Des grèves, déclenchées en signe de protestation contre des mesures gouvernementales ou pour des revendications sociales, paralysaient mercredi plusieurs secteurs dactivité en Tunisie.
Les magistrats tunisiens sont entrés en "grève ouverte" depuis mardi dans tous les tribunaux du pays pour exiger la révision dune mesure de révocation prise par le ministre de la Justice à lencontre de 82 magistrats soupçonnés de corruption sous le régime de lancien président Ben Ali.
La présidente du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), Raoudha Laâbidi, conteste cette mesure quelle juge contraire à lindépendance de la justice.
"La révocation des magistrats est contraire aux fondements de la justice transitionnelle qui exigent de révéler la vérité au peuple et de juger ceux qui ont violé les droits, tout en garantissant des jugements équitables et surtout le droit à la défense", fait valoir un communiqué du SMT.
Face à laugmentation du coût de la vie, la contestation sociale touche dautres secteurs, tels ceux de léducation et de la santé publique.
Les instituteurs, les médecins hospitalo-universitaires et des agents de la justice ont déclenché un débrayage de deux jours à partir de mercredi pour revendiquer une amélioration de leur situation sociale.
Des grèves générales sont annoncées dans les prochains jours dans des régions de lintérieur, notamment à Jendouba et le Kef du nord-ouest du pays pour protester contre les conditions de vie précaires et le taux de chômage élevé qui y prévalent.
Pour remédier au déséquilibre dont souffrent les régions marginalisées, le gouvernement a adopté un programme économique et social prévoyant le lancement dun grand nombre de projets de développement en faveur de ces zones.
Houcine Abassi, le secrétaire général de la principale centrale syndicale, lUGTT, a néanmoins fait état de lannulation de certaines grèves à la suite daccords sur des majorations salariales conclus avec le gouvernement.
Il a précisé que les négociations allaient se poursuivre en vue de répondre aux revendications des travailleurs, en dépit de la situation difficile que traverse le pays en raison des troubles qui ont accompagné le soulèvement populaire qui a fait chuter le régime de Ben Ali.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article128139
Les magistrats tunisiens sont entrés en "grève ouverte" depuis mardi dans tous les tribunaux du pays pour exiger la révision dune mesure de révocation prise par le ministre de la Justice à lencontre de 82 magistrats soupçonnés de corruption sous le régime de lancien président Ben Ali.
La présidente du Syndicat des magistrats tunisiens (SMT), Raoudha Laâbidi, conteste cette mesure quelle juge contraire à lindépendance de la justice.
"La révocation des magistrats est contraire aux fondements de la justice transitionnelle qui exigent de révéler la vérité au peuple et de juger ceux qui ont violé les droits, tout en garantissant des jugements équitables et surtout le droit à la défense", fait valoir un communiqué du SMT.
Face à laugmentation du coût de la vie, la contestation sociale touche dautres secteurs, tels ceux de léducation et de la santé publique.
Les instituteurs, les médecins hospitalo-universitaires et des agents de la justice ont déclenché un débrayage de deux jours à partir de mercredi pour revendiquer une amélioration de leur situation sociale.
Des grèves générales sont annoncées dans les prochains jours dans des régions de lintérieur, notamment à Jendouba et le Kef du nord-ouest du pays pour protester contre les conditions de vie précaires et le taux de chômage élevé qui y prévalent.
Pour remédier au déséquilibre dont souffrent les régions marginalisées, le gouvernement a adopté un programme économique et social prévoyant le lancement dun grand nombre de projets de développement en faveur de ces zones.
Houcine Abassi, le secrétaire général de la principale centrale syndicale, lUGTT, a néanmoins fait état de lannulation de certaines grèves à la suite daccords sur des majorations salariales conclus avec le gouvernement.
Il a précisé que les négociations allaient se poursuivre en vue de répondre aux revendications des travailleurs, en dépit de la situation difficile que traverse le pays en raison des troubles qui ont accompagné le soulèvement populaire qui a fait chuter le régime de Ben Ali.
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