Trop de publicité après le ftour!

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Kenitri59
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Ici des articles que j'ai trouvé sur internet sur ce sujet

Ramadan : L'indigestion publicitaire de la télévision marocaine

Il est 19h23, al adhan ou l’appel à la prière retentit. Après une après-midi de préparation de harira, de pâtisseries et gourmandises diverses, voilà toute la famille autour de la table bien garnie du f’tour, les yeux rivés sur l’écran. Ils attendent tous la caméra cachée et autres sitcoms pour se détendre les zygomatiques. Sauf que le florilège des séquences publicitaires gâche tout plaisir à regarder sa télé jusqu'à gâter la qualité des émissions ramadanesques.

Outre les publicités d’enseignes de nourriture, qui semblent justifiées aux yeux du téléspectateur pendant ce mois de jeûne, enseignes de grande distribution, concessionnaires auto, et promoteurs immobiliers se bousculent sur l’écran télévisé dès l’appel à la prière du Maghrib.

De la pub, en veux-tu en voilà…

Si l’annonceur se frotte les mains, le téléspectateur quant à lui est exaspéré. « Ils annoncent le thème de la caméra cachée, et il faut qu’on subisse ensuite 10 minutes de publicités, et quand enfin ils remettent l’émission, on a oublié de quoi il s’agit ». Dix minutes de publicité, c’est à peine exagéré. En chronométrant les séquences publicitaires à partir de l’heure du f’tour, on obtient facilement entre 22 et 26 minutes de publicité pendant l’heure suivant l’appel à la prière.

Or, les deux chaînes nationales ne sont pas autorisées à dépasser 18 min de pub par heure pendant le ramadan. Chose exceptionnelle puisque la durée maximale en temps normal est de 14 minutes par heure, et la durée moyenne annuelle plafonnée à 8 minutes par heure. Sur le cahier des charges de 2M, article 15, on peut lire qu’une « période d’au moins vingt minutes, qui peut être réduite à quinze minutes pendant le mois de Ramadan, doit s’écouler entre deux interruptions successives à l’intérieur d’une même émission. » Pourtant, on peut facilement constater que cette clause n’est, elle non plus, pas respectée. Par exemple, dès le lancement de la caméra cachée sur 2M, qui dure entre 15 et 20 secondes, une séquence publicitaire de 4min en moyenne tombe comme un cheveu dans la harira, alors que la totalité de l'émission dure moins de 10 minutes. Les dépassements sont manifestes.
Que fait la HACA ?
« Pour ramadan 2010, nous avons constaté que les opérateurs ont globalement respecté les quotas, les dépassements enregistrés étaient de quelques secondes seulement », nous informe Khalid El Ouaryi, responsable communication à la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Et qu’en est-il de ramadan 2011 ? « Nous attendrons encore quelques jours avant de réagir » poursuit-il. Chaque année, la HACA effectue un rapport d’étape vers la mi-ramadan, et un deuxième rapport, définitif, à la fin du mois sacré. « Si à ce moment là, on constate des dépassements, il y aura des sanctions bien sûr » promet Khalid El Ouaryi. Ces sanctions sont généralement pécuniaires. Sur les cahiers des charges de la SOREAD 2M et celui de la SNRT, -article 50, sur celui de 2M et article 166 pour la SNRT-, on peut lire que « lorsque le manquement génère indûment un profit à la société, la Haute Autorité peut fixer une pénalité pécuniaire équivalente au maximum à deux fois le profit indûment tiré ».
En attendant la décision de la HACA, les téléspectateurs font la soupe à la grimace devant cette indigestion publicitaire.

Yabiladi
 
Harira double recharge pour les fils de pub...

Des pubs qui démarrent 2 minutes à peine après le début d'une émission, de la publicité déguisée transformée en contenu, que fait la HACA ?

On a longtemps chahuté les chaines du pôle public sur la médiocrité de leur programmation pendant le ramadan. Feuilletons étrangers achetés « au rabais » et diffusé à tout va, sketchs et comédies aux scénarios de bas étage… il faut dire qu’il n’est pas facile de satisfaire tout le monde pendant ce mois où le temps passé devant le petit écran augmente significativement.[...]

Tout va donc pour le mieux ? C’est trop dire, beaucoup trop dire. Depuis quelques années, le ramadan représente pour les chaines de télévision à la fois un défi en termes de programmation mais également une aubaine publicitaire. Les recettes dégagées de ce mois, qui n’a réellement de sacré que la propension des Marocains à s’empiffrer au delà du raisonnable, peuvent représenter jusqu’à 20% du chiffre d’affaire annuel publicitaire de nos télévisions. Thé, Café, lessive, électroménager, automobile, immobilier, télécoms… tout y passe. On n’y trouverait pas à redire si le temps réservé à ces capsules publicitaires était intelligemment imparti. Mais que penser lorsqu’une plage de 5 min de publicité est programmée alors qu’un feuilleton ou une comédie vient de démarrer il y a à peine 2 min et que le scénario se répète trois à quatre fois par émission ? Que penser encore de cette « tournée des plages » gracieusement proposée par un opérateur télécom où des employés de la chaine nous montrent des gamins en train de s’ébattre sur des plateformes gonflables aux couleurs de l’opérateur et des soirées musicales offertes par le même opérateur, le tout avec le logo de la société qui apparaît clairement et de manière répétitive ? S’agit-il d’un contenu ou de publicité ? Dans le premier cas, il y a conflit d’intérêt, puisque l’on fait de la publicité déguisée et, pire, des salariés de la chaine participent à cette publicité. Dans le deuxième cas, il faudrait clairement signaler qu’il s’agit de publicité, ce qui n’est pas le cas ?

Enfin -et je vous invite à le remarquer- même la traditionnelle petite séance de musique andalouse qui était programmée juste après l’annonce de la rupture du jeune a disparu. Que l’on soit rifain, berbère, doukkali, saharaoui, fassi ou rbati, cet intermède musical était porteur d’une symbolique liée au ramadan. Au lieu de cela, et à peine l’écho du « laaa ilaaaha illa llah » résonne-t-il encore dans nos oreilles, c’est le flot de pub qui se déverse dans nos cerveaux qui assimilent harira et minutes de recharges gratuites dans une belle harmonie d’abrutissement.

Les chaines s’évertueront sans doute à nous expliquer qu’elles sont tenues par un cahier des charges qu’elles respectent à la lettre en terme d’écrans publicitaires, que des études sérieuses et menées par des experts ont démontré que Al Ala patati, patata… ils nous reste un sentiment amer, celui d’être pris pour des fils de pub pour paraphraser autrement ce cher Jacques Séguéla. Fils de pub idiots et béats, parce que nous ne valons visiblement pas autre chose. Que fait la HACA ? Un peu de respect s’il vous plaît.

Fadel Agoumi.

http://www.lavieeco.com/news/societe/harira-double-recharge-pour-les-fils-de-pub...-20119.html
 
La plupart des familles marocaines regardent la telé-poubelle marocaine rien que pour attendre la camera cachée dyal hadak weld l7ram :D .....bref c'est leurs seule et unique occasion pour nous bombarder avec leurs conneries .
 
La france priviligie des publicité belles à voir , voitures , modernité ect au Maroc c'est ou une pub pour Lesieur ou Doha , on vous laisse beaucoup de choix ...--'
 
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