Timitar affirme sa singularité et marque des points

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Casablanca d'antan
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Dans la course à la suprématie que se livrent les rencontres musicales, celles qui tiennent la corde s’efforcent de tenir leur rang en mettant en avant divers arguments, tels le gigantisme ou l’intimisme, l’élitisme ou le grand public, l’éclectisme ou le dévouement à un genre musical. Timitar, lui, se singularise par le caractère intelligent de sa programmation. Quand ses rivaux opulents boivent souvent le bouillon à force de dépenses dispendieuses dans le souci d’attirer des étoiles indécrochables, Agadir, en revanche, se maintient à flot parce qu’il ne hasarde pas son modeste pécule dans l’engagement des icônes de l’heure, mais l’utilise lucidement en conviant au festin des musiciens et des interprètes peu connus ou même franchement inconnus du public marocain. «Je sais que les festivals majeurs ont tendance, aujourd’hui, à faire le plein de superstars. Je comprends leur démarche, c’est le seul moyen de drainer une grande affluence. Mais Timitar ne possède pas suffisamment de ressources pour s’offrir ce luxe “nécessaire”. Quand bien même il le pourrait, il s’en abstiendrait. Car une des missions que nous nous sommes assignées consiste à mettre en lumière des valeurs musicales méconnues localement, plutôt que de conforter des réputations déjà établies. En procédant de la sorte, Timitar se révèle un rendez-vous annuel atypique», explique Brahim El Mazned, l’indéboulonnable directeur artistique de Timitar.

http://www.lavieeco.com/news/culture/timitar-affirme-sa-singularite-et-marque-des-points-22693.html
 
Quand je vais en vacances à Agadir je tombe généralement sur le festivals de Timitar et c'est toujours une joie d'y aller et d'y découvrir de nouveaux groupe et nouveaux talent.
 
Du 27 au 30 juin, le festival Timitar a réuni des artistes très éclectiques, faisant le bonheur du public d’Agadir et de sa région. Retour en images sur les concerts les plus forts en émotion de cette neuvième édition.

Come-back. triomphal La légende Izenzaren continue de s’écrire. Mercredi 27 juin, pour l’ouverture du festival, le mythique groupe amazigh a donné un concert exceptionnel sur la scène de la place Al Amal. Le public a répondu largement présent, heureux d’assister à l’une des rares prestations du groupe ces dernières décennies. Et si les Izenzaren sont venus cette année à Timitar, c’était également pour présenter leur nouvel album, le premier depuis vingt ans, produit par l’association du festival. Un pur moment de magie.

Divas. amazighes Cette année, le festival a décidé de rendre un vibrant hommage au répertoire des raïssates, en programmant Aïcha Tachinouite et Fatima Tihihit Titrit pendant la même soirée, au théâtre de Verdure. Pour Brahim Mazned, le directeur artistique de l’événement, “il était important que le public prenne conscience de la force de leurs paroles et de leur âme de véritables femmes troubadours amazighes”. Une excellente initiative, puisque les spectateurs étaient ravis de pouvoir danser sur les rythmes effrénés de la musique de ces deux stars amazighes.

Flow colombien. Qui a dit que Timitar ne programmait que de la musique amazighe ? Jeudi 28 juin, la scène de la place Biajouane a accueilli les Bomba Estereo, groupe colombien alternatif mêlant électro, fusion, dance-hall et hip hop. Menée par Li Saumet, son exubérante chanteuse, le groupe a réussi à capter l’attention d’un public pourtant très différent de celui du festival L’Boulevart. Un peu réticents au début à se déhancher sur les compositions endiablées des Colombiens, les spectateurs ont fini par se laisser aller au bout du troisième morceau.


http://www.telquel-online.com/Culture/Mag-Culture/Portfolio-Timitar-le-best-of/530
 
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