La tragédie survenue, mardi 4 septembre, entre Zagora et Marrakech, remet sur la table lurgence de la réforme du transport de voyageurs. Un chantier que le ministère de tutelle suspend à lorganisation dun colloque, en octobre prochain. Or, il y a urgence. Tutelle et professionnels devront débattre ensemble de la problématique des agréments. Mais dores et déjà, les grands axes de la réforme consisteraient en la libéralisation de lactivité du transport de voyageurs et lindemnisation des rentiers sur la base dun schéma qui reste à définir. Pour lheure, aucune date na encore été communiquée aux professionnels sur lorganisation de ce congrès.
En attendant, plusieurs accidents mortels continuent densanglanter nos routes. Les professionnels estiment que la responsabilité humaine est à lorigine des accidents dans 80% des cas. Pour laccident mortel qui a eu lieu dans la région de Marrakech, une commission denquête a été constituée comme prévu par le code de la route. Elle devra identifier les causes de la tragédie. Pour y arriver, les membres de la commission devront enquêter auprès du titulaire de lagrément, du centre de visite technique qui a inspecté le véhicule, de la gare routière de départ Mais dores et déjà, lâge de lautocar peut être considéré comme principal facteur ayant favorisé laccident. Le véhicule en question a 22 ans ! Pour rappel, sur les 3.637 véhicules que compte le parc dautocars actuellement, 2.012 ont plus de 7 ans dâge. Soit 33,5% de lensemble du parc. Les grandes sociétés disposent dune flotte dautocars récente car elles revendent leurs véhicules après deux à trois ans dexploitation. Ils sont ensuite rachetés par les petits opérateurs exploitant moins de 10 véhicules. Ces derniers peuvent être mis en service pendant une longue période encore. «En réalité, lâge de certains véhicules peut aller jusquà 30 ans», affirme un expert du transport. Il nexiste aucune disposition réglementaire relative à lâge limite des autocars, contrairement au transport touristique dont la limite est fixée à 10 ans. Du coup, il nest pas surprenant de croiser sur la route des épaves qui continuent de circuler malgré leur état de vétusté avancée. «Il suffit que ces autocars décrochent le visa du centre de visite technique pour pouvoir continuer de rouler vaille que vaille. Et cest à ce niveau que certains abus sont possibles», explique lexpert.
http://www.leconomiste.com/article/...eautocars-la-loi-ne-pr-voit-aucune-limite-d-g
En attendant, plusieurs accidents mortels continuent densanglanter nos routes. Les professionnels estiment que la responsabilité humaine est à lorigine des accidents dans 80% des cas. Pour laccident mortel qui a eu lieu dans la région de Marrakech, une commission denquête a été constituée comme prévu par le code de la route. Elle devra identifier les causes de la tragédie. Pour y arriver, les membres de la commission devront enquêter auprès du titulaire de lagrément, du centre de visite technique qui a inspecté le véhicule, de la gare routière de départ Mais dores et déjà, lâge de lautocar peut être considéré comme principal facteur ayant favorisé laccident. Le véhicule en question a 22 ans ! Pour rappel, sur les 3.637 véhicules que compte le parc dautocars actuellement, 2.012 ont plus de 7 ans dâge. Soit 33,5% de lensemble du parc. Les grandes sociétés disposent dune flotte dautocars récente car elles revendent leurs véhicules après deux à trois ans dexploitation. Ils sont ensuite rachetés par les petits opérateurs exploitant moins de 10 véhicules. Ces derniers peuvent être mis en service pendant une longue période encore. «En réalité, lâge de certains véhicules peut aller jusquà 30 ans», affirme un expert du transport. Il nexiste aucune disposition réglementaire relative à lâge limite des autocars, contrairement au transport touristique dont la limite est fixée à 10 ans. Du coup, il nest pas surprenant de croiser sur la route des épaves qui continuent de circuler malgré leur état de vétusté avancée. «Il suffit que ces autocars décrochent le visa du centre de visite technique pour pouvoir continuer de rouler vaille que vaille. Et cest à ce niveau que certains abus sont possibles», explique lexpert.
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