Mis à jour 24-09-2010 15:38
Périgueux : trois salariées licenciées pour propos injurieux sur Facebook
Trois employées d'une association à Périgueux ont été licenciées pour avoir tenu sur le réseau social Facebook des propos injurieux à l'encontre de leur employeur. Elles portent plainte pour "interception illicite de communications".
Trois employées de l'association SOS Femmes Dordogne à Périgueux ont été licenciées pour "faute lourde". Il leur a été reproché des propos injurieux et diffamatoires à l'encontre de leur employeur, suite à un échange sur le réseau social Facebook. Après léchec dune réunion de conciliation lundi, laffaire doit être jugée par le tribunal des prudhommes de Périgueux le 14 mars 2011.
L'employeur de cette association d'aide aux femmes victimes de violences conjugales, qui emploie une quinzaine de personnes avait porté plainte pour "menaces de mort et incitation à la haine". Mais "l'employeur n'indique pas le procédé qui a permis de capter ces conversations qui sont de l'ordre du domaine privé", commente l'avocat des ex-salariées, Me Barateau contacté par Metro, qui demande des preuves licites. Aujourd'hui, leur avocat dépose plainte auprès du procureur de la République de Périgueux pour interception "illicite de communications". Si les trois femmes ne nient pas avoir discuté sur le réseau social des "problèmes" de l'association, elles contestent la "retranscription" des propos qui leur sont attribués et le caractère diffamatoire.
Les propos en question ont été tenus sur les "murs" (pages) privés Facebook, ces espaces dexpression confinés à une liste "d'amis" choisis. Les ex-employées affirment quaucun de leurs propos n'a fuité via ces contacts. "Soit il y a captation illicite de mot de passe ou piratage, soit il y captation des informations sur l'ordinateur utilisé par le salarié en son absence", indique Me Barateau qui dénonce des "méthodes policières" par une "femme toute puissante". La présidente de lassociation, Gatienne Doat, est également deuxième adjointe au maire de Périgueux, Michel Moyrand.
Périgueux : trois salariées licenciées pour propos injurieux sur Facebook
Trois employées d'une association à Périgueux ont été licenciées pour avoir tenu sur le réseau social Facebook des propos injurieux à l'encontre de leur employeur. Elles portent plainte pour "interception illicite de communications".
Trois employées de l'association SOS Femmes Dordogne à Périgueux ont été licenciées pour "faute lourde". Il leur a été reproché des propos injurieux et diffamatoires à l'encontre de leur employeur, suite à un échange sur le réseau social Facebook. Après léchec dune réunion de conciliation lundi, laffaire doit être jugée par le tribunal des prudhommes de Périgueux le 14 mars 2011.
L'employeur de cette association d'aide aux femmes victimes de violences conjugales, qui emploie une quinzaine de personnes avait porté plainte pour "menaces de mort et incitation à la haine". Mais "l'employeur n'indique pas le procédé qui a permis de capter ces conversations qui sont de l'ordre du domaine privé", commente l'avocat des ex-salariées, Me Barateau contacté par Metro, qui demande des preuves licites. Aujourd'hui, leur avocat dépose plainte auprès du procureur de la République de Périgueux pour interception "illicite de communications". Si les trois femmes ne nient pas avoir discuté sur le réseau social des "problèmes" de l'association, elles contestent la "retranscription" des propos qui leur sont attribués et le caractère diffamatoire.
Les propos en question ont été tenus sur les "murs" (pages) privés Facebook, ces espaces dexpression confinés à une liste "d'amis" choisis. Les ex-employées affirment quaucun de leurs propos n'a fuité via ces contacts. "Soit il y a captation illicite de mot de passe ou piratage, soit il y captation des informations sur l'ordinateur utilisé par le salarié en son absence", indique Me Barateau qui dénonce des "méthodes policières" par une "femme toute puissante". La présidente de lassociation, Gatienne Doat, est également deuxième adjointe au maire de Périgueux, Michel Moyrand.