ( d’après une étude faite sur place par le lieutenant de la barrière) » [...] Juillet 1926, p. 320-323, déclare (p. 320-321) : « … dans aucun des trois ksours nous n’avons rencontré la petite maison misérable qui est la demeure habituelle des sédentaires de nos oasis. Ici, au contraire, on remarque dans l’architecture une régularité, une élégance, un souci recherché du confort qui ne se trouvent que dans les villes marocaines et de Tell nord-africain » et ajoute, après une description des constructions : « Par son architecture, en effet Tindouf est en miniature une ville Marocaine ». »
« Le lieutenant Pigeot, qui faisait partie de l’expédition, n’est pas d’un avis différent : « On à déjà raconté, dit-il, l’étonnement de la reconnaissance [Ressot, 1925] en découvrant à Tindouf non pas (juste) un Ksar Saharien, mais trois villes marocaines aux maisons bien bâties, dominées d’élégants minarets. » (Hes/péris, X, 1930, P. 185). »
Un jour, nous l’espérons, la belle Tindouf retrouvera sa beauté Marocaine d’antan…
http://www.infosahara.com/theodore-monod-tindouf-maroc-sahara-occidental/
« Ces ‘notes de lecture’ ne constituent pas un travail d’érudition, ni un travail le moins du monde exhaustif : elles visent tout simplement, et très modestement, à rassembler un certain nombre de renseignements et de citations, glanés au cours de récentes lectures. Concernant un problème important, celui des frontières sahariennes du Maroc, et un problème qui intéresse au premier chef l’historien, le géographe et même le biologiste, j’ai pensé que ces pages pourraient, aujourd’hui, rendre quelques services à ceux qui cherchent non à faire triompher une thèse, mais à découvrir la vérité.
Pour qui parvient à Tindouf par le sud, à chameau, venant de Taoudeni par le hank, il n’y a point de doute : on touche avec tindouf au premier Ksar sud-Marocain. L’architecture et le vêtement, à eux seuls, en font foi.»
« Cette observation serait peut-être sans valeur si elle ne se trouvait confirmée par ceux-là même qui, pour la première fois, atteignaient Tindouf avec un détachement militaire, en 1925. Le lieutenant de Labarrière, dans son étude sur « Tindouf et les Tadjakant ( d’après une étude faite sur place par le lieutenant de la barrière) » [...] Juillet 1926, p. 320-323, déclare (p. 320-321) : « … dans aucun des trois ksours nous n’avons rencontré la petite maison misérable qui est la demeure habituelle des sédentaires de nos oasis. Ici, au contraire, on remarque dans l’architecture une régularité, une élégance, un souci recherché du confort qui ne se trouvent que dans les villes marocaines et de Tell nord-africain » et ajoute, après une description des constructions : « Par son architecture, en effet Tindouf est en miniature une ville Marocaine ». »
« Le lieutenant Pigeot, qui faisait partie de l’expédition, n’est pas d’un avis différent : « On à déjà raconté, dit-il, l’étonnement de la reconnaissance [Ressot, 1925] en découvrant à Tindouf non pas (juste) un Ksar Saharien, mais trois villes marocaines aux maisons bien bâties, dominées d’élégants minarets. » (Hes/péris, X, 1930, P. 185). »
Un jour, nous l’espérons, la belle Tindouf retrouvera sa beauté Marocaine d’antan…
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