To know you is to love you

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Grazielae
  • Date de début Date de début
Cette chanson que j'ai écouté tôt ce matin, m'a étrangement rappelé le plaisir de la recherche.


Quelques réflexions tirées de "Paroles d’un soufi de Kharaqâni " (Seuil, 1998).




(...) d’Abû’l-Hasan Kharaqânî*, mystique persan qui ne savait ni lire ni écrire, et qui était constamment absorbé dans la contemplation et les pratiques ascétiques (Xe-XIe siècle).

« Cet Océan de tristesse, cet homme plus solide que le roc, ce soleil divin, ce ciel sans confins, ce prodige du Seigneur, ce Pôle de l’époque, Abû’l-Hasan Kharaqânî — que Dieu lui fasse miséricorde ! — était le Roi des rois de tous les Maîtres… Il avait la stabilité d’une montagne, il était le phare de la connaissance… Il était le dépositaire des secrets de la Vérité. Il avait une envergure d’âme extraordinaire et un rang sublime. Son savoir de la chose divine était immense et l’intempérance de son discours le couvrait d’un lustre incomparable », dit Attar

Lorsque Kharaqânî était enfant, ses parents lui donnaient son déjeuner et l’envoyaient garder les bêtes dans les champs. L’enfant donnait secrètement son déjeuner en aumône et ne mangeait rien jusqu’au soir. Un jour qu’il labourait la terre, l’appel à la prière retentit. Il alla accomplir son devoir. Lorsque les hommes eurent achevé la prière, ils s’aperçurent que les bœufs de Kharaqânî labouraient tout seuls. Il se prosterna : « Ô Seigneur ! j’ai pourtant entendu dire que Tu cachais ceux que Tu aimes aux yeux des hommes »

http://www.notesdumontroyal.com/note/233
 
Retour
Haut