Bien que ralentie officiellement à 49,38% sur un an, en septembre, l'inflation court toujours en Turquie où elle est même devenue "chronique" malgré les efforts des autorités, selon les économistes interrogés par l'AFP.
Les statistiques officielles sont contestées par les économistes indépendants du Groupe de recherche sur l'inflation en Turquie (Enag), qui ont estimé l'inflation sur un an à 88,63% en septembre.
A rebours des théories économiques classiques, le chef de l'Etat a longtemps défendu la baisse des taux d'intérêt en invoquant les préceptes de l'islam, qui interdit l'usure. Mais après sa réélection, en mai 2023, il a laissé le champ libre à la banque centrale pour relever son principal taux directeur de 8,5 à 50% entre juin 2023 et mars 2024 afin d'endiguer l'inflation
Pour Yakup Kuçukkale, professeur d'économie à l'Université technique de la Mer noire, la hausse des taux d'intérêt ne peut suffire à venir à bout de l'inflation sans remédier aux "trous noirs" du budget.
Les statistiques officielles sont contestées par les économistes indépendants du Groupe de recherche sur l'inflation en Turquie (Enag), qui ont estimé l'inflation sur un an à 88,63% en septembre.
A rebours des théories économiques classiques, le chef de l'Etat a longtemps défendu la baisse des taux d'intérêt en invoquant les préceptes de l'islam, qui interdit l'usure. Mais après sa réélection, en mai 2023, il a laissé le champ libre à la banque centrale pour relever son principal taux directeur de 8,5 à 50% entre juin 2023 et mars 2024 afin d'endiguer l'inflation
Pour Yakup Kuçukkale, professeur d'économie à l'Université technique de la Mer noire, la hausse des taux d'intérêt ne peut suffire à venir à bout de l'inflation sans remédier aux "trous noirs" du budget.