ahmed II
Sweet & Sour
Il se tourna vers Malika, la patronne, et lui lança : « Comment ce fait-il que tu fasses la promotion d'un spectacle pareil? » Mais Malika, n'avait pas compris, affairée qu'elle était à son travail et une chanson de Gainsbourg ajoutait à son désintérêt. « Malika! » Elle ne venait toujours pas. « Pourtant, nous avions convenu, continua-t-il en se repliant sur moi, que ce soit des films ou des spectacles, ils devaient, pour être affichées ici, avoir reçu l'approbation des responsables et que quelqu'un ait vu l'uvre préalablement pour nous assurer qu'il n'y ait pas de cochonneries si l'on y conduit les enfants. Je suis furieux !
- Elle n'a sûrement pas été au spectacle.
- Ça me dégoutte! Je sais qu'à l'école elle en entendra parler, mais au moins, je n'aurais pas cette impression de saleté, de dégoût que je ressens quand mes enfants sont devant moi, lorsque de telles perversités sont montrées sur scène. Je ne comprends pas . . . T'es pas comme ça, toi?
Ça y est, il va se montrer -c'est tout naturellement chez lui-, indiscret maintenant. Je dois surveiller ce que je vais dire. Il a raison, cependant, ce n'est pas normal. Mais mes propres enfants regardent souvent la tv en compagnie de ma femme et moi; ces indiscrétions au sujet su sexe sont monnaie courante. Je ne peux pas lui avouer ça. Je regarde au plafond, comme lui, pour chercher une réponse.
Allais-je lui confier que j'avais de la sympathie pour cette liberté des murs dont les études scientifiques de Kinsley, aux ÉU, ont démontré la profonde ignorance chez les collégiens et les universitaires; une ignorance qui nous gardait enfouis sous les tabous du Moyen-âge?
Heureusement, il n'attend pas: «J'ai trente cinq ans, et, ma femme et moi, jamais nous nous sommes rabaissés à de semblables actes. Même avec les copains, dans notre jeune âge, je ne me souviens pas qu'ils parlaient de ça. Et cela n'a rien à voir avec la religion. À quinze ans, même à dix huit, je ne me rappelle pas que nous faisions allusion à ces. . . pratiques dégueulasses. La pornographie, chez eux, est synonyme d'érotisme.
- Toto, tu n'es pas en Algérie; ici, c'est le Québec.
- Oh, de toute façon, l'Algérie, ça deviens pareil avec l'Internet et la consommation effrénée. Tous ceux à quoi aspire le peuple, c'est s'américaniser; aller manger au McDonald, boire du Pepsi-Cola et arborer des lunettes de soleil.
- Je ne sais pas comment que c'est là-bas, mais au Québec, la culture, ce n'est pas pareil. Ici les hommes sont habitués depuis longtemps aux filles nues. Ils ont jeté par-dessus bord toutes les bondieuseries moralisantes. Partout, en ville ou en campagne, tu as des quasis bordels jouxtant les hôtels. Tu n'a qu'à prendre ta voiture et tu verras le long des routes ces énormes encarts publicitaires pour entrer voir des filles dansant toutes nues; tu bois de l'alcool et tu fantasmes.
-Qui ne les a pas vus, il y en a plein le centre ville de Montréal, sur la rue principale, la rue Sainte-Catherine.
Laziz a très bien décrit tout le vice qui s'étale en ville au vu et au su de tout le monde.
-Eh bien, toute cette expression érotique, ou pornographique, tu l'appelles comme tu veux, c'est correct au Québec, Toto. Ces pancartes, de femme nue et sexy, les enfants sont accoutumés à les voir, c'est culturel. Il n'y a plus de mal à ça. On s'y fait, c'est tout. Personne n'y peut rien. C'est le progrès. Si tu t'interposes, si tu censures, c'est pire. Regarde en Algérie, tout le monde veut fuir le pays à cause de ce fanatisme religieux qui veut garder les femmes sous la férule des hommes. C'est toi qui le dis tout le temps.
- Ce sont des ***** ces femmes, et je ne veux pas que mes enfants voient leurs murs !
- Arrête, tu parles comme un extrémiste. La méditerranée et le Québec, ce n'est pas la même chose. Ce que l'on perd ici, on le gagne d'une autre façon; tu le dis toi-même.
- Je ne critique pas le Québec; c'est ma terre d'accueil et j'apprécie, comparée à l'incurie qui règne dans mon pays. Mais, au moins . . . Et puis laisse tomber!
- Gosh! Regarde ton grand frère, il a passé quinze ans avec une hernie! Il marchait avec une ceinture, le pauvre. Quand Laziz, lui, s'est aperçu de son hernie, en moins de deux mois c'était réglé. C'est ça le Canada! En outre, il avait suivi un traitement pénible au max, pendant six mois, qui l'a guéri de l'hépatite C! Guéri, tu entends? Là-bas tu serais mort! On ne guéri pas de l'hépatite C. On peut ergoter tant qu'on voudra sur les bons et mauvais côté de ce pays mais, en définitive, personnellement, je crie sans hésitation : Vive le Canada! Vive la science! et vive la démocratie! »
Pour la suite, vous avez un scénario dans lequel Fatima et Toto tentent de définir la **** de la prostituée. Cest ici :
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre28564.html
- Elle n'a sûrement pas été au spectacle.
- Ça me dégoutte! Je sais qu'à l'école elle en entendra parler, mais au moins, je n'aurais pas cette impression de saleté, de dégoût que je ressens quand mes enfants sont devant moi, lorsque de telles perversités sont montrées sur scène. Je ne comprends pas . . . T'es pas comme ça, toi?
Ça y est, il va se montrer -c'est tout naturellement chez lui-, indiscret maintenant. Je dois surveiller ce que je vais dire. Il a raison, cependant, ce n'est pas normal. Mais mes propres enfants regardent souvent la tv en compagnie de ma femme et moi; ces indiscrétions au sujet su sexe sont monnaie courante. Je ne peux pas lui avouer ça. Je regarde au plafond, comme lui, pour chercher une réponse.
Allais-je lui confier que j'avais de la sympathie pour cette liberté des murs dont les études scientifiques de Kinsley, aux ÉU, ont démontré la profonde ignorance chez les collégiens et les universitaires; une ignorance qui nous gardait enfouis sous les tabous du Moyen-âge?
Heureusement, il n'attend pas: «J'ai trente cinq ans, et, ma femme et moi, jamais nous nous sommes rabaissés à de semblables actes. Même avec les copains, dans notre jeune âge, je ne me souviens pas qu'ils parlaient de ça. Et cela n'a rien à voir avec la religion. À quinze ans, même à dix huit, je ne me rappelle pas que nous faisions allusion à ces. . . pratiques dégueulasses. La pornographie, chez eux, est synonyme d'érotisme.
- Toto, tu n'es pas en Algérie; ici, c'est le Québec.
- Oh, de toute façon, l'Algérie, ça deviens pareil avec l'Internet et la consommation effrénée. Tous ceux à quoi aspire le peuple, c'est s'américaniser; aller manger au McDonald, boire du Pepsi-Cola et arborer des lunettes de soleil.
- Je ne sais pas comment que c'est là-bas, mais au Québec, la culture, ce n'est pas pareil. Ici les hommes sont habitués depuis longtemps aux filles nues. Ils ont jeté par-dessus bord toutes les bondieuseries moralisantes. Partout, en ville ou en campagne, tu as des quasis bordels jouxtant les hôtels. Tu n'a qu'à prendre ta voiture et tu verras le long des routes ces énormes encarts publicitaires pour entrer voir des filles dansant toutes nues; tu bois de l'alcool et tu fantasmes.
-Qui ne les a pas vus, il y en a plein le centre ville de Montréal, sur la rue principale, la rue Sainte-Catherine.
Laziz a très bien décrit tout le vice qui s'étale en ville au vu et au su de tout le monde.
-Eh bien, toute cette expression érotique, ou pornographique, tu l'appelles comme tu veux, c'est correct au Québec, Toto. Ces pancartes, de femme nue et sexy, les enfants sont accoutumés à les voir, c'est culturel. Il n'y a plus de mal à ça. On s'y fait, c'est tout. Personne n'y peut rien. C'est le progrès. Si tu t'interposes, si tu censures, c'est pire. Regarde en Algérie, tout le monde veut fuir le pays à cause de ce fanatisme religieux qui veut garder les femmes sous la férule des hommes. C'est toi qui le dis tout le temps.
- Ce sont des ***** ces femmes, et je ne veux pas que mes enfants voient leurs murs !
- Arrête, tu parles comme un extrémiste. La méditerranée et le Québec, ce n'est pas la même chose. Ce que l'on perd ici, on le gagne d'une autre façon; tu le dis toi-même.
- Je ne critique pas le Québec; c'est ma terre d'accueil et j'apprécie, comparée à l'incurie qui règne dans mon pays. Mais, au moins . . . Et puis laisse tomber!
- Gosh! Regarde ton grand frère, il a passé quinze ans avec une hernie! Il marchait avec une ceinture, le pauvre. Quand Laziz, lui, s'est aperçu de son hernie, en moins de deux mois c'était réglé. C'est ça le Canada! En outre, il avait suivi un traitement pénible au max, pendant six mois, qui l'a guéri de l'hépatite C! Guéri, tu entends? Là-bas tu serais mort! On ne guéri pas de l'hépatite C. On peut ergoter tant qu'on voudra sur les bons et mauvais côté de ce pays mais, en définitive, personnellement, je crie sans hésitation : Vive le Canada! Vive la science! et vive la démocratie! »
Pour la suite, vous avez un scénario dans lequel Fatima et Toto tentent de définir la **** de la prostituée. Cest ici :
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre28564.html