salam
Toutes les émotions ont leur utilité. Elles révèlent chez nous l’état de nos besoins. Une émotions agréable apparait quand un besoin est satisfait et c’est une émotion désagréable qui surgit lorsque un besoin n’est pas ou plus satisfait. Il est par conséquent essentiel, sur le chemin du mieux-être de commencer par accepter nos ressentis et d’en déterminer ce besoin qui nous fait défaut pour engager des actions réparatrices.
La réflexion sur les actions pertinentes ne pourra se faire qu’une fois que l’intensité de l’émotion aura diminué. Ainsi, on ne peut tout simplement prendre aucune décision valable sous l’emprise d’une grosse colère car notre cortex préfrontal, siège des fonctions supérieures de notre cerveau, est déconnecté.
Les émotions sont les voyants lumineux qui indiquent l’état de nos besoins.
Voici maintenant l’utilité de chaque émotion désagréable afin de comprendre l’importance de ne plus les refouler ou les enfouir et d’écouter leur message (via « Les 10 clés du développement personnel » d’Yves-Alexandre Thalmann).
La peur : elle avertit d’un danger ou d’une menace et invite à la prudence ou à la mise en sécurité.
La colère : elle signale une injustice ou un obstacle à la réalisation de nos objectifs. Elle mobilise notre énergie pour lutter contre l’injustice ou surmonter l’obstacle.
La tristesse : elle traduit une perte que nous subissons, réelle (un décès) ou symbolique (la découverte d’une infidélité ou d’un mensonge) et entraine une mise en retrait pour « digérer » la perte afin de s’en prémunir à l’avenir, dans la mesure du possible.
La honte : elle résulte de l’impression de ne pas être aussi bien que les autres, de ne pas être à la hauteur. Elle nous incite à faire de notre mieux et à respecter les normes en vigueur.
La culpabilité : elle se vit lorsque nous estimons avoir commis une faute, avoir causé un préjudice à autrui. C’est notre gendarme intérieur qui nous pousse à respecter les règles.
La jalousie : elle s’active lorsque nous risquons de perdre quelque chose ou quelqu’un au profit d’un tiers. Sur le plan amoureux, elle souligne l’importance du lien.
L’envie : elle indique un manque que nous aimerions combler, notamment en le voyant satisfait chez autrui.
Pour « traverser » ces émotions, nous pouvons :
se dire « je ressens [citez l’émotion] » : la verbalisation émotionnelle apaise l’amygdale dans le cerveau (source de l’émotion). Pour pratiquer cette verbalisation, vous aurez peut-être besoin d’acquérir plus de vocabulaire (voir cet article).
nous relaxer en respirant profondément, les yeux fermés si possible, jusqu’à ce que le calme revienne.
« dépotentialiser » nos pensées en se questionnant ainsi pour relativiser : « Comment jugerai-je cet évènement dans 10 ans ? » « Est-ce vraiment grave ? » « Si cela doit être ma dernière journée sur Terre, réagirais-je de la même façon ? »
anticiper nos besoins : Marshall B. Rosenberg a basé la communication non violente sur les besoins. Vous en trouverez la liste dans cet article et la manière de satisfaire les besoins sans violence dans cet article.
penser aux personnes qui nous aiment et s’entourer de bienveillance : la bienveillance inclut l’empathie et l’écoute sans jugement.
Sur le sujet des émotions, j’aime beaucoup ce film d’animation :
http://anti-deprime.com/2017/02/26/toutes-nos-emotions-utiles/
Toutes les émotions ont leur utilité. Elles révèlent chez nous l’état de nos besoins. Une émotions agréable apparait quand un besoin est satisfait et c’est une émotion désagréable qui surgit lorsque un besoin n’est pas ou plus satisfait. Il est par conséquent essentiel, sur le chemin du mieux-être de commencer par accepter nos ressentis et d’en déterminer ce besoin qui nous fait défaut pour engager des actions réparatrices.
La réflexion sur les actions pertinentes ne pourra se faire qu’une fois que l’intensité de l’émotion aura diminué. Ainsi, on ne peut tout simplement prendre aucune décision valable sous l’emprise d’une grosse colère car notre cortex préfrontal, siège des fonctions supérieures de notre cerveau, est déconnecté.
Les émotions sont les voyants lumineux qui indiquent l’état de nos besoins.
Voici maintenant l’utilité de chaque émotion désagréable afin de comprendre l’importance de ne plus les refouler ou les enfouir et d’écouter leur message (via « Les 10 clés du développement personnel » d’Yves-Alexandre Thalmann).
La peur : elle avertit d’un danger ou d’une menace et invite à la prudence ou à la mise en sécurité.
La colère : elle signale une injustice ou un obstacle à la réalisation de nos objectifs. Elle mobilise notre énergie pour lutter contre l’injustice ou surmonter l’obstacle.
La tristesse : elle traduit une perte que nous subissons, réelle (un décès) ou symbolique (la découverte d’une infidélité ou d’un mensonge) et entraine une mise en retrait pour « digérer » la perte afin de s’en prémunir à l’avenir, dans la mesure du possible.
La honte : elle résulte de l’impression de ne pas être aussi bien que les autres, de ne pas être à la hauteur. Elle nous incite à faire de notre mieux et à respecter les normes en vigueur.
La culpabilité : elle se vit lorsque nous estimons avoir commis une faute, avoir causé un préjudice à autrui. C’est notre gendarme intérieur qui nous pousse à respecter les règles.
La jalousie : elle s’active lorsque nous risquons de perdre quelque chose ou quelqu’un au profit d’un tiers. Sur le plan amoureux, elle souligne l’importance du lien.
L’envie : elle indique un manque que nous aimerions combler, notamment en le voyant satisfait chez autrui.
Pour « traverser » ces émotions, nous pouvons :
se dire « je ressens [citez l’émotion] » : la verbalisation émotionnelle apaise l’amygdale dans le cerveau (source de l’émotion). Pour pratiquer cette verbalisation, vous aurez peut-être besoin d’acquérir plus de vocabulaire (voir cet article).
nous relaxer en respirant profondément, les yeux fermés si possible, jusqu’à ce que le calme revienne.
« dépotentialiser » nos pensées en se questionnant ainsi pour relativiser : « Comment jugerai-je cet évènement dans 10 ans ? » « Est-ce vraiment grave ? » « Si cela doit être ma dernière journée sur Terre, réagirais-je de la même façon ? »
anticiper nos besoins : Marshall B. Rosenberg a basé la communication non violente sur les besoins. Vous en trouverez la liste dans cet article et la manière de satisfaire les besoins sans violence dans cet article.
penser aux personnes qui nous aiment et s’entourer de bienveillance : la bienveillance inclut l’empathie et l’écoute sans jugement.
Sur le sujet des émotions, j’aime beaucoup ce film d’animation :
http://anti-deprime.com/2017/02/26/toutes-nos-emotions-utiles/