salam
Le Zimbabwe, l'Afrique du Sud et la Namibie souhaitent le retour du commerce de l'ivoire.
IVOIRE. Au milieu des années 80, l'explosion du nombre d'actes de braconnage a conduit à la mort de 600.000 éléphants soit la moitié de ces animaux sur le continent Africain. Face à ce massacre sans précédent, en 1989, l'éléphant d'Afrique (Loxodonta africana) est par la suite inscrit à l'annexe I de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées) ce qui a conduit à une interdiction du commerce de cette espèce.
Presque 10 ans plus tard, en 2008, le Zimbabwe, l'Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie ont reçu l'autorisation de la CITES de procéder à une vente exceptionnelle. Ainsi, au total, 107 tonnes d'ivoire appartenant aux gouvernements ont pu être vendues à la Chine. Les défenses de ces animaux provenaient exclusivement d'éléphants morts naturellement ou "éliminés sélectivement comme animaux posant des problèmes" a expliqué la CITES.
96 éléphants meurent chaque jour en Afrique
Selon le National Geographic, la Namibie, l'Afrique du Sud et le Zimbabwe réclame à nouveau le droit de vendre de l'ivoire notamment aux pays asiatiques qui sont les acheteurs principaux. La proposition sera votée entre le 23 septembre et le 5 octobre 2016 lors de la 67ème session du comité permanent de la CITES qui se déroulera à Johannesburg (Afrique du Sud). Elle sera portée par le représentant du Zimbabwe dans l'organisation qui estime que l'interdiction de vendre de l'ivoire s'avère totalement contre-productive.
Lors de l'événement, la CITES décidera également quelle espèce est à protéger et les moyens à mettre en oeuvre pour cela. Actuellement, 96 éléphants meurent chaque jour sur le continent africain, victimes des braconniers. Les trois pays réclamant le retour du commerce de l'ivoire estiment que cette méthode est la bonne pour la protection de ces animaux. Ils prennent comme exemple la légalisation récente de la vente de cornes de rhinocéros en Afrique du Sud.
En novembre 2015, un tribunal avait donné raison à des éleveurs de rhinocéros qui souhaitaient pouvoir vendre la corne de ces animaux sur le territoire sud-africain. Les fermiers avaient alors assuré pouvoir répondre à la demande du marché asiatique sans tuer de rhinocéros, seulement en leur coupant la corne à l'aide d'une scie pendant que l'animal est anesthésié. Si le processus a été fait correctement, la corne peut repousser.
http://www.sciencesetavenir.fr/anim...andent-le-retour-du-commerce-de-l-ivoire.html
Le Zimbabwe, l'Afrique du Sud et la Namibie souhaitent le retour du commerce de l'ivoire.
IVOIRE. Au milieu des années 80, l'explosion du nombre d'actes de braconnage a conduit à la mort de 600.000 éléphants soit la moitié de ces animaux sur le continent Africain. Face à ce massacre sans précédent, en 1989, l'éléphant d'Afrique (Loxodonta africana) est par la suite inscrit à l'annexe I de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées) ce qui a conduit à une interdiction du commerce de cette espèce.
Presque 10 ans plus tard, en 2008, le Zimbabwe, l'Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie ont reçu l'autorisation de la CITES de procéder à une vente exceptionnelle. Ainsi, au total, 107 tonnes d'ivoire appartenant aux gouvernements ont pu être vendues à la Chine. Les défenses de ces animaux provenaient exclusivement d'éléphants morts naturellement ou "éliminés sélectivement comme animaux posant des problèmes" a expliqué la CITES.
96 éléphants meurent chaque jour en Afrique
Selon le National Geographic, la Namibie, l'Afrique du Sud et le Zimbabwe réclame à nouveau le droit de vendre de l'ivoire notamment aux pays asiatiques qui sont les acheteurs principaux. La proposition sera votée entre le 23 septembre et le 5 octobre 2016 lors de la 67ème session du comité permanent de la CITES qui se déroulera à Johannesburg (Afrique du Sud). Elle sera portée par le représentant du Zimbabwe dans l'organisation qui estime que l'interdiction de vendre de l'ivoire s'avère totalement contre-productive.
Lors de l'événement, la CITES décidera également quelle espèce est à protéger et les moyens à mettre en oeuvre pour cela. Actuellement, 96 éléphants meurent chaque jour sur le continent africain, victimes des braconniers. Les trois pays réclamant le retour du commerce de l'ivoire estiment que cette méthode est la bonne pour la protection de ces animaux. Ils prennent comme exemple la légalisation récente de la vente de cornes de rhinocéros en Afrique du Sud.
En novembre 2015, un tribunal avait donné raison à des éleveurs de rhinocéros qui souhaitaient pouvoir vendre la corne de ces animaux sur le territoire sud-africain. Les fermiers avaient alors assuré pouvoir répondre à la demande du marché asiatique sans tuer de rhinocéros, seulement en leur coupant la corne à l'aide d'une scie pendant que l'animal est anesthésié. Si le processus a été fait correctement, la corne peut repousser.
http://www.sciencesetavenir.fr/anim...andent-le-retour-du-commerce-de-l-ivoire.html