Trafic de virus : l'institut pasteur au cœur d'une enquête judiciaire

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la rose et le réséda
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L'institut Pasteur fait l'objet d'une enquête judiciaire sur les conditions dans lesquelles de dangereux virus ont pu arriver à l'institut en octobre 2015, de Corée du Sud, sans que les autorités sanitaires soient au courant, révèle ce mercredi 8 mars, "le Parisien".
Aucune précaution sanitaire

"Le 11 octobre 2015, une scientifique de l'institut Pasteur de Corée a transporté clandestinement, à bord d'un vol Séoul - Paris, trois tubes d'échantillon de Mers Coronavirus, un virus potentiellement mortel, transmissible par le chameau et apparu pour la première fois en 2012 au Moyen-Orient", assure le quotidien.

"Le virus, soigneusement rangé dans une petite boîte bleue de produit cosmétique, est resté ensuite sur l'étagère du bureau d'un chercheur de l'institut sans aucune précaution sanitaire, du 16 au 23 octobre. Tout ceci en dépit des règles nationales strictes du Code de la santé publique ou internationales", raconte encore "le Parisien".

L'affaire "n'a été révélée qu'un an plus tard par une fuite opportune dans la presse coréenne" indique le journal qui affirme que cet "incident a conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête préliminaire le 19 décembre 2016".

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L'institut Pasteur fait l'objet d'une enquête judiciaire sur les conditions dans lesquelles de dangereux virus ont pu arriver à l'institut en octobre 2015, de Corée du Sud, sans que les autorités sanitaires soient au courant, révèle ce mercredi 8 mars, "le Parisien".

Aucune précaution sanitaire
"Le 11 octobre 2015, une scientifique de l'institut Pasteur de Corée a transporté clandestinement, à bord d'un vol Séoul - Paris, trois tubes d'échantillon de Mers Coronavirus, un virus potentiellement mortel, transmissible par le chameau et apparu pour la première fois en 2012 au Moyen-Orient", assure le quotidien.

"Le virus, soigneusement rangé dans une petite boîte bleue de produit cosmétique, est resté ensuite sur l'étagère du bureau d'un chercheur de l'institut sans aucune précaution sanitaire, du 16 au 23 octobre. Tout ceci en dépit des règles nationales strictes du Code de la santé publique ou internationales", raconte encore "le Parisien".

L'affaire "n'a été révélée qu'un an plus tard par une fuite opportune dans la presse coréenne" indique le journal qui affirme que cet "incident a conduit le parquet de Paris à ouvrir une enquête préliminaire le 19 décembre 2016".

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L'institut n'a pas respecté la loi
La direction du centre de recherche dédié à la santé a pris "la décision de détruire en douce les trois échantillons du virus sans en informer au préalable l'autorité sanitaire (l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ANSM) et sans même déclarer l'incident sous les 48 heures, comme l'impose la loi", poursuit le journal.

"Les échantillons qui sont arrivés avaient subi un traitement d'inactivation et ne présentaient donc pas de risque de contamination. L'erreur est de ne pas avoir effectué de déclaration auprès de l'ANSM avec laquelle nous travaillons ensemble pour améliorer les choses", se défend Christian Bréchot, le directeur général de l'institut, au journal.

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Il serait temps de faire le ménage dans ces labos et instituts car cest qu'une histoire de fric...
 
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