Turquie : deux nouveaux séismes enregistrés dans la province de Hatay, déjà meurtrie par les tremblements de terre du 6 février magnitudes 6,4

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Deux nouveaux séismes, de magnitudes 6,4 et 5,8, ont été enregistrés lundi soir dans la province turque de Hatay, dans le sud du pays, a rapporté l'agence de secours Afad. Cette région a déjà été frappée par les deux tremblements de terre du 6 février qui ont fait plus de 41 000 morts en Turquie.
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La première secousse, dont l'épicentre était situé dans la localité de Defne, est survenue à 20h04 (17h04 à Paris), selon l'Afad. Elle a été très violemment ressentie par les équipes de l'AFP à Antakya et à Adana, 200 km plus au nord. Elle a été suivie trois minutes plus tard d'une nouvelle secousse de magnitude 5,8 à Samandag, une localité côtière au sud d'Antakya, a signalé l'Afad qui redoute "une élévation du niveau de la mer jusqu'à 50 cm".

"Tu ne sais pas quoi faire"​

"On s'est attrapés les uns les autres et juste devant nous, les murs ont commencé à s'effondrer. On avait l'impression que la terre était en train de s'ouvrir pour nous avaler", a témoigné un jeune de 18 ans à l'AFP. "On était avec l'Afad qui recherche les corps de nos proches quand la secousse nous a surpris. Tu ne sais pas quoi faire", a-t-il encore confié.
Selon l'Afad, plus de 6 000 répliques succédant au tremblement de terre d'une magnitude de 7,8 ont été enregistrées depuis deux semaines. Le président turc a annoncé lundi la construction de 200 000 logements dans les onze provinces affectées par les séismes dévastateurs du 6 février. "Aucun des immeubles ne fera plus de trois ou quatre étages", a déclaré Recep Tayyip Erdogan depuis la province de Hatay. Les tremblements de terre ont détruit ou gravement endommagé plus de 118 000 bâtiments.
 

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6 jours après les secousses, alors qu'il était encore possible de sauver des vies, des pelleteuses ont été dépêchées par le gouvernement pour démolir le siège local de l'urbanisme et détruire par la même occasion tous les documents concernant les autorisations de construire.
Malgré l'opposition de plusieurs avocats qui voulaient conserver ces documents qui auraient pu servir de preuve de malversations.

Avant les élections des milliers d'amnisties immobilières sont offertes par le gouvernement pour régulariser des constructions illicites.
 
Les entreprises de construction corrompues et proches du pouvoir se frottent les mains.
Elles vont pouvoir reconstruire ce qu'elles avaient mal construit.
 
Message de M. Farés Chehabi, président de la Chambre de commerce d’Alep d'hier matin :

« Nous attendions des cargaisons de lait pour bébés qui devaient atterrir demain à l’aéroport d’Alep, l’une en provenance d’Irak et l’autre d’Égypte. Ils n’arriveront pas et des milliers de familles dévastées par le tremblement de terre ne recevront pas ce lait pour cause de terrorisme israélien.

Cette nuit l’entité coloniale et d’apartheid israélienne a attaqué l’aéroport international d’Alep où la ville dévastée par le tremblement de terre reçoit la majeure partie de l’aide humanitaire. Toutes les expéditions d’aide sont interrompues jusqu’à ce que l’aéroport soit à nouveau opérationnel ! Jusqu’où Israël peut-il descendre ? »

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En effet : https://sana.sy/?p=1853768



« Une source militaire a déclaré dans un communiqué à SANA : « à 02h07 précises ce mardi 7 mars, l’ennemi israélien a mené une agression aérienne sur l’aéroport international d’Alep depuis la Méditerranée, à l’ouest de Lattaquié. Les dommages matériels font qu’il est hors service ».

Jusqu’où ?!
 
La “communaute internationale ” brandissant ” l ordre basé sur les regles” regarde ailleurs comme elle a regardé ailleurs pour le Dombas. La provocation sur Alep vise à faire réagir la Russie ou son allié l Iran. Le même état totalitaire se met en place face aux résistances de la population. Sauf que le dôme de fer ne protège plus vraiment de même que les USA ne sont plus à l abri. La seule option pour garder le pouvoir sera t elle nucléaire?
 
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