Tumai, le village qui a banni les hommes

madalena

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salam

Les femmes de Tumai
A Tumai, au Kenya, les femmes ont choisi de vivre entre elles. Depuis 2001, elles s’attachent à construire une vraie démocratie participative, 100 % féminine. Pour avoir la paix, loin des lourdeurs machistes du pays.

Rituel
Une fois par mois, les dames de Tumai se rendent dans la montagne pour pratiquer l’un des plus vieux rituels de l’ethnie samburu. En habits de fête, le groupe verse dans la rivière sacrée du lait de chèvre. Et chante pour se concilier les « esprits de la nature », faire venir la pluie et sauvegarder le bétail du village.

Fortifications
Lors de la sécheresse de 2003, les femmes de Tumai avaient perdu toutes leurs vaches. Elles possèdent désormais des troupeaux de chèvres, et ont édifié, autour de leurs huttes en terre et bouse séchée, des fortifications faites de branches d’acacias. Le but : protéger les animaux, et elles-mêmes, des visites nocturnes. Celles des hyènes curieuses, des lions chapardeurs ou… des hommes empressés.


Démocratie participative
Depuis sa création en 2001, la communauté des femmes de Tumai pratique une démocratie 100% « participative ». Vendre une poule, acheter des cotonnades à Archers Post, la bourgade voisine, envoyer des enfants à l’école primaire… Toutes les décisions qui engagent l’ensemble des habitantes sont soumises, après débats et lors de l’assemblée générale, au vote à la majorité et à main levée.

Hors du village
Les femmes de Tumai ne sont pas des Amazones pures et dures. Les relations sexuelles existent, mais sont vécues à l’extérieur du village.

Savane
Sous un ciel immense, la savane est plate et sèche comme un coup de trique. Pour les habitantes de Tumai, c’est l’horizon de la liberté.

Maquillage
La fête, loin de la violence des hommes… Lors des rituels, certaines femmes se couvrent le visage d’une graisse rougie par des pigments.

Colliers
Autrefois créés avec des bijoux venus d’Inde via Zanzibar, les colliers sont aujourd’hui faits de perles en plastique et de fils de fer.

Toilette
Après avoir effectué tous les travaux agricoles du village, les citoyennes de Tumai font leur toilette au bord de la rivière.

Communication
Chili (avec l’un de ses frères) utilise un téléphone portable relayé par l’antenne militaire britannique située à proximité.

Du provisoire au durable
A leur arrivée, certaines femmes du village percevaient Tumai comme une retraite provisoire. Beaucoup y sont restées pour offrir une nouvelle vie à leurs filles. L’excision a été bannie de la communauté. Toutes les adultes ont connu cette coutume qu’elles considèrent comme barbare.
 

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madalena

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Divorcée
Toutes les femmes de Tumai en ont fini avec leurs histoires personnelles. La règle a été adoptée à l’unanimité : chaque candidate à l’intégration dans le village doit avoir divorcé.

Le rituel de la chèvre
A la tombée de la nuit, les femmes égorgent une chèvre en notre honneur. Le sang de la bête est censé donner de la force pendant deux jours.

Un cérémonial religieux
La cuisson de la chèvre fait l’objet d’un cérémonial religieux. Réunies autour du feu, les femmes entonnent, en swahili, des chants d’espérance. Bien qu’officiellement chrétienne, leur spiritualité perpétue les croyances animistes de leurs ethnies. « Que la pluie apporte la joie et l’abondance. Que la nature nous prodigue ses richesses. » Reprises en cœur, les paroles montent dans la nuit.

Le sort des hommes
Les enfants mâles doivent quitter Tumai à 16 ans. Ils ont le droit d’y revenir pour rendre visite à leur mère ou y passer la nuit, mais ne peuvent y habiter tout au long de l’année. Seuls deux jeunes, âgés de 18 ans, restent au village où ils font office de gardiens. Leur mission : protéger la communauté, une fois la nuit tombée, des animaux sauvages de la savane.

Enfant
Seule l’école primaire est assurée dans le village. Les enfants ne doivent partir en ville que pour suivre le reste de leurs études.
 

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Scolarité
A l’écart des cases, des voix discordantes d’enfants s’échappent d’une bâtisse en forme de dôme végétal. A l’intérieur, le toit et les murs ajourés tamisent la lumière. Antonietta, 25 ans, fait répéter aux élèves des mots en anglais et en swahili. Assis en tailleur, les enfants lèvent les yeux puis tracent avec leurs doigts les lettres dans la terre sablonneuse. Chacun écrit puis efface son travail, d’un revers de la main.

Commerce
Les familles fabriquent colliers et bracelets, statues de bois décoré, bijoux de bronze et de fer. Parfois, des touristes s’arrêtent dans la boutique qui marque l’entrée du village. Sur chaque vente, 90% de la somme recueillie vont à celle qui a créé l’objet et 10% sont versés à la caisse de la communauté pour financer des soins de santé ou des études secondaires pour les enfants.

Situation actuelle
Depuis les récentes émeutes de décembre 2007 au Kenya, les femmes de Tumai, qui vivent essentiellement de la vente de leur artisanat, se trouvent dans une situation désespérée. En effet, la situation instable du pays a découragé de nombreux touristes de visiter le pays. Sans eux, pas d’argent ni de nourriture.

Les lionnes de la brousse
Les femmes assument seules l’ensemble des charges de la vie quotidienne, y compris les tâches normalement attribuées aux hommes, comme la construction des cases ou la chasse. A Archers post, le village tout proche, les hommes parlent avec ironie des « lionnes de la brousse ». Pourtant, elles leur inspirent le respect.

http://photo.geo.fr/tumai-le-village-qui-a-banni-les-hommes-15413#savane-271637
 

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salam

Les femmes de Tumai
A Tumai, au Kenya, les femmes ont choisi de vivre entre elles. Depuis 2001, elles s’attachent à construire une vraie démocratie participative, 100 % féminine. Pour avoir la paix, loin des lourdeurs machistes du pays.

Rituel
Une fois par mois, les dames de Tumai se rendent dans la montagne pour pratiquer l’un des plus vieux rituels de l’ethnie samburu. En habits de fête, le groupe verse dans la rivière sacrée du lait de chèvre. Et chante pour se concilier les « esprits de la nature », faire venir la pluie et sauvegarder le bétail du village.

Fortifications
Lors de la sécheresse de 2003, les femmes de Tumai avaient perdu toutes leurs vaches. Elles possèdent désormais des troupeaux de chèvres, et ont édifié, autour de leurs huttes en terre et bouse séchée, des fortifications faites de branches d’acacias. Le but : protéger les animaux, et elles-mêmes, des visites nocturnes. Celles des hyènes curieuses, des lions chapardeurs ou… des hommes empressés.


Démocratie participative
Depuis sa création en 2001, la communauté des femmes de Tumai pratique une démocratie 100% « participative ». Vendre une poule, acheter des cotonnades à Archers Post, la bourgade voisine, envoyer des enfants à l’école primaire… Toutes les décisions qui engagent l’ensemble des habitantes sont soumises, après débats et lors de l’assemblée générale, au vote à la majorité et à main levée.

Hors du village
Les femmes de Tumai ne sont pas des Amazones pures et dures. Les relations sexuelles existent, mais sont vécues à l’extérieur du village.

Savane
Sous un ciel immense, la savane est plate et sèche comme un coup de trique. Pour les habitantes de Tumai, c’est l’horizon de la liberté.

Maquillage
La fête, loin de la violence des hommes… Lors des rituels, certaines femmes se couvrent le visage d’une graisse rougie par des pigments.

Colliers
Autrefois créés avec des bijoux venus d’Inde via Zanzibar, les colliers sont aujourd’hui faits de perles en plastique et de fils de fer.

Toilette
Après avoir effectué tous les travaux agricoles du village, les citoyennes de Tumai font leur toilette au bord de la rivière.

Communication
Chili (avec l’un de ses frères) utilise un téléphone portable relayé par l’antenne militaire britannique située à proximité.

Du provisoire au durable
A leur arrivée, certaines femmes du village percevaient Tumai comme une retraite provisoire. Beaucoup y sont restées pour offrir une nouvelle vie à leurs filles. L’excision a été bannie de la communauté. Toutes les adultes ont connu cette coutume qu’elles considèrent comme barbare.
Être une femme dans beaucoup de pays c est pas facile.
 

ELMORITANI

Aka tonystark
VIB
Pour un séjour touristique entre parenthèses, c'est à dire genre départ en terre inconnue, je signe mais pour 3 jours. Lol.

C'est pour cela que ces peuples sont inscrits au patrimoine mondial, pour qu'on puisse aller les mater comme des babouins en cage, pendant que l'on pille leurs richesse.

c'est comme les Masai, ils sont beaux, mais qu'ils sont aussi en retard les pauvres.

Faut bien se préserver un petit coin sauvage pour évacuer le brun out.

Ps: je ne dit pas ça pour toi, ne le prend surtout pas pour toi
 
A

AncienMembre

Non connecté
mouai ... je vois pas trop le but mais bon


dc si j ai bien compris les garçons doivent partir a 16 ans ... ok
et les filles ? elles sont obligées de rester au village des femmes ou bien si elles veulent se marier et vivre avec leur mari elles doivent partir ?

si toutes les femmes sont divorcées ( c est ce qui est écrit ) , elles ne se reproduisent plus ... dc on vire les garçons , les filles doivent soit rester celib soit partir pour se marier , c est voué a l echec leur truc

a moins de faire des enfants hors mariage , des divorcées qui se servent des hommes juste pour se reproduire et se proteger la nuit ....

j aime pas trop ce concept , mais bon , si elles sont heureuses comme ça ...et les hommes elles ont demandé leur avis au fait ?

bref lol
 
mouai ... je vois pas trop le but mais bon
Ben le but c'est de vivre loin du pouvoir néfaste des hommes. Incroyable hein?
si toutes les femmes sont divorcées ( c est ce qui est écrit ) , elles ne se reproduisent plus ... dc on vire les garçons , les filles doivent soit rester celib soit partir pour se marier , c est voué a l echec leur truc
Si...elles se reproduisent en rencontrant des hommes à l'extérieur du village. Apparemment certains hommes ici n'ont pas qu'un problème de pouvoir, mais de lecture aussi :D
a moins de faire des enfants hors mariage
Voilà tu as compris!!! Clap clap clap. Les Tumaï d'occident sont les Françaises pour les naissances hors mariage:D
"56% des enfants français naissaient hors mariage, 55% en Suède, contre à peine 41% aux Etats-Unis, 27% au Canada, et seulement 5% en Israël."
http://rue89.nouvelobs.com/2014/04/...reinvente-famille-selon-les-americains-251653

j aime pas trop ce concept
Les femmes de Tumaï sont bouleversées par ton avis. C'est sûr ^^
MDR!!!!
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Tumai, le seul endroit au monde qui ne connaît ni violence, ni délinquance,.. Un monde sans homme, quoi.
Si c’était une petite communauté de moines vivant loin de tout et dans le dénuement, « on » les accuserait d’être misogyne au lieu de les saluer comme une petite communauté où ne règne aucune violence. Et si on faisait la conclusion « un monde sans femmes, quoi », on peut imaginer le déferlement des commentaires qui suivraient.

L’hypocrisie féministe en action …
 
Si c’était une petite communauté de moines vivant loin de tout et dans le dénuement, « on » les accuserait d’être misogyne au lieu de les saluer comme une petite communauté où ne règne aucune violence. Et si on faisait la conclusion « un monde sans femmes, quoi », on peut imaginer le déferlement des commentaires qui suivraient.

L’hypocrisie féministe en action …
Tu as raison,
Finalement tirons la conclusion que nous devons vivre séparés. dès qu'il voit sa femelle, le mâle sapiens est sujet à une poussée soudaine de testostérone qui lui procure alors un fort désir de lutte de pouvoir pour mieux la séduire. Séparons le de sa (ses) femelle(e)
 
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