Le 5 septembre 2012, un quadruple meurtre a eu lieu sur un parking forestier de la commune de Chevaline, en Haute-Savoie. Trois membres de la famille Al-Hilli et un cycliste, Sylvain Mollier, ont été exécutés de sang-froid. Seules les deux fillettes de la famille britannique d’origine irakienne ont survécu : l’une cachée, l’autre laissée pour morte.
Malgré de nombreuses investigations, l’enquête s’est enlisée dans des pistes variées sans qu’aucune ne soit véritablement concluante. Face à cette impasse, le pôle cold case de Nanterre a repris le dossier, sous la direction de la juge Sabine Kheris, qui a ordonné une reconstitution des faits en octobre dernier sur une base militaire en région parisienne.
Autre élément troublant : l’arme du crime, un Luger P06, connue pour être peu fiable. Cette caractéristique exclurait la piste d’un tueur à gages, car l’arme s’est enrayée au moment du drame, empêchant potentiellement le meurtrier de tuer les fillettes.
Avec ces nouveaux éléments, la thèse d’un militaire ayant "vrillé" semble désormais privilégiée par les enquêteurs, comme l’expliquent nos confrères. Le rythme des tirs, 21 coups en seulement 90 secondes avec trois chargeurs, témoigne d’une maîtrise qui ne peut être que le fruit d’un entraînement intensif.
Malgré de nombreuses investigations, l’enquête s’est enlisée dans des pistes variées sans qu’aucune ne soit véritablement concluante. Face à cette impasse, le pôle cold case de Nanterre a repris le dossier, sous la direction de la juge Sabine Kheris, qui a ordonné une reconstitution des faits en octobre dernier sur une base militaire en région parisienne.
21 coups en seulement 90 secondes avec trois chargeurs
Si cette reconstitution était restée confidentielle jusqu’ici, Le Parisien a révélé ce mardi 4 février qu’elle avait permis d’affiner l’enquête. Un expert en balistique aurait identifié une méthode de tir très particulière, propre à une formation spécialisée. D’après le quotidien francilien, cette technique est enseignée notamment dans les forces spéciales suisses.Autre élément troublant : l’arme du crime, un Luger P06, connue pour être peu fiable. Cette caractéristique exclurait la piste d’un tueur à gages, car l’arme s’est enrayée au moment du drame, empêchant potentiellement le meurtrier de tuer les fillettes.
Avec ces nouveaux éléments, la thèse d’un militaire ayant "vrillé" semble désormais privilégiée par les enquêteurs, comme l’expliquent nos confrères. Le rythme des tirs, 21 coups en seulement 90 secondes avec trois chargeurs, témoigne d’une maîtrise qui ne peut être que le fruit d’un entraînement intensif.
Tuerie de Chevaline : l’identité du tueur bientôt connue ? Selon de nouvelles révélations, il s’agit d’un ex-militaire "fou" des forces spéciales suisses ayant agi sans mobile
Une nouvelle reconstitution des faits a permis d’affiner l’enquête.
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