Trafic de cannabis : coup de filet à Rennes
La PJ et les gendarmes soupçonnent les personnes interpellées d'alimenter la principale filière de la ville.
La police judiciaire travaillait sur le réseau depuis des mois quand les gendarmes commencent aussi à s'y intéresser. Un banal contrôle routier à Montauban-de-Bretagne révèle, en septembre 2008, qu'un jeune automobiliste conduit sous l'effet du cannabis. Il a sur lui quelques grammes de shit. Il balance ensuite son fournisseur. Les gendarmes de Montfort-sur-Meu se mettent au travail.
Les enquêteurs des deux camps échangent leurs informations. Les « zonzons », les écoutes téléphoniques, turbinent. Les investigations permettent de localiser les suspects. Policiers et gendarmes définissent leurs objectifs. Lundi dernier, vers 6 h, une vingtaine de personnes dont plusieurs femmes sont interpellées. Manque plus qu'une belle saisie qui ne viendra pas. « Faire une belle prise, c'est souvent une question de chance, confie un enquêteur chevronné. Il faut arriver au bon moment. »
Les suspects sont âgés entre 20 et 30 ans. La plupart a été interpellée dans le quartier du Blosne à Rennes. Des arrestations ont aussi eu lieu dans d'autres parties de la ville. Les femmes sont soupçonnées de jouer le rôle de prête-nom pour l'achat ou la location de voitures puissantes. Une Audi RS4 a été saisie lundi. Elle servait pour les « go-fast », les courses rapides, de Rennes à Paris où la drogue, produite au Maroc, était achetée.
La filière serait, selon un enquêteur, la principale source d'approvisionnement de Rennes et de sa région. Des réseaux secondaires étaient installés dans les bourgs alentours. Les hommes interpellés sont considérés comme des trafiquants importants. Le trafic porterait sur des centaines de kilos. Le « boss » du réseau tirerait les ficelles du Maroc où il coule des jours heureux.
Nathalie FLOCHLAYet Serge LE LUYER.
Ouest-France
La PJ et les gendarmes soupçonnent les personnes interpellées d'alimenter la principale filière de la ville.
La police judiciaire travaillait sur le réseau depuis des mois quand les gendarmes commencent aussi à s'y intéresser. Un banal contrôle routier à Montauban-de-Bretagne révèle, en septembre 2008, qu'un jeune automobiliste conduit sous l'effet du cannabis. Il a sur lui quelques grammes de shit. Il balance ensuite son fournisseur. Les gendarmes de Montfort-sur-Meu se mettent au travail.
Les enquêteurs des deux camps échangent leurs informations. Les « zonzons », les écoutes téléphoniques, turbinent. Les investigations permettent de localiser les suspects. Policiers et gendarmes définissent leurs objectifs. Lundi dernier, vers 6 h, une vingtaine de personnes dont plusieurs femmes sont interpellées. Manque plus qu'une belle saisie qui ne viendra pas. « Faire une belle prise, c'est souvent une question de chance, confie un enquêteur chevronné. Il faut arriver au bon moment. »
Les suspects sont âgés entre 20 et 30 ans. La plupart a été interpellée dans le quartier du Blosne à Rennes. Des arrestations ont aussi eu lieu dans d'autres parties de la ville. Les femmes sont soupçonnées de jouer le rôle de prête-nom pour l'achat ou la location de voitures puissantes. Une Audi RS4 a été saisie lundi. Elle servait pour les « go-fast », les courses rapides, de Rennes à Paris où la drogue, produite au Maroc, était achetée.
La filière serait, selon un enquêteur, la principale source d'approvisionnement de Rennes et de sa région. Des réseaux secondaires étaient installés dans les bourgs alentours. Les hommes interpellés sont considérés comme des trafiquants importants. Le trafic porterait sur des centaines de kilos. Le « boss » du réseau tirerait les ficelles du Maroc où il coule des jours heureux.
Nathalie FLOCHLAYet Serge LE LUYER.
Ouest-France