Tunisie: fragilité du système sécuritaire et le tourisme

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Après le Canada et la Suisse qui ont demandé à leurs ressortissants, via des communiqués, de faire preuve d’une grande prudence lorsqu’ils se rendent en Tunisie, à cause de la “fragilité du système sécuritaire”, la Belgique en fait de même.

Le site de la diplomatie belge indique que les voyages dans les zones frontalières tunisiennes avec la Libye sont déconseillés (possibilité d’incidents impliquant des armes).

Le même communiqué dit que les chemins d’accès sont parfois bloqués aux environs de villes et villages et les forces de l’ordre doivent parfois intervenir. Surtout les personnes qui voyagent vers l’intérieur du pays doivent bien s’informer (par exemple par l’intermédiaire de leur tour-opérateur ou par l’intermédiaire des médias) et absolument éviter les lieux où se produisent ces incidents. Les rassemblements et manifestations dans les villes et villages – qui dans certains cas sont accompagnés de violences– doivent également être évités.

La situation sécuritaire dans les régions touristiques côtières semble normalisée, mais des incidents isolés sont toujours possibles (blocage de routes, …).

Ces mises en garde ne semblent pas inquiéter outre mesure notre gouvernement qui les trouve parait-il exagérées

http://www.espacemanager.com/politi...appelle-ses-ressortissants-a-la-prudence.html
 
Tunisie : «Tunis n’est pas Kaboul», dixit le ministre du Tourisme Publié le jeudi 31 mai 2012 lu 182 fois

Le ministre tunisien du tourisme Elyes Fakhfakh a estimé que l’attaque menée par des salafistes contre un petit hôtel à Jendouba (nord-ouest de la Tunisie) constitue un acte isolé. «Les salafistes (qui n' ont jusque-là épargné les établissements touristes, NDLR) ) ont franchi un pas, mais c'est un acte isolé, qui relève davantage d'un problème entre le propriétaire de l'hôtel visé et les salafistes locaux», a-t-il affirmé , cité par le journal français Les Echos. « Il faut rester vigilant, nous prenons toutes les mesures de sécurité. Mais, comme partout, il y a toujours un risque d'acte isolé », rétorque Elyes Fakhfakh.

Le ministre reconnaît, toutefois, que l’activisme salafiste nuit à l’image du pays, tout en mettant en garde contre les clichés réducteurs. « Cela nuit énormément à l'image de la Tunisie, mais le risque serait de réduire la Tunisie à ce mouvement. Nous ne sommes pas à Kaboul ! C'est comme si on réduisait l'Angleterre aux hooligans ! Sur 11 millions de personnes, le pays compte 7 000 à 8000 salafistes, dont près d'un millier de djihadistes », a-t-il précisé.


http://www.tourismag.com/articles/2...pas-kaboul-dixit-le-ministre-du-tourisme.html
 
C'est incompréhensible que des pays prennent ce genre de décisions sur la base d'actes isolés. Mais bon au gouvernement de faire son travail et de faire en sorte que ces salafistes qui n'ont rien à voir avec la Tunisie se calment un peut.
 
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