amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Le boxeur Zakaria Moumni, qui affirme avoir été "torturé" dans un centre de détention au Maroc, a adressé une lettre à la plus haute autorité de l'Etat, le roi Mohammed VI. Il en appelle au souverain pour "faire toute la lumière" sur des sévices dont il dit avoir été victime.
"Aujourd'hui il est de votre responsabilité en qualité de chef d'Etat de faire toute la lumière et expliquer aux Français et aux Marocains qui est derrière tout cela", écrit Zakaria Moumni, qui détient la nationalité française. Il avait été arrêté en novembre 2010 et condamné à 30 mois de prison au terme d'un procès qualifié "d'inéquitable" par l'ONG Human Rights Watch.
L'affaire remonte au 27 septembre 2010. Le sportif, alors âgé de 31 ans, est arrêté à son arrivée au Maroc pour escroquerie. Il accuse les autorités de l'avoir battu et torturé dans "'un centre de détention secret". Zakaria Moumni affirme avoir signé sous la torture les aveux selon lesquels il aurait soutiré à deux Marocains 1.200 euros, contre la promesse de leur trouver du travail en Europe. Il a finalement été grâcié en février 2012.
Pour le boxeur, ce sont ses demandes insistantes pour bénéficier d'un poste de conseiller sportif au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports qui lui auraient valu ces tracasseries. En 1999, le jeune Zakaria Moumni, alors âgé de 19 ans, avait arraché le titre de champion du monde de Light contact. Or, selon un dahir royal, les sportifs qui ont obtenu un titre mondial ont droit à un poste au ministère.
Zakaria Moumni fait partie des personnes qui ont porté plainte en France contre le patron du contre-espionnage marocain (DGST). A rappeler que le haut responsable marocain a reçu une convocation d'un juge d'instruction français lors d'un séjour dans ce pays, délivré par des policiers. Une procédure qui avait suscité l'ire des autorités marocaines, enclenchant une crise diplomatique -rarement égalée en intensité- entre Paris et Rabat.
Source : h24info.ma
"Aujourd'hui il est de votre responsabilité en qualité de chef d'Etat de faire toute la lumière et expliquer aux Français et aux Marocains qui est derrière tout cela", écrit Zakaria Moumni, qui détient la nationalité française. Il avait été arrêté en novembre 2010 et condamné à 30 mois de prison au terme d'un procès qualifié "d'inéquitable" par l'ONG Human Rights Watch.
L'affaire remonte au 27 septembre 2010. Le sportif, alors âgé de 31 ans, est arrêté à son arrivée au Maroc pour escroquerie. Il accuse les autorités de l'avoir battu et torturé dans "'un centre de détention secret". Zakaria Moumni affirme avoir signé sous la torture les aveux selon lesquels il aurait soutiré à deux Marocains 1.200 euros, contre la promesse de leur trouver du travail en Europe. Il a finalement été grâcié en février 2012.
Pour le boxeur, ce sont ses demandes insistantes pour bénéficier d'un poste de conseiller sportif au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports qui lui auraient valu ces tracasseries. En 1999, le jeune Zakaria Moumni, alors âgé de 19 ans, avait arraché le titre de champion du monde de Light contact. Or, selon un dahir royal, les sportifs qui ont obtenu un titre mondial ont droit à un poste au ministère.
Zakaria Moumni fait partie des personnes qui ont porté plainte en France contre le patron du contre-espionnage marocain (DGST). A rappeler que le haut responsable marocain a reçu une convocation d'un juge d'instruction français lors d'un séjour dans ce pays, délivré par des policiers. Une procédure qui avait suscité l'ire des autorités marocaines, enclenchant une crise diplomatique -rarement égalée en intensité- entre Paris et Rabat.
Source : h24info.ma