Trombinoscope : juifs, marocains et influents

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Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
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Cette semaine, dans le numéro 604 de TelQuel : Trombinoscope. Juifs, Marocains et influents.

Certains vivent encore au Maroc et incarnent un pan essentiel de notre culture dans sa diversité. D’autres ont émigré sous d’autres cieux, partis s’installer en Israël ou ailleurs. Mais tous sont restés attachés à leur terre d’origine.

+ Nos chroniques : Ta vie en l’air par Fatym Layachi, Décalages par Souleïman Bencheikh, A contre-courant par Omar Saghi, la page Blad Schizo, la section Passion, l’incontournable Zakaria Boualem…

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Cette semaine, dans le numéro 604 de TelQuel : Trombinoscope. Juifs, Marocains et influents.

Certains vivent encore au Maroc et incarnent un pan essentiel de notre culture dans sa diversité. D’autres ont émigré sous d’autres cieux, partis s’installer en Israël ou ailleurs. Mais tous sont restés attachés à leur terre d’origine.

+ Nos chroniques : Ta vie en l’air par Fatym Layachi, Décalages par Souleïman Bencheikh, A contre-courant par Omar Saghi, la page Blad Schizo, la section Passion, l’incontournable Zakaria Boualem…

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Certains vivent encore au Maroc et incarnent un pan essentiel de notre culture dans sa diversité. D’autres ont émigré sous d’autres cieux, partis s’installer en Israël ou ailleurs. Mais tous sont restés attachés à leur terre d’origine.

On célèbre souvent, d’un côté, l’action des MRE pour la valorisation du pays, et de l’autre, la présence juive au Maroc, preuve d’une richesse culturelle et gage de tolérance. Ces louanges cachent en filigrane une injustice : on zoome rarement sur la diaspora juive marocaine. Et pourtant, une poignée d’hommes et de femmes, marocains de naissance, juifs de confession, ont percé à l’étranger : en France, aux Etats-Unis, en Israël et ailleurs. Acteurs culturels, ils manquent rarement à ce devoir tacite, celui de rappeler à leur public qu’ils tirent une partie de leur inspiration de la terre marocaine. Hommes politiques ou de réseaux, ils jouent le rôle de go-between, inscrivent le Maroc dans la dynamique de dialogue entre Israël et la Palestine, font se rencontrer des puissants d’ici et d’ailleurs, quand ils n’activent pas de puissants lobbys pour soutenir le royaume sur la question du Sahara, ou lustrer son image de marque. Si quelques-uns sont célébrés au Maroc, beaucoup d’autres sont complètement ignorés. L’histoire compliquée, et par certains endroits douloureuse, de la communauté juive marocaine y est sûrement pour beaucoup, et le conflit israélo-palestinien n’arrange pas les choses. Pourtant, au plus haut sommet de l’Etat, on ne s’y trompe pas. Et y on est reconnaissant pour les précieux services rendus : plusieurs d’entre eux ont droit au tapis rouge lorsqu’ils débarquent au Maroc, et repartent avec un Wissam accroché au revers de la veste. Activiste pro-palestinien, rabbin, ministre israélien va-t-en-guerre, entrepreneur ou artiste…Galerie des juifs marocains influents.

Marocains avant tout

Qu’ils soient rabbins, politiques ou acteurs associatifs, ils ont préféré rester au Maroc plutôt qu’émigrer en Israël du fait d’un profond attachement à leur pays. Ils militent, dirigent la communauté juive ou l’influent, leur marocanité chevillée au corps.

Sion Assidon  Acteur de la société civile

Pro-palestinien

Son nom est entouré d’une auréole de respect. Né en 1948 à Agadir, il s’est engagé corps et âme à l’extrême gauche et en a payé le prix : en 1973, un an après avoircréé un groupe maoïste, Li nakhdoum chaâb (Au service du peuple), il est jugé et enfermé, pour ne ressortir qu’en 1984 - non sans avoir tenté de s’évader. Il participe à la création de Transparency Maroc au milieu des années 1990, ONG dont les journalistes et militants scrutent chaque rapport ou communiqué avec attention. Son sérieux lui vaut d’être élu au directoire de Transparency International en 2005. Et depuis 2010, ce militant antisioniste anime la branche marocaine de la campagne internationale BDS - pour Boycott, désinvestissment, sanctions- qui pousse à l’exercice d’une pression symbolique, financière et politique sur Israël. Ce faisant, il est à la tête de toutes les manifestations pro-palestiniennes du Maroc. L’aura dont il jouit fait de lui une source incontournable pour les médias ou chercheurs étrangers qui se penchent sur le sujet des juifs maghrébins.

 Yosef Israel  Rabbin

Le juge hébraïque

Ce natif de Tétouan, où il a vu le jour en 1950, est resté au Maroc au moment où une bonne partie des juifs émigraient en Israël. Il rejoint par la suite la France pour des études de droit et une formation de rabbin. A la fin des années 1980, il est nommé magistrat, avant de devenir le grand rabbin de Casablanca. A ce titre, il est presque de toutes les grandes cérémonies officielles qui se déroulent sous la présidence de Mohammed VI. Il est aussi le président de la chambre hébraïque de Casablanca, une des trois chambres du genre au Maroc. Doté d’une grande culture, il départage les justiciables de confession juive sur les questions liées à la famille ou à l’héritage, selon les lois du Talmud. Rabbi Yosef Israel est l’un des rares magistrats juifs salariés du ministère de la Justice.

Robert Assarraf  Historien

L’homme-passerelle

Il a été l’un des plus fidèles collaborateurs du conseiller royal Ahmed Reda Guedira dans les années 1960-1970. La carrière de ce Rbati né en 1936 connaîtra son envol en 1980 quand il est nommé à la tête de l’ONA qu’il dirigera jusqu’en 1995. En plus d’avoir le sens des affaires, Robert Assarraf est un passionné d’histoire qui a écrit de nombreux ouvrages sur les Marocains juifs. Il a notamment publié Mohammed V et les juifs. Libéré des contraintes de son poste de patron de l’ONA, il se lance dans les médias en cofondant en 1997 l’hebdomadaire français Marianne. Il préside aussi le conseil de surveillance de la radio de la communauté juive française Radio Shalom. Robert Assarraf travaille à préserver les liens entre le Maroc et sa diaspora juive à travers le Centre international de recherche sur les juifs du Maroc, créé en 1996. En 1999, il crée l’Union mondiale du judaïsme marocain qu’il préside toujours.

 Maguy Kakon  Femme politique

Citoyenne d’abord

Née à Marrakech en 1953, elle est issue d’une famille bourgeoise installée à Casablanca. En 2007, elle se présente aux élections législatives sous l’étiquette du Parti du centre social (PCS). Une première pour une femme marocaine de confession hébraïque et du jamais vu dans le monde arabe. Malgré les 30 000 voix qu’elle remporte, elle n’a pas pu franchir le seuil électoral nécessaire de 6%. De cette expérience, elle a tiré un livre intitulé Mémoires d’une campagne électorale. Elle tente à nouveau de décrocher un siège de député en se présentant aux élections législatives de 2011. Elle affirme militer pour la défense des laissés pour compte et la mise en place d’un système éducatif efficace. Quant à sa judaïté, Maguy Kakon a toujours déclaré : « Je suis d’abord citoyenne, femme et peut-être juive après ». Mère de quatre enfants, cette conseillère en immobilier, passionnée de cuisine, est l’auteur d’un livre intitulé  La cuisine juive du Maroc de mère en fille .

Monique Elgrishi 

Fondatrice de l’agence Mosaïk

La conseillère des décideurs

Cette Casablancaise dont la famille est originaire d’Essaouira est à la tête d’une des agences les plus influentes du royaume. Mosaïk conseille les structures publiques (ministère de l’Education, Office du tourisme…), des firmes marocaines ou internationales très cotées, en plus de faire dans l’événementiel à portée internationale (Concert de la tolérance, Marrakech du rire…). Elle a l’oreille des décideurs économiques et politiques mais aussi des hommes des médias avec lesquels elle travaille en permanence. Récemment, le wali de Casablanca l’a désignée membre de la commission communication du think tank qu’il vient de créer pour revoir la gestion de la métropole. Elle travaille dans la communication depuis 33 ans, ayant débuté « à une èpoque où on parlait de département de promotion, parrainage et publicité ». Durant sa longue carrière, elle a contribué à l’installation de plusieurs marques au Maroc, et a été une des premières à utiliser la darija dans les campagnes marketing des grandes entreprises.

 André Azoulay  Conseiller royal

L’homme du sérail

Il a commencé dans la presse en lançant, en 1963, un journal économique, Maroc Information. Après trois interpellations et moult tracas, sa publication est définitivement interdite et cet ancien membre du Parti communiste marocain n’a d’autre choix que de s’exiler. Il choisit d’intégrer Paribas où il gravit les échelons jusqu’à devenir directeur en charge de la zone MENA. Un poste qui lui permet de piloter de grandes opérations financières menées au Maroc, dont la plus célèbre est le rachat par Hassan II du groupe ONA (devenu depuis la SNI). Le roi défunt repère André Azoulay à cette occasion et lui propose dès 1986 le poste de directeur général d’une banque publique. Une proposition qu’Azoulay décline. Cinq ans plus tard, le monarque revient à la charge et lui offre cette foi-ci un poste au cabinet royal. Aux côtés de Hassan II et grâce à son carnet d’adresses bien garni, il a œuvré au rayonnement du royaume sur la scène internationale tant sur le plan économique que diplomatique. Depuis l’avènement de la nouvelle ère, sa sphère d’influence a certes rétréci, mais il reste malgré tout un homme de réseau qui a son poids. « Je ne suis ni le juif de cour ni un homme d’influence, je suis juste un militant conscient de la singularité de son pays », nous explique-t-il. Ces dernières années, il met toute son énergie dans la promotion d’un dialogue entre les cultures dont le théâtre est sa ville natale Essaouira. Une ville mythique pour les juifs marocains et dont la résurrection dans les années 1990 lui doit beaucoup ainsi qu’à sa femme, l’écrivaine Katia Brami, elle aussi originaire d’Essaouira.

(...)
 
Et pourtant la marque GUESS qui est la marque favorite des Biatches Maghrébines en Europe, a été crée par deux juifs marocains originaires de Debdou, les frères Marciano LOL

Guess est une bonne marque, pas obligé d'être "biatch" pour l'apprécier. ;)
 
C'est pas parce que t'as vu 2 biatch a gros seins avec, que c'est une marche de biatch.
Ellles portent ce qu'elle veulent, la plupart sont bonne avec.
Par contre je savais pas que c'était marocain
 
C'est pas parce que t'as vu 2 biatch a gros seins avec, que c'est une marche de biatch.
Ellles portent ce qu'elle veulent, la plupart sont bonne avec.
Par contre je savais pas que c'était marocain

Je suis désolé mais Guess c'est un peu Von Dutch, le retour de la suite qui contre-attaque. C'est pas ce qu'on pourrait appeler une marque de lady.
 
tel quel obsédée par les juifs.


après le:
-le juif en nous
-juifs,marocains et influents


après ça sera quoi? les marocains sont tous juifs



ce magazine pue la propagande juive
 
tel quel obsédée par les juifs.


après le:
-le juif en nous
-juifs,marocains et influents


après ça sera quoi? les marocains sont tous juifs



ce magazine pue la propagande juive
Les juifs Marocains ont occupé de postes important au Maroc dans le passé ...Taza par exemple a été gouverné par un Juif , je ne me souviens plus de son nom ...
 
"Certains vivent encore au Maroc et incarnent un pan essentiel de notre culture dans sa diversité. D’autres ont émigré sous d’autres cieux, partis s’installer en Israël ou ailleurs."

=> La terminologie n'est pas exacte... Ce serait plutôt "quelques uns vivent encore au Maroc et l'écrasante majorité ont ont émigré sous d'autres cieux".
Quant à incarner un pan essentiel notre culture dans sa diversité, ca ne saute pas aux yeux...

Faut pas fantasmer, il y a 60 ans les juifs c'était plus de 500.000 individus, maintenant on parle de 5.000 personnes, soit une présence anecdotique, même s'ils continus à avoir certains postes stratégiques.

Le lien des juifs qui ont quitté le maroc va progressivement mais rapidement s'estomper au fur et à mesure des générations (les petits enfants et arrière petits enfants se souviendront à peine qu'ils ont quelqu'un de leur famille qui a vécu au Maroc, sans plus. Au même titre que les juif des USA ou France venus d'Allemagne).
 
ce magazine pue la propagande juive

Honnêtement je préfère qu'on parle de la diaspora juive marocaine dans les magazines vu qu'à la télévision on ne fait que montrer des mousalsalates turques horriblement doublé en darija ou pire (en libanais).

De plus propagande juive n'existe pas, c'est tout comme dire de la propagande musulmane. Propagande islamiste oui, propagande sioniste oui, mais propagande juive cela n'existe pas, tout comme lobby juif, ça existe pas, y'a un tas de juifs orthodoxes qui sont hyper religieux et qui sont très hostiles envers l'état d’Israël (et encore plus depuis que les religieux sont obligés de faire leur service militaire comme tout le monde). D'un autre côté, un tas de personnes ultra-sionistes ne sont même pas religieux. Les amalgames sont dangereux mon ami.

Oui ca dérange si on compare les marocains juifs et les musulmans qui ont immigrés sous d'autre cieux, aucune comparaison. Issus du même pays et de la même culture, pourtant les marocains de confession juifs ce sont :

- 1 prix Nobel de médecine (Baruj Bennaceraf, originaire de Tetouan), spécialistes en nucléaire (Mordechai Vanunu), créateur de mode (Ygal Azrouel, Michele Bohbot, Albert Elbaz, Joe Mimran), personnalités des médias (Jacques Essebagh alias Arthur, Ralph Benmergui, Valérie Benaim, ), acteurs (Emmanuelle Chriqui à Hollywood, Gad Elmaleh, Vincent Elbaz, Aure Atika, Richard Anconina en France, Ronit Elkabetz, Yael Abecassis en Israel), créateur d'entreprises (les frères Marciano pour Guess, Joseph Ettedgui pour la marque de montres "Joseph", Joe Mimran pour la marque "Joe Fresh" et qui a lancé une sous marque de Ralph Lauren "Club Monaco"), des grands financiers (Richard Attias - celui qui a piqué Laetitia à Sarkozy, Marc Lasry un milliardaire et PDG de l'Avenue Capital Group, Maurice Levy le PDG de Publicis), des historiens, des politiciens, etc... Comparés à la diaspora musulmane dont une grande partie se trouve dans les prisons. Je comprends que cela peut facher certaines personnes mais je trouve que ce sont des exemples pour les marocains de confession musulmane car ils ont la niak.

=> La terminologie n'est pas exacte... Ce serait plutôt "quelques uns vivent encore au Maroc et l'écrasante majorité ont ont émigré sous d'autres cieux".
Quant à incarner un pan essentiel notre culture dans sa diversité, ca ne saute pas aux yeux... ).

Il y'a 40 millions de marocains (musulmans et juifs ensemble). A peu près 33 millions vivent au Maroc, et il y'a environ 1 500 000 marocains de confession juive en incluant les deuxième générations. Tu as en gros 7 millions de musulmans marocains qui ont également quittés le Maroc (dont mes parents). Tu voulais quoi, que la minorité éduquée du pays reste dans un pays avec une majorité d'analphabètes ? Ou dans un milieu ou des gens inéduqués les auraient toujours balancés des "tarikat yahoud"? Ou qu'ils vivent dans un système de corruption? Les juifs ont été les premiers à savoir ce que le Maroc post colonial allait être, donc quand les musulmans qui à la base n'avaient pas grand chose dans le crâne pour beaucoup ont commencés a être séduits par les sirènes du panarabisme et que certains ont défoulés leurs colère sur ce qu'il se passait en Palestine en allant casser du juif dans les mellahs, tu rajoute à ca les échos de ce qui se passait dans d'autres pays arabes comme l'Algérie, l'Egypte ou l'Irak + la situation économique du Maroc qui a fait en sorte que les gens ne voulaient pas vivre dans un pays où on leur donnés pas de droits, ben comme beaucoup de musulmans, les juifs sont partis. Mais culturellement parlant ce sont des marocains, ils parlent beaucoup darijja, ils mangent marocains, ils décorent leurs maison à la marocaine, ils écoutent aussi bien de la musique marocaine que des chanteurs orientaux comme Abdelhalim ou Oum Kalthoum. La différence étant qu'ils font la différence entre leur culture personnelle (la culture judéo-marocaine) et le pays dans lequel ils vivent, ce que beaucoup de nos coreligionnaires sont incapables de faire.

Je suis désolé mais qui est le plus marocain entre ces deux diaspora ?

France (première génération, enfants d'immigrés) :

Israel (deuxième génération, petit fils d'immigrés) :
 
Dernière édition:
Il y'a 40 millions de marocains (musulmans et juifs ensemble). A peu près 33 millions vivent au Maroc, et il y'a environ 1 500 000 marocains de confession juive en incluant les deuxième générations. Tu as en gros 7 millions de musulmans marocains qui ont également quittés le Maroc (dont mes parents). Tu voulais quoi, que la minorité éduquée du pays reste dans un pays avec une majorité d'analphabètes ? Ou dans un milieu ou des gens inéduqués les auraient toujours balancés des "tarikat yahoud"? Ou qu'ils vivent dans un système de corruption? Les juifs ont été les premiers à savoir ce que le Maroc post colonial allait être, donc quand les musulmans qui à la base n'avaient pas grand chose dans le crâne pour beaucoup ont commencés a être séduits par les sirènes du panarabisme et que certains ont défoulés leurs colère sur ce qu'il se passait en Palestine en allant casser du juif dans les mellahs, tu rajoute à ca les échos de ce qui se passait dans d'autres pays arabes comme l'Algérie, l'Egypte ou l'Irak + la situation économique du Maroc qui a fait en sorte que les gens ne voulaient pas vivre dans un pays où on leur donnés pas de droits, ben comme beaucoup de musulmans, les juifs sont partis. Mais culturellement parlant ce sont des marocains, ils parlent beaucoup darijja, ils mangent marocains, ils décorent leurs maison à la marocaine, ils écoutent aussi bien de la musique marocaine que des chanteurs orientaux comme Abdelhalim ou Oum Kalthoum. La différence étant qu'ils font la différence entre leur culture personnelle (la culture judéo-marocaine) et le pays dans lequel ils vivent, ce que beaucoup de nos coreligionnaires sont incapables de faire.

Je suis désolé mais qui est le plus marocain entre ces deux diaspora ?

France (première génération, enfants d'immigrés) :

Israel (deuxième génération, petit fils d'immigrés) :

Ok et ?

Tout ce qui tu dis est vrai. Je faisais que constater que l'écrasante majorité est partie (ce qui n'est pas une critique, à te lire, j'ai l'impression que je le leur reproche..), et que progressivement cette diaspora juive perdra de sa "marocanité" (culturelle, linguistique etc.), c'est inéluctable (dans 2-3 générations max).

C'est arrivé aux juifs parti d'Europe de l'est vers les Amériques, aux italiens, aux libano-syriens partis en amérique du sud au début du siècle etc. et c'est une fatalité, cela arrivera aussi aux juifs d'origine marocaine (cela fera alors parti des livres d'histoire).
 
Ok et ?

Tout ce qui tu dis est vrai. Je faisais que constater que l'écrasante majorité est partie (ce qui n'est pas une critique, à te lire, j'ai l'impression que je le leur reproche..), et que progressivement cette diaspora juive perdra de sa "marocanité" (culturelle, linguistique etc.), c'est inéluctable (dans 2-3 générations max).

C'est arrivé aux juifs parti d'Europe de l'est vers les Amériques, aux italiens, aux libano-syriens partis en amérique du sud au début du siècle etc. et c'est une fatalité, cela arrivera aussi aux juifs d'origine marocaine (cela fera alors parti des livres d'histoire).

C'est une question d'éducation, tu ne peux pas généraliser, tu as des "musulmans" né en France et qui se sont tellement assimilés qu'ils n'ont plus rien de marocains, tout comme tu as des juifs qui sont à la deuxième voir troisième génération et qui ont une culture trés marocaine, qui continue à chanter des chants religieux comme à l'époque de l'Andalousie musulmane, qui parlent darija ou le judéo-arabe et qui cuisinent toujours marocains. La culture marocaine c'est un package dont on ne peux pas se séparer par la distance, il faut une reelle volonté de s'acculturer pour t'en défaire. Moi, je suis né en France par contre je parle arabe courament, j'écoute de la musique que les beurs de mon âge n'écouteraient jamais, je connais des beurs qui parlent pas un mot d'arabe, d'autres sont même completement assimilés. J'ai un ami marocain fils de marocains "musulmans" qui s'appelle Erwan et qui n'est pas circoncis par exemple...

Je vis maintenant à Montréal dans lequel il y'a une trés forte communauté juive marocaine, presque équivalente à la communauté musulmane marocaine en terme de nombres, et ils sont super marocains, la seule différence c'est que les juifs, par leur capacités d'adaptation, gardent le meilleur et se débarasse du pire, contrairement à nous. La différence aussi c'est qu'au Canada, vu qu'il y'a pas cet esprit d'intégration/assimilation, les juifs marocains sont d'abord marocains, puis juif, alors qu'en France les sépharades sont "juifs nés au Maroc" ou "juifs dont les parents sont nés au Maroc". D'ailleurs à Montréal quand tu dis "il y'a une famille marocaine qui a emménagé en face de chez moi", tu ne peux pas du tout savoir si ce sont des musulmans ou des juifs, en France, si on te parles d'une famille de marocains, c'est forcément des musulmans.

La vidéo que je t'ai mise en haut, c'est un israelien de 15 ans dont les grand-parents ont immigrés en Israel dans les années 60. C'est pas un beur que tu verrais chanter du Salim Halali..
 
C'est arrivé aux juifs parti d'Europe de l'est vers les Amériques, aux italiens, aux libano-syriens partis en amérique du sud au début du siècle etc. et c'est une fatalité, cela arrivera aussi aux juifs d'origine marocaine (cela fera alors parti des livres d'histoire).

Les juifs d'Europe de l'Est parlent toujours yiddish, ils mangent la même bouffe, il y'en a un tas qui vivent dans leurs communautés avec leurs écoles dans lequel on leur apprends le yiddish et l'hébreu. Les libano-syriens qui vivent en Amerique du Sud, j'en connais qui parlent encore arabe ou qui le comprennent au moins; Shakira est un exemple parfait, la musique arabe inspire ses chansons et sa facon de dansé, elle a un prénom arabe alors que ce sont ses grands parents qui ont immigrés. Les italiens aux USA sont super italiens, comme des acteurs comme DeNiro ou Al Pacino sont devenus célebres? C'est peut être le groupe qui s'est le moins intégré aux USA..
 
Les juifs d'Europe de l'Est parlent toujours yiddish, ils mangent la même bouffe, il y'en a un tas qui vivent dans leurs communautés avec leurs écoles dans lequel on leur apprends le yiddish et l'hébreu.

Tu fais référence à des choses qui se réduisent comme peau de chagrin, et qui sont plus dans le déclin que dans l'accroissement.

Tu prends par exemple les "Yiddishophone" aux USA, avant les années 50 il y en a eut des millions qui sont arrivés d'Europe orientale.
Aujourd'hui on parle de quoi...? A peine 100.000 locuteurs...Et dont le nombre continu de tomber inéxorablement.

Copié collé de wiki...
In the 2000 census, 178,945 people in the United States reported speaking Yiddish at home. Of these speakers, 113,515 lived in New York (63.43% of American Yiddish speakers); 18,220 in Florida (10.18%); 9,145 in New Jersey (5.11%); and 8,950 in California (5.00%). The remaining states with speaker populations larger than 1,000 are Pennsylvania (5,445), Ohio (1,925), Michigan (1,945), Massachusetts (2,380), Maryland (2,125), Illinois (3,510), Connecticut (1,710), and Arizona (1,055). The population is largely elderly: 72,885 of the speakers were older than 65, 66,815 were between 18 and 64, and only 39,245 were age 17 or lower. In the six years since the 2000 census, the 2006 American Community Survey reflected an estimated 15 percent decline of people speaking Yiddish at home in the U.S. to 152,515.


Les libano-syriens qui vivent en Amerique du Sud, j'en connais qui parlent encore arabe ou qui le comprennent au moins; Shakira est un exemple parfait, la musique arabe inspire ses chansons et sa facon de dansé, elle a un prénom arabe alors que ce sont ses grands parents qui ont immigrés.

Ah oui à part dire "Shukran", "Salam'alikoum", elle (shakira) ne parle pas du tout arabe (ni le comprend).

J'ai vécu en Argentine, où selon les statistiques il y a 800 000 personnes d'origine syrio-libanaises (~autant que les marocains en Espagne, avec une population totale argentine proche de celle de l'Espagne)...Et je peux te dire on ne ressent pas du tout qu'il y a 800 000 arabes en argentine.
La vérité c'est que la quasi-totalité ont été assimilés. Seuls la première/deuxième génération comprennent à peu près l'arabe, mais ils sont très minoritaires (la grosse vague d'immigration s'étant fait à la fin du 19e siècle/début du 20e).

Maintenant pour la majorité des arabes d'Amérique du Sud (dont les ancetres sont venus avant les années 50) ca se résume à des vagues souvenirs folkloriques. Un exemple est l'ex-président Carlos Menem (de parents musulmans, mais qui lui s'est converti au catholicisme), pour qui à l'instar de shakira, son "arabité" se résume à la danse du ventre.


Les italiens aux USA sont super italiens, comme des acteurs comme DeNiro ou Al Pacino sont devenus célebres? C'est peut être le groupe qui s'est le moins intégré aux USA..

Encore une fois, tu prends pas forcemment les bons exemples.
Robert de Niro avant de faire ses films ne parlait même pas italien et n'avait d'italien que son nom de famille.
A un point que pour ses premiers films où il tournait en italien, il devait l'apprendre et disait qu'il préférait être doublé.

La plupart des italiens qui ont émigrés aux US, au Brésil ou en Argentine (dont 1/3 de la population est de d'ascendance italienne), n'ont pas enseignés l'italien à leur enfant, et se sont rapidement assimilés à leur pays d’accueil.
De Rudy Guliani à Lady Gaga en passant par Nancy pelosi, on peut pas dire que leur "italianité" soit marquante.


Mais c'est exactement ce qui va arriver avec le temps aux marocains de l'étranger (indépendamment qu'ils soient juifs ou musulmans au passage..). La différence c'est qu'effectivement des musulmans marocains il en reste beaucoup au maroc (qui parleront toujours le darija, l'arabe, le berbere - quoique sur ce dernier j'ai qq doutes ^^), tandis que les juifs marocains qui sont presque tous partis, ils seront progressivement assimilés dans leur pays d'adoption, et les juifs marocains deviendront "anecdotiques" dans l'identité marocaine.
 
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