Transport : Requins blancs en grève

De la patience et des nerfs d'acier, voilà ce qu'il faut pour héler un taxi en cette matinée du 6 avril. Et pour cause, la grève observée par une partie des professionnels du transport.
Décidément, le draconien projet de loi relatif au code de la route voulant renforcer la sécurité routière ne cesse pas de faire réagir les chauffeurs, qu'ils soient taximen, automobilistes ordinaires ou conducteurs de camions et remorques. Et nous pouvons dire que, pour une fois, tous les usagers de la route semblent être solidaires, à en croire le climat de consternation de ce jour.
Du côté des piétons, étudiants ou salariés, la panique est tout au moins perceptible. Et si les grands taxis (communément appelés requins blancs) ont suivi les directives de leurs syndicats, les petits taxis rouges, eux, n'ont pas tous fait grève.

Conséquemment, ceux qui travaillent en cette journée très ensoleillée, ne savent plus à quels saints se vouer. Effectivement, les petits taxis sont pleins de clients et à peine désemplissent-ils qu'ils se remplissent de nouveau, au grand dam des insatisfaits qui attendent depuis longtemps et qui ne réussissent pas à arrêter le tant attendu taxi.
 
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