Un ferry parti de Nador vendredi est arrivé hier soir avec plus de douze heures de retard à la suite dune panne de moteur.
Des passagers qui refusent de descendre, dautres qui refusent dembarquer. Un slogan repris en chur, « On ne veut pas de bateau pourri ». Des banderoles hostiles à la compagnie maritime Comanav Grosse colère, hier soir, au port de Sète, parmi les usagers des ferries assurant les liaisons avec le Maroc. Et ce à la suite dune nouvelle avarie.
Le Bni Nsar (ex-Marrakech Express) était parti de Nador, vendredi à 18 heures, avec 800 passagers à bord. Le lendemain soir, selon plusieurs dentre eux qui ont téléphoné à leur famille en France, des flammes ont été aperçues sur lune des deux cheminées.
Léquipage a rudoyé un jeune qui filmait la scène avec son portable, témoigne lun des passagers. On nous a ensuite demandé de mettre un gilet de sauvetage, soi-disant pour un exercice. Et dans la nuit, vers 3 heures, le ferry a soudain ralenti. »
Lun des deux moteurs était tombé en panne. La vitesse moyenne du bâtiment est alors descendue de 20 à 7 nuds.
Du coup, alors quil aurait dû accoster à 7 h 30 hier matin dans le port de Sète, le Bni Nsar ny est arrivé quà 20 heures, avec laide inhabituelle de deux remorqueurs.
Sur cette ligne avec le Maroc, cest une longue histoire de pannes. En décembre 2005, une avarie sur le Biladi laisse 500 passagers en souffrance à Sète. Ils embarqueront, après un périple, à Algesiras (Espagne). Idem le 4 avril 2007 et le 18 mars 2007 : le Fantasia nira pas plus loin quAlgesiras, justement tandis que le Biladi, parti de Sète, rebroussera chemin
En mai 2006, le Marrakech Express cumule à plusieurs reprises, pendant des semaines, retards, problèmes de sécurité et d'hygiène. Par exemple, ce ferry part de Sète le 21 mai avec 435 passagers à bord. Il sera dérouté la nuit suivante à Valence (est de l'Espagne) après une avarie. De nombreux passagers déplorent létat du bateau et réclament le remboursement de leur billet, refusant de quitter le bord.
Même scénario hier soir mais cette fois dans un climat inédit de mutinerie générale. « La sécurité nest plus assurée, les prix, qui ont augmenté de 20 % entre juin et juillet, sont devenus prohibitifs, et il y a un manque de confort », résumait Ali, un Biterrois. « Cela ne peut plus durer ! »
Naoual, une mère de famille de Sevran, en région parisienne, confiait, en reprenant le volant de sa voiture après être descendue du ferry : « On a vraiment eu peur. »
A bord et sur le port, des passagers très remontés
(source MIDI LIBRE)
Des passagers qui refusent de descendre, dautres qui refusent dembarquer. Un slogan repris en chur, « On ne veut pas de bateau pourri ». Des banderoles hostiles à la compagnie maritime Comanav Grosse colère, hier soir, au port de Sète, parmi les usagers des ferries assurant les liaisons avec le Maroc. Et ce à la suite dune nouvelle avarie.
Le Bni Nsar (ex-Marrakech Express) était parti de Nador, vendredi à 18 heures, avec 800 passagers à bord. Le lendemain soir, selon plusieurs dentre eux qui ont téléphoné à leur famille en France, des flammes ont été aperçues sur lune des deux cheminées.
Léquipage a rudoyé un jeune qui filmait la scène avec son portable, témoigne lun des passagers. On nous a ensuite demandé de mettre un gilet de sauvetage, soi-disant pour un exercice. Et dans la nuit, vers 3 heures, le ferry a soudain ralenti. »
Lun des deux moteurs était tombé en panne. La vitesse moyenne du bâtiment est alors descendue de 20 à 7 nuds.
Du coup, alors quil aurait dû accoster à 7 h 30 hier matin dans le port de Sète, le Bni Nsar ny est arrivé quà 20 heures, avec laide inhabituelle de deux remorqueurs.
Sur cette ligne avec le Maroc, cest une longue histoire de pannes. En décembre 2005, une avarie sur le Biladi laisse 500 passagers en souffrance à Sète. Ils embarqueront, après un périple, à Algesiras (Espagne). Idem le 4 avril 2007 et le 18 mars 2007 : le Fantasia nira pas plus loin quAlgesiras, justement tandis que le Biladi, parti de Sète, rebroussera chemin
En mai 2006, le Marrakech Express cumule à plusieurs reprises, pendant des semaines, retards, problèmes de sécurité et d'hygiène. Par exemple, ce ferry part de Sète le 21 mai avec 435 passagers à bord. Il sera dérouté la nuit suivante à Valence (est de l'Espagne) après une avarie. De nombreux passagers déplorent létat du bateau et réclament le remboursement de leur billet, refusant de quitter le bord.
Même scénario hier soir mais cette fois dans un climat inédit de mutinerie générale. « La sécurité nest plus assurée, les prix, qui ont augmenté de 20 % entre juin et juillet, sont devenus prohibitifs, et il y a un manque de confort », résumait Ali, un Biterrois. « Cela ne peut plus durer ! »
Naoual, une mère de famille de Sevran, en région parisienne, confiait, en reprenant le volant de sa voiture après être descendue du ferry : « On a vraiment eu peur. »
A bord et sur le port, des passagers très remontés
(source MIDI LIBRE)