Torture : Obama refuse la publication de photos
Dans un souci de transparence, un juge avait ordonné la divulgation des clichés.
Barack Obama est revenu hier sur sa position de publier 44 nouvelles photos de prisonniers torturés par la CIA dans les prisons américaines dAfghanistan et dIrak sous le règne de ladministration Bush. Pour justifier ce revirement, ladministration fait valoir la crainte dune nouvelle explosion de sentiments antiaméricains à travers le monde.
Consternation. Le président «pense que la publication de ces photos [ ] ne ferait quenflammer les théâtres de guerre, mettrait les troupes américaines en danger et rendrait notre tâche plus difficile dans des endroits comme lIrak et lAfghanistan», écrit la Maison Blanche. La publication des photos avait été ordonnée par un juge fédéral, après la requête de lUnion américaine pour les libertés civiles. Cette publication devait intervenir avant le 28 mai. Ladministration Obama navait alors rien objecté.
A peine annoncée, cette décision a jeté la consternation dans les milieux de défense des libertés civiles et auprès des partisans dun président qui avait promis la transparence. Depuis son arrivée au pouvoir, Barack Obama est pris entre le marteau et lenclume sur cette question de la torture héritée de ladministration précédente. A la surprise générale, il avait fait publier quatre notes internes de ladministration Bush détaillant par le menu les pratiques dinterrogatoire pour le moins musclées utilisées par les agents de la CIA, sattirant les foudres du parti républicain. Lancien vice-président Dick Cheney sest même lancé depuis dans une guerre ouverte contre Obama, faisant le siège des chaînes de télévision et laccusant ni plus ni moins de mettre le pays en danger.
Faucons. Cette reculade ne manquera pas dêtre perçue comme une concession aux anciens faucons de la Maison Blanche. Dautant que les sénateurs Joe Lieberman et Lindsay Graham, deux partisans de la première heure de la guerre en Irak, avaient demandé à Obama quil renonce à la publication des clichés.
Libération
Dans un souci de transparence, un juge avait ordonné la divulgation des clichés.
Barack Obama est revenu hier sur sa position de publier 44 nouvelles photos de prisonniers torturés par la CIA dans les prisons américaines dAfghanistan et dIrak sous le règne de ladministration Bush. Pour justifier ce revirement, ladministration fait valoir la crainte dune nouvelle explosion de sentiments antiaméricains à travers le monde.
Consternation. Le président «pense que la publication de ces photos [ ] ne ferait quenflammer les théâtres de guerre, mettrait les troupes américaines en danger et rendrait notre tâche plus difficile dans des endroits comme lIrak et lAfghanistan», écrit la Maison Blanche. La publication des photos avait été ordonnée par un juge fédéral, après la requête de lUnion américaine pour les libertés civiles. Cette publication devait intervenir avant le 28 mai. Ladministration Obama navait alors rien objecté.
A peine annoncée, cette décision a jeté la consternation dans les milieux de défense des libertés civiles et auprès des partisans dun président qui avait promis la transparence. Depuis son arrivée au pouvoir, Barack Obama est pris entre le marteau et lenclume sur cette question de la torture héritée de ladministration précédente. A la surprise générale, il avait fait publier quatre notes internes de ladministration Bush détaillant par le menu les pratiques dinterrogatoire pour le moins musclées utilisées par les agents de la CIA, sattirant les foudres du parti républicain. Lancien vice-président Dick Cheney sest même lancé depuis dans une guerre ouverte contre Obama, faisant le siège des chaînes de télévision et laccusant ni plus ni moins de mettre le pays en danger.
Faucons. Cette reculade ne manquera pas dêtre perçue comme une concession aux anciens faucons de la Maison Blanche. Dautant que les sénateurs Joe Lieberman et Lindsay Graham, deux partisans de la première heure de la guerre en Irak, avaient demandé à Obama quil renonce à la publication des clichés.
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