Marrakech affiche un recul accentué à tous les niveaux
Ce qui se vérifie en analysant les dernières statistiques du département du Tourisme relatives aux deux premiers mois de l'année en cours. Ces chiffres font en effet ressortir que tous les indicateurs de l'activité touristique se sont inscrits en baisse : nuitées, arrivées, nombre de passagers internationaux, recettes voyages. De même, le repli de l'activité a concerné la quasi-totalité des destinations nationales et les principaux marchés émetteurs.
Ainsi, au cours du mois de février, le nombre de nuitées enregistrées dans les établissements d'hébergement touristique classés accuse une baisse de 10%. Cette contre-performance est due au recul des nuitées enregistrées par les non-résidents qui ont régressé de 11% par rapport à février 2008, en relation avec la contraction des arrivées aux postes frontières. En fait, le flux des touristes étrangers a reculé de 2%, alors que les arrivées des MRE ont affiché une hausse de 27%.
A l'exception de Fès et de Meknès, dont les établissements d'hébergement touristique classés ont tiré leur épingle du jeu, en affichant des évolutions positives des nuitées, respectivement de 14% et de 8%, les autres villes ont bien pâti de la récession du secteur. Ainsi, la destination phare du Royaume, Marrakech, a vu ses nuitées s'inscrire en nette baisse (-18%), alors que l'autre locomotive du tourisme national qu'est Agadir a limité les dégâts, en affichant un repli de 1%. Les contre-performances enregistrées par les autres villes ne sont moins accentuées : -31% pour Ouarzazate, -11% pour Tanger, -18% pour Rabat et -4% pour Casablanca. Cette situation s'explique par le mauvais comportement de tous les principaux marchés émetteurs au cours du mois de février. Ainsi, les nuitées enregistrées par les touristes français ont affiché un repli de 9%, les touristes en provenance du Royaume-Uni -31%, de l'Allemagne (-2%), de l'Espagne (-11%), de l'Italie (-5%) et de la Belgique (-17%). Même les nuitées générées par le marché interne ont connu une légère baisse de -2%.
En prenant également en compte le mois de janvier, les statistiques du ministère font ressortir que le nombre de nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristiques classés a connu à fin février une baisse de 6% par rapport à la même période de l'année dernière, due exclusivement au recul des nuitées des non-résidents (-8%), alors que les nuitées des résidents ont augmenté de 1%. Les touristes étrangers ont également enregistré une baisse en termes des arrivées aux postes frontières (-1%), alors que les flux des MRE ont progressé de 23%. Et c'est encore une fois la ville ocre qui, paradoxalement, tire vers le bas la variation de l'activité par rapport à l'année dernière. En effet, les nuitées enregistrées ont régressé de 12% au niveau de Marrakech, de 4% à Casablanca, de 16% à Rabat, de 8% à Tanger et de 23% à Ouarzazate, alors que la ville d'Agadir a réalisé une évolution de 1%.
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suite lematin
Ce qui se vérifie en analysant les dernières statistiques du département du Tourisme relatives aux deux premiers mois de l'année en cours. Ces chiffres font en effet ressortir que tous les indicateurs de l'activité touristique se sont inscrits en baisse : nuitées, arrivées, nombre de passagers internationaux, recettes voyages. De même, le repli de l'activité a concerné la quasi-totalité des destinations nationales et les principaux marchés émetteurs.
Ainsi, au cours du mois de février, le nombre de nuitées enregistrées dans les établissements d'hébergement touristique classés accuse une baisse de 10%. Cette contre-performance est due au recul des nuitées enregistrées par les non-résidents qui ont régressé de 11% par rapport à février 2008, en relation avec la contraction des arrivées aux postes frontières. En fait, le flux des touristes étrangers a reculé de 2%, alors que les arrivées des MRE ont affiché une hausse de 27%.
A l'exception de Fès et de Meknès, dont les établissements d'hébergement touristique classés ont tiré leur épingle du jeu, en affichant des évolutions positives des nuitées, respectivement de 14% et de 8%, les autres villes ont bien pâti de la récession du secteur. Ainsi, la destination phare du Royaume, Marrakech, a vu ses nuitées s'inscrire en nette baisse (-18%), alors que l'autre locomotive du tourisme national qu'est Agadir a limité les dégâts, en affichant un repli de 1%. Les contre-performances enregistrées par les autres villes ne sont moins accentuées : -31% pour Ouarzazate, -11% pour Tanger, -18% pour Rabat et -4% pour Casablanca. Cette situation s'explique par le mauvais comportement de tous les principaux marchés émetteurs au cours du mois de février. Ainsi, les nuitées enregistrées par les touristes français ont affiché un repli de 9%, les touristes en provenance du Royaume-Uni -31%, de l'Allemagne (-2%), de l'Espagne (-11%), de l'Italie (-5%) et de la Belgique (-17%). Même les nuitées générées par le marché interne ont connu une légère baisse de -2%.
En prenant également en compte le mois de janvier, les statistiques du ministère font ressortir que le nombre de nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristiques classés a connu à fin février une baisse de 6% par rapport à la même période de l'année dernière, due exclusivement au recul des nuitées des non-résidents (-8%), alors que les nuitées des résidents ont augmenté de 1%. Les touristes étrangers ont également enregistré une baisse en termes des arrivées aux postes frontières (-1%), alors que les flux des MRE ont progressé de 23%. Et c'est encore une fois la ville ocre qui, paradoxalement, tire vers le bas la variation de l'activité par rapport à l'année dernière. En effet, les nuitées enregistrées ont régressé de 12% au niveau de Marrakech, de 4% à Casablanca, de 16% à Rabat, de 8% à Tanger et de 23% à Ouarzazate, alors que la ville d'Agadir a réalisé une évolution de 1%.
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