Fidjil
Petit homme des forêts
source : http://www.philistin.fr/?p=455
UBS, réseau de bas présent notamment en Suisse, aux Etats Unis et au sein de lUE décide, aprés la Syrie et lIran de couper les ponts avec la Palestine ; mais qui a dfit que largent navait pas dodeur ?
«Nous vous confirmons quUBS nexécute plus de transactions en relation avec la Palestine.» En recevant un courrier dUBS qui débute par cette phrase, une cliente dUBS est tombée à la renverse. Cette Vaudoise voulait sacquitter par virement de sa cotisation au Collectif Urgence Palestine -Vaud. Largent nest jamais parti.
Ladite personne a demandé alors des explications à lagence de Vevey dUBS où elle dispose de son compte. Dans une lettre cosignée par le chef dagence et la responsable du «team clientèle privée», il lui a été répondu que la décision de rompre les liens avec la Palestine «a été prise après une évaluation prudente des chances et risques des relations daffaires avec les Territoires palestiniens».
Le précédent iranien
Faut-il voir dans cette attitude une relation de cause à effet avec les tensions fiscales qui ont opposé UBS aux Etats-Unis depuis 2008? Une sorte d«un prêté pour un rendu»? Le cas susmentionné ne serait pas isolé, en tout cas. Il se serait reproduit avec dautres clients dUBS à Genève et Bâle, notamment.
De fait, la rupture avec la Palestine nest pas un précédent. En 2006, UBS avait déjà rompu tout lien avec lIran et la Syrie. Elle invoquait les mêmes raisons: «Une analyse des risques » Il en découle quUBS ne veut plus commercer avec des individus, des sociétés ou des institutions telle que la Banque centrale dIran. En revanche, les Iraniens en exil ne sont pas concernés par le boycott.
Décision en 2008
En mai 2008, des victimes dattentats en Israël remettaient la compresse en attaquant UBS aux Etats-Unis. Ils réclamaient 50 millions de dollars à la banque suisse, laccusant davoir aidé à financer des attaques en faisant affaires avec lIran.
Porte-parole dUBS, Jean-Raphaël Fontannaz apporte quelques précisions: «La décision dUBS de limiter les versements à destination de la Palestine remonte déjà à septembre 2008. Celle-ci nest pas liée à des motifs politiques, mais à une appréciation des risques liés à de telles transactions. Notamment en lien avec des décisions internationales en matière de sanctions et dembargo.»
Il ajoutait: «Les versements destinés à des organisations humanitaires reconnues, telles que la DDC, le CICR, Caritas, lONU y compris à lintention de leurs employés sur place ont continué dêtre exécutés même après ladoption de règles plus sévères en septembre 2008.»
UBS, réseau de bas présent notamment en Suisse, aux Etats Unis et au sein de lUE décide, aprés la Syrie et lIran de couper les ponts avec la Palestine ; mais qui a dfit que largent navait pas dodeur ?
«Nous vous confirmons quUBS nexécute plus de transactions en relation avec la Palestine.» En recevant un courrier dUBS qui débute par cette phrase, une cliente dUBS est tombée à la renverse. Cette Vaudoise voulait sacquitter par virement de sa cotisation au Collectif Urgence Palestine -Vaud. Largent nest jamais parti.
Ladite personne a demandé alors des explications à lagence de Vevey dUBS où elle dispose de son compte. Dans une lettre cosignée par le chef dagence et la responsable du «team clientèle privée», il lui a été répondu que la décision de rompre les liens avec la Palestine «a été prise après une évaluation prudente des chances et risques des relations daffaires avec les Territoires palestiniens».
Le précédent iranien
Faut-il voir dans cette attitude une relation de cause à effet avec les tensions fiscales qui ont opposé UBS aux Etats-Unis depuis 2008? Une sorte d«un prêté pour un rendu»? Le cas susmentionné ne serait pas isolé, en tout cas. Il se serait reproduit avec dautres clients dUBS à Genève et Bâle, notamment.
De fait, la rupture avec la Palestine nest pas un précédent. En 2006, UBS avait déjà rompu tout lien avec lIran et la Syrie. Elle invoquait les mêmes raisons: «Une analyse des risques » Il en découle quUBS ne veut plus commercer avec des individus, des sociétés ou des institutions telle que la Banque centrale dIran. En revanche, les Iraniens en exil ne sont pas concernés par le boycott.
Décision en 2008
En mai 2008, des victimes dattentats en Israël remettaient la compresse en attaquant UBS aux Etats-Unis. Ils réclamaient 50 millions de dollars à la banque suisse, laccusant davoir aidé à financer des attaques en faisant affaires avec lIran.
Porte-parole dUBS, Jean-Raphaël Fontannaz apporte quelques précisions: «La décision dUBS de limiter les versements à destination de la Palestine remonte déjà à septembre 2008. Celle-ci nest pas liée à des motifs politiques, mais à une appréciation des risques liés à de telles transactions. Notamment en lien avec des décisions internationales en matière de sanctions et dembargo.»
Il ajoutait: «Les versements destinés à des organisations humanitaires reconnues, telles que la DDC, le CICR, Caritas, lONU y compris à lintention de leurs employés sur place ont continué dêtre exécutés même après ladoption de règles plus sévères en septembre 2008.»