jeudi 21 mai 2009 - 05h:18
Jonathan Cook - The National
Les observateurs des Nations unies sur la torture ont reproché à Israël son refus dautoriser linspection dune prison secrète surnommée par les critiques, le « Guantanamo Bay dIsraël », et ils exigent quIsraël leur dise si dautres camps clandestins de détention sont en activité.
Dans un rapport publié vendredi, le Comité contre la Torture demande quIsraël révèle lemplacement du camp, officiellement appelé « Camp 1391 », et en permette laccès au Comité international de la Croix-Rouge.
Des conclusions dorganisations israéliennes des droits de lhomme indiquent que la prison a servi dans le passé à détenir des prisonniers arabes et musulmans, notamment des Palestiniens, et que la torture et la maltraitance physique y étaient régulièrement pratiquées par les interrogateurs.
Une commission de 10 experts indépendants du Comité des Nations unies a également jugé crédibles les rapports de groupes israéliens concluant que les détenus palestiniens étaient systématiquement torturés en dépit de la décision de 1999 de la Cour suprême israélienne interdisant de telles pratiques.
Lexistence du Camp 1391 a été révélée en 2002, quand des Palestiniens y furent internés pour la première fois lorsque Israël a lancé une nouvelle invasion de la Cisjordanie. Dans des conclusions à lattention du Comité des Nations unies, Israël a nié que des prisonniers étaient actuellement détenus sur ce site, tout en reconnaissant que plusieurs Libanais y avaient été détenus lors de lattaque du Liban en 2006.
Le Comité a exprimé sa préoccupation au sujet dune décision de la Cour suprême de 2005, qui estime « raisonnable » de la part de lEtat de ne pas faire denquête sur les soupçons de pratique de la torture dans la prison. La commission dexperts sestime préoccupée à bon droit du fait que sans inspection, la prison est peut être encore utilisée ou peut lêtre à tout moment.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6635
Jonathan Cook - The National
Les observateurs des Nations unies sur la torture ont reproché à Israël son refus dautoriser linspection dune prison secrète surnommée par les critiques, le « Guantanamo Bay dIsraël », et ils exigent quIsraël leur dise si dautres camps clandestins de détention sont en activité.
Dans un rapport publié vendredi, le Comité contre la Torture demande quIsraël révèle lemplacement du camp, officiellement appelé « Camp 1391 », et en permette laccès au Comité international de la Croix-Rouge.
Des conclusions dorganisations israéliennes des droits de lhomme indiquent que la prison a servi dans le passé à détenir des prisonniers arabes et musulmans, notamment des Palestiniens, et que la torture et la maltraitance physique y étaient régulièrement pratiquées par les interrogateurs.
Une commission de 10 experts indépendants du Comité des Nations unies a également jugé crédibles les rapports de groupes israéliens concluant que les détenus palestiniens étaient systématiquement torturés en dépit de la décision de 1999 de la Cour suprême israélienne interdisant de telles pratiques.
Lexistence du Camp 1391 a été révélée en 2002, quand des Palestiniens y furent internés pour la première fois lorsque Israël a lancé une nouvelle invasion de la Cisjordanie. Dans des conclusions à lattention du Comité des Nations unies, Israël a nié que des prisonniers étaient actuellement détenus sur ce site, tout en reconnaissant que plusieurs Libanais y avaient été détenus lors de lattaque du Liban en 2006.
Le Comité a exprimé sa préoccupation au sujet dune décision de la Cour suprême de 2005, qui estime « raisonnable » de la part de lEtat de ne pas faire denquête sur les soupçons de pratique de la torture dans la prison. La commission dexperts sestime préoccupée à bon droit du fait que sans inspection, la prison est peut être encore utilisée ou peut lêtre à tout moment.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6635
Le Comité a examiné dautres soupçons de torture impliquant Israël. Il sest dit particulièrement soucieux de labsence denquête par Israël sur plus de 600 plaintes déposées par des détenus contre le Shin Bet depuis la dernière session de la commission, en 2001.