Transfert de population. Le projet Madagascar, solution initiale du « problème juif »

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le nettoyage ethnique de la bande de Gaza proposé par Donald Trump rappelle le projet des dirigeants nazis d’expulser les juifs européens à Madagascar, première étape de leur extermination.

La plupart des observateurs ont balayé d’emblée le projet de « Riviera à Gaza » formulé par Donald Trump, début février 2025, en présence de Benyamin Nétanyahou : selon eux, il serait impossible de le réaliser, pour des raisons politiques et techniques. Irréaliste, cette transformation de la bande de Gaza n’a-t-elle pas pour principal objectif de matérialiser le nettoyage ethnique prôné par le premier ministre israélien et ses alliés suprémacistes ?

Voilà qui rappelle le projet Madagascar sur lequel ont travaillé des dirigeants nazis durant l’été 1940 : le « transfert » des juifs européens dans cette colonie d’une France vaincue ne représentait-il pas le moyen d’introduire une « solution initiale de la question juive » ?

Peu d’historiens prétendent encore aujourd’hui qu’une ligne droite aurait mené de Mein Kampf à Auschwitz. À peine arrivés au pouvoir, les nazis s’en sont pris effectivement aux juifs. Du premier boycott — d’ailleurs un fiasco — du 1er avril 1933 à la Nuit de cristal du 9 novembre 1938, des lois de Nuremberg de septembre 1935 à l’« aryanisation » des entreprises en 1937 et aux ultimes interdictions professionnelles de 1939, une escalade ininterrompue scande l’exclusion des juifs de la société allemande. Mais, jusqu’à la guerre, avec l’entrée de la Wehrmacht en Pologne, Berlin raisonne en termes d’expulsion des juifs — y compris vers la Palestine, sur la base d’un accord conclu dès août 1933 par l’Agence juive <a href="https://orientxxi.info/magazine/tra...r-solution-initiale-du-probleme-juif,8009#nb1" rel="appendix" title="NDLR. Organisation créée en 1929 sous le nom d’Agence juive pour la&nbsp;(…)">1</a> avec le gouvernement du chancelier Hitler.

Les lois de Nuremberg introduisent un carcan juridique — et non plus religieux — pour les juifs d’Allemagne, qui perdent ainsi à la fois leur citoyenneté allemande et leurs droits fondamentaux. Cette discrimination vise aussi les Tsiganes et les Noirs.

Échec de la conférence d’Évian​

L’invasion de l’Autriche en mars 1938 et, un mois plus tard, son annexion par le Reich accroissent considérablement l’afflux de migrants juifs d’origine allemande et autrichienne aux États-Unis, dont la loi Johnson-Reed (1924) ne prévoit pour eux que 27 000 visas par an. C’est pourquoi le président Franklin Delano Roosevelt décide de convoquer une conférence internationale sur la « question des réfugiés », en collaboration avec la Société des nations (SDN). Mais le pays hôte de cette dernière, la Suisse, refuse de l’accueillir, et c’est ainsi qu’Évian en est chargée du 6 au 16 juillet 1938. Les États-Unis informent les États invités qu’aucun d’entre eux ne sera contraint de recevoir des réfugiés. Tour à tour, l’Italie et l’URSS déclinent l’invitation. Finalement, trente-deux pays, dont vingt Latino-Américains, répondent à l’invitation, mais un seul accepte d’accueillir des réfugiés, en échange d’un financement international : la République dominicaine..................................

 
Le nettoyage ethnique de la bande de Gaza proposé par Donald Trump rappelle le projet des dirigeants nazis d’expulser les juifs européens à Madagascar, première étape de leur extermination.

La plupart des observateurs ont balayé d’emblée le projet de « Riviera à Gaza » formulé par Donald Trump, début février 2025, en présence de Benyamin Nétanyahou : selon eux, il serait impossible de le réaliser, pour des raisons politiques et techniques. Irréaliste, cette transformation de la bande de Gaza n’a-t-elle pas pour principal objectif de matérialiser le nettoyage ethnique prôné par le premier ministre israélien et ses alliés suprémacistes ?

Voilà qui rappelle le projet Madagascar sur lequel ont travaillé des dirigeants nazis durant l’été 1940 : le « transfert » des juifs européens dans cette colonie d’une France vaincue ne représentait-il pas le moyen d’introduire une « solution initiale de la question juive » ?

Peu d’historiens prétendent encore aujourd’hui qu’une ligne droite aurait mené de Mein Kampf à Auschwitz. À peine arrivés au pouvoir, les nazis s’en sont pris effectivement aux juifs. Du premier boycott — d’ailleurs un fiasco — du 1er avril 1933 à la Nuit de cristal du 9 novembre 1938, des lois de Nuremberg de septembre 1935 à l’« aryanisation » des entreprises en 1937 et aux ultimes interdictions professionnelles de 1939, une escalade ininterrompue scande l’exclusion des juifs de la société allemande. Mais, jusqu’à la guerre, avec l’entrée de la Wehrmacht en Pologne, Berlin raisonne en termes d’expulsion des juifs — y compris vers la Palestine, sur la base d’un accord conclu dès août 1933 par l’Agence juive <a href="https://orientxxi.info/magazine/tra...r-solution-initiale-du-probleme-juif,8009#nb1" rel="appendix" title="NDLR. Organisation créée en 1929 sous le nom d’Agence juive pour la&nbsp;(…)">1</a> avec le gouvernement du chancelier Hitler.

Les lois de Nuremberg introduisent un carcan juridique — et non plus religieux — pour les juifs d’Allemagne, qui perdent ainsi à la fois leur citoyenneté allemande et leurs droits fondamentaux. Cette discrimination vise aussi les Tsiganes et les Noirs.

Échec de la conférence d’Évian​

L’invasion de l’Autriche en mars 1938 et, un mois plus tard, son annexion par le Reich accroissent considérablement l’afflux de migrants juifs d’origine allemande et autrichienne aux États-Unis, dont la loi Johnson-Reed (1924) ne prévoit pour eux que 27 000 visas par an. C’est pourquoi le président Franklin Delano Roosevelt décide de convoquer une conférence internationale sur la « question des réfugiés », en collaboration avec la Société des nations (SDN). Mais le pays hôte de cette dernière, la Suisse, refuse de l’accueillir, et c’est ainsi qu’Évian en est chargée du 6 au 16 juillet 1938. Les États-Unis informent les États invités qu’aucun d’entre eux ne sera contraint de recevoir des réfugiés. Tour à tour, l’Italie et l’URSS déclinent l’invitation. Finalement, trente-deux pays, dont vingt Latino-Américains, répondent à l’invitation, mais un seul accepte d’accueillir des réfugiés, en échange d’un financement international : la République dominicaine..................................



Et aujourd'hui et cela depuis des décennies jusqu'au génocide en Palestine...on fait payer la Shoah....non aux Allemands ni aux occidentaux

américains dont le territoire américain pris suite au génocide amérindien est immense et qui ont refoulé les réfugiés juifs...mais à des sémites

descendants des Hébreux de l'Antiquité au M.O. à des milliers de km de l'Europe... lieu du crime génocidaire.


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