Pirouettete
杜妮娅
Les ultranationalistes israéliens se posent en défenseurs de l'Etat juif. Israël Beitenou, le parti du controversé ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman a ainsi déposé lundi 25 mai un projet de loi destiné à imposer aux citoyens de prêter serment à Israël.
Le texte stipule que les citoyens israéliens devront "jurer loyauté à l'Etat d'Israël en tant qu'Etat juif, sioniste et démocratique, à ses symboles et valeurs, à servir l'Etat", notamment dans le cadre du service militaire. Dans les faits, il concerne prioritairement les Arabes israéliens, qui forment 20 % de la population (soit 1,2 million de personnes), mais également la communauté ultra-orthodoxe juive qui est dispensée de service militaire, obligatoire en Israël.
Le projet doit être débattu dimanche prochain en commission parlementaire, a indiqué David Rotem, député ultranationaliste. S'il est approuvé, il sera alors présenté à la Knesset, le Parlement israélien, où il fera l'objet de trois votes successifs avant d'acquérir force de loi.
Troisième formation du pays avec 15 sièges sur les 120 que compte la Knesset, Israël Beitenou avait fait de ce projet une promesse électorale lors de la campagne pour les élections législatives du 10 février. L'un de ses slogans clamait "Pas de citoyenneté sans loyauté".
Dimanche, le gouvernement israélien avait déjà lancé l'offensive en entérinant un autre projet de loi visant cette fois à interdire toute commémoration de la Nakba, la "catastrophe" que fut pour les Arabes d'Israël la création de l'Etat hébreu, en mai 1948.
Le texte stipule que les citoyens israéliens devront "jurer loyauté à l'Etat d'Israël en tant qu'Etat juif, sioniste et démocratique, à ses symboles et valeurs, à servir l'Etat", notamment dans le cadre du service militaire. Dans les faits, il concerne prioritairement les Arabes israéliens, qui forment 20 % de la population (soit 1,2 million de personnes), mais également la communauté ultra-orthodoxe juive qui est dispensée de service militaire, obligatoire en Israël.
Le projet doit être débattu dimanche prochain en commission parlementaire, a indiqué David Rotem, député ultranationaliste. S'il est approuvé, il sera alors présenté à la Knesset, le Parlement israélien, où il fera l'objet de trois votes successifs avant d'acquérir force de loi.
Troisième formation du pays avec 15 sièges sur les 120 que compte la Knesset, Israël Beitenou avait fait de ce projet une promesse électorale lors de la campagne pour les élections législatives du 10 février. L'un de ses slogans clamait "Pas de citoyenneté sans loyauté".
Dimanche, le gouvernement israélien avait déjà lancé l'offensive en entérinant un autre projet de loi visant cette fois à interdire toute commémoration de la Nakba, la "catastrophe" que fut pour les Arabes d'Israël la création de l'Etat hébreu, en mai 1948.