Le Maure
Taza avant Gaza
TUNIS (AP) Alors que son régime est taxé par plusieurs organisations non gouvernementales et partis d'opposition d'accuser un déficit démocratique, le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a décidé lundi l'organisation de "débats francs et ouverts" devant être diffusés par la télévision nationale.
La décision a été annoncée à l'issue d'une entrevue entre le chef de l'Etat et son premier ministre Mohamed Ghannouchi.
Selon l'agence officielle TAP, l'initiative vise à "promouvoir les tribunes de communication et d'élargir la sphère de la couverture médiatique au sujet de la chose publique".
Son objet est "d'être à l'écoute des préoccupations des intervenants dans tous les secteurs et de répondre à leurs requêtes".
Les débats auront lieu à l'occasion de "rencontres périodiques réunissant les ministres et les différentes parties concernées dans leurs domaines de compétence".
La TAP ne précise pas si les dossiers politiques seront abordés dans ces espaces et si les organisations et partis considérés "radicaux" y seront impliqués.
Jusqu'ici, la chaîne publique "Tunis 7" diffusait épisodiquement des tribunes sur des sujets d'actualité où généralement un seul son de cloche prévaut.
La Tunisie négocie actuellement l'octroi par l'Union européenne d'un "statut avancé" qui prévoit un dialogue politique approfondi englobant "sans tabous" les questions des droits de l'Homme et les libertés fondamentales.
AP
Nouvel Observateur
La décision a été annoncée à l'issue d'une entrevue entre le chef de l'Etat et son premier ministre Mohamed Ghannouchi.
Selon l'agence officielle TAP, l'initiative vise à "promouvoir les tribunes de communication et d'élargir la sphère de la couverture médiatique au sujet de la chose publique".
Son objet est "d'être à l'écoute des préoccupations des intervenants dans tous les secteurs et de répondre à leurs requêtes".
Les débats auront lieu à l'occasion de "rencontres périodiques réunissant les ministres et les différentes parties concernées dans leurs domaines de compétence".
La TAP ne précise pas si les dossiers politiques seront abordés dans ces espaces et si les organisations et partis considérés "radicaux" y seront impliqués.
Jusqu'ici, la chaîne publique "Tunis 7" diffusait épisodiquement des tribunes sur des sujets d'actualité où généralement un seul son de cloche prévaut.
La Tunisie négocie actuellement l'octroi par l'Union européenne d'un "statut avancé" qui prévoit un dialogue politique approfondi englobant "sans tabous" les questions des droits de l'Homme et les libertés fondamentales.
AP
Nouvel Observateur