Tunisie :Plus de 50 morts à Kasserine Thala, Feriana, Regueb, Meknassi

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De violents affrontements se sont poursuivis entre la nuit de samedi et ce dimanche matin ayant entrainé plus de 50 morts dans les villes de Thala (16), Kasserine (22), Meknassi (2), Feriana (1) et Reguab (8). Les forces spéciales et des milices parallèles (escadrons de la mort) ont utilisé des balles réelles pour venir à bout des manifestations qui ont duré jusqu’à l’aube de la matinée d’aujourd’hui. Des témoins sur place ont qualifié ce qui s’est passé de « massacre des civils. ». Les forces spéciales ont tiré sur les cortèges funèbres et empêché les cérémonies d'ensevelissements.
Kalima a appris que la police a tiré à balles réelles sur le cortège funèbre d’un manifestant tué par balles, obligeant à l’abandon du cercueil de ce dernier sur la route menant au cimetière. Des sources ont déclaré que le nombre de morts définitif n’a pas pu être déterminé. Néanmoins vingt deux personnes auraient été tuées par les forces de l'ordre durant les affrontements d’hier à Kasserine. A la cité Ennour dans la ville de kasserine, cinq manifestants ont été tués. Il s’agit de Raouf Bouzidi, Salah al Fridhi, Mounir Mbarki, Mohammed Lassoudi et Abdelkader Boulaabi. Dans la cité Ezouhour, trois personnes sont mortes. L’identité de seulement l’un d’entre eux a été révélée, il s’agit de Salah El Boughanmi.
16 personnes au moins ont été tuées et plusieurs autres grièvement blessées par balles dans des affrontements entre manifestants et forces de sécurité à Thala. Il s’agit de Marwan Jomli, Ahmed Boulaabi, , Nouri Boulaabi, Marwane Mbarek , Nouri Boulaabi, Marawne Anemri, Ghassane Ben Taib Cheniti, Mohamed Omri, et un vielliard âgé de 90 ans, de nom de Bechir El Mbarki asphyxié par les gaz lacrymogènes.
Les mêmes sources ont fait état de trois cadavres jetés dans l’oued proche de l’hôpital régional de Kasserine.
Dans la ville de Feriana, des sources ont fait état d’un bilan provisoire de plusieurs blessés et de la mort d’un jeune de 13 ans dont l’identité n’a pas été encore révélée ; une vingtaine de personnes grièvement blessées ont été transférés vers l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax et vers celui de Kasserine.
Dans la ville de Meknassi, les affrontements qui se sont poursuivis ont fait deux morts, Chihab Alibi et Youcef Fitouri, et sept blessées graves ont été transférés vers l’hôpital de Gafsa.
A Reguab (au centre,90 km de Sfax), des affrontements ont fait plus de 8 morts et 7 blessés graves dans la nuit du samedi à dimanche.
Par ailleurs, le consulat de Tunisie à Pantin, a connu, le dimanche 9 janvier, un explosif qui a causé des dégâts légers sur le portail. Suite à cet incident, l’ambassadeur de Tunisie, Raouf Najar, a déclaré que l’ambassade était victime d’un attentat terroriste qui serait dû à l’amplification des événements de protestation sociale qui secouent le pays.

Radio kalima tunisie
 
Quand tu appelles la famille et les amis il te disent la situation est inquiétante, certes, mais quelques affrontements et blessés pas plus, et quand tu vois facebook tu dis que c'est Gazza.
J'ai décidé de ne plus suivre facebook et les autres médias, sauf française.
50 morts, et puis quoi encore?
:rolleyes:
 
le gouvernement a affirmé qu'il y'a eu 8 morts et plusieurs bléssés graves , et que le bilan risque de s'alourdir alors de là à dire qu'il n'ya aucun mort c'est faux didou ;)
 
De violents affrontements se sont poursuivis entre la nuit de samedi et ce dimanche matin ayant entrainé plus de 50 morts dans les villes de Thala (16), Kasserine (22), Meknassi (2), Feriana (1) et Reguab (8). Les forces spéciales et des milices parallèles (escadrons de la mort) ont utilisé des balles réelles pour venir à bout des manifestations qui ont duré jusqu’à l’aube de la matinée d’aujourd’hui. Des témoins sur place ont qualifié ce qui s’est passé de « massacre des civils. ». Les forces spéciales ont tiré sur les cortèges funèbres et empêché les cérémonies d'ensevelissements.
Kalima a appris que la police a tiré à balles réelles sur le cortège funèbre d’un manifestant tué par balles, obligeant à l’abandon du cercueil de ce dernier sur la route menant au cimetière. Des sources ont déclaré que le nombre de morts définitif n’a pas pu être déterminé. Néanmoins vingt deux personnes auraient été tuées par les forces de l'ordre durant les affrontements d’hier à Kasserine. A la cité Ennour dans la ville de kasserine, cinq manifestants ont été tués. Il s’agit de Raouf Bouzidi, Salah al Fridhi, Mounir Mbarki, Mohammed Lassoudi et Abdelkader Boulaabi. Dans la cité Ezouhour, trois personnes sont mortes. L’identité de seulement l’un d’entre eux a été révélée, il s’agit de Salah El Boughanmi.
16 personnes au moins ont été tuées et plusieurs autres grièvement blessées par balles dans des affrontements entre manifestants et forces de sécurité à Thala. Il s’agit de Marwan Jomli, Ahmed Boulaabi, , Nouri Boulaabi, Marwane Mbarek , Nouri Boulaabi, Marawne Anemri, Ghassane Ben Taib Cheniti, Mohamed Omri, et un vielliard âgé de 90 ans, de nom de Bechir El Mbarki asphyxié par les gaz lacrymogènes.
Les mêmes sources ont fait état de trois cadavres jetés dans l’oued proche de l’hôpital régional de Kasserine.
Dans la ville de Feriana, des sources ont fait état d’un bilan provisoire de plusieurs blessés et de la mort d’un jeune de 13 ans dont l’identité n’a pas été encore révélée ; une vingtaine de personnes grièvement blessées ont été transférés vers l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax et vers celui de Kasserine.
Dans la ville de Meknassi, les affrontements qui se sont poursuivis ont fait deux morts, Chihab Alibi et Youcef Fitouri, et sept blessées graves ont été transférés vers l’hôpital de Gafsa.
A Reguab (au centre,90 km de Sfax), des affrontements ont fait plus de 8 morts et 7 blessés graves dans la nuit du samedi à dimanche.
Par ailleurs, le consulat de Tunisie à Pantin, a connu, le dimanche 9 janvier, un explosif qui a causé des dégâts légers sur le portail. Suite à cet incident, l’ambassadeur de Tunisie, Raouf Najar, a déclaré que l’ambassade était victime d’un attentat terroriste qui serait dû à l’amplification des événements de protestation sociale qui secouent le pays.

Radio kalima tunisie


le ministre d'interieur tunisien doit demissionner.
 
Quatorze personnes sont mortes pendant les affrontements survenus le week-end à Thala et Kasserine, dans le centre-ouest de la Tunisie, selon un nouveau bilan officiel annoncé dimanche par le gouvernement.

Romandie.com
 
le chiffre officielle à été revue de 14 morts, d'autres source comme RFI par exemple commencent à parler du double voir du triple de celui là par contre les arrestations...
 
Tunisie : la révolte dégénère en émeutes meurtrières

La révolte que connaît la Tunisie depuis le mois de décembre contre le chômage a dégénéré ce week-end en émeutes sanglantes. Selon le gouvernement, 14 personnes sont mortes dans des affrontements à Thala, Kasserine et Thala, dans le centre-ouest du pays.

Selon le ministère de l'Intérieur, deux personnes ont été tuées dimanche parmi les «assaillants» à Kasserine et trois autres blessées. Ce qui porte à cinq le nombre des morts depuis samedi dans cette ville située à 290 km de Tunis et seulement 65 km de la frontière algérienne. Le bilan officiel de cinq morts à Thala est resté inchangé.

Le ministère a ajouté que quatre personnes avaient été tuées, et deux policiers gravement blessés, dimanche, à Regueb, dans la région de Sidi Bouzid, d'où est partie l'agitation. Des témoins ont raconté que des manifestations y avaient dégénéré à la suite d'une altercation entre un chauffeur de camion et un officier de police qui lui avait confisqué ses papiers et son téléphone portable.

L'opposition appelle au «cessez-le-feu»

Mais selon l'opposition, le bilan serait plus lourd encore. Plus tôt ce dimanche, le chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP), Ahmed Nejib Chebbi, a annoncé au moins vingt tués par balles à Kasserine à Thala, et a appelé le président Ben Ali à ordonner «un cessez-le-feu immédiat». L'Union démocratique unioniste (UDU), considérée comme proche du pouvoir, a aussi appelé à une action «urgente» du président et exigé l'«arrêt immédiat» de tirs à balles réelles contre les civils.

D'autres sources ont affirmé que le bilan devrait s'alourdir en raison d'un «grand nombre de blessés graves», alors que des syndicalistes parlant sous couvert d'anonymat ont fait état dimanche de 35 morts entre Thala, Kasserine et Regueb.
 
Mohamed Bouazizi, symbole de la révolte

L'agitation est partie de Sidi Bouzid, après qu'un vendeur ambulant sans permis s'est immolé par le feu, le 17 décembre, pour protester contre la saisie de sa marchandise de fruits et légumes. Depuis, Mohamed Bouazizi, 26 ans, est devenu le symbole d'une révolte sans précédent contre la précarité sociale et le chômage. La contestation a depuis gagné d'autres régions, où actes suicidaires, grèves et manifestations se sont multipliés.

Le gouvernement tunisien dénonce lui des actes de délinquance. «Il ne s'agit pas de manifestants, ni de revendications sociales, ce sont des bandes de pilleurs infiltrés», a dit dimanche un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat.

Alors que la télévision nationale TV-7 diffusait dimanche des images de bâtiments mis à sac à Thala, avec des équipements calcinés, des toits éventrés, des portes et fenêtres cassées, des habitants évoquaient des «actes de violence injustifiée perpétrés par des délinquants» sans rapport avec les revendications de la population, que soutient, depuis samedi, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT, centrale syndicale unique).


http://www.leparisien.fr/internatio...en-emeutes-meurtrieres-09-01-2011-1219551.php
 
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