TUNIS (AP) — Le président tunisien Moncef Marzouki a mis en garde lundi contre toute tentative de déstabilisation du pays et de recours à la violence pour des raisons idéologiques, une allusion claire aux salafistes de plus en plus actifs ces derniers temps.
"Il ne sera toléré à quiconque d'imposer ses opinions par la violence, de traiter autrui de mécréant et de porter atteinte à tout citoyen tunisien pour ses choix idéologiques ou politiques quels qu'ils soient", a-t-il averti.
Cette prise de position survient après "l'outrage" fait au drapeau national à la Faculté des lettres et des sciences humaines de la Manouba, près de Tunis, provoquant de vives réprobations dans toute la classe politique et la société civile.
Le 9 mars dernier, un salafiste était monté sur le toit du bâtiment, avant de décrocher le drapeau tunisien pour le remplacer par une bannière noire, emblème des islamistes radicaux, sur laquelle était inscrite par la profession de foi musulmane. Une étudiante, Khaoula Rachidi, a alors escaladé l'édifice pour remettre le drapeau, devenant "une héroïne nationale".
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http://www.challenges.fr/monde/2012...e-marzouki-apres-des-troubles-salafistes.html
"Il ne sera toléré à quiconque d'imposer ses opinions par la violence, de traiter autrui de mécréant et de porter atteinte à tout citoyen tunisien pour ses choix idéologiques ou politiques quels qu'ils soient", a-t-il averti.
Cette prise de position survient après "l'outrage" fait au drapeau national à la Faculté des lettres et des sciences humaines de la Manouba, près de Tunis, provoquant de vives réprobations dans toute la classe politique et la société civile.
Le 9 mars dernier, un salafiste était monté sur le toit du bâtiment, avant de décrocher le drapeau tunisien pour le remplacer par une bannière noire, emblème des islamistes radicaux, sur laquelle était inscrite par la profession de foi musulmane. Une étudiante, Khaoula Rachidi, a alors escaladé l'édifice pour remettre le drapeau, devenant "une héroïne nationale".
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