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L'accueil de prisonniers de Guantanamo en Europe doit faire l'objet d'une action "concertée" entre pays européens, estiment Paris et Berlin, mais les Pays-Bas et le Danemark ont déjà prévenu qu'ils n'accepteraient pas de recevoir de prisonniers du camp de détention américain.
Une initiative portugaise
L'idée d'accueillir des détenus de ce centre controversé, que le président américain élu Barack Obama a promis de fermer, a été relancée début décembre par le ministre portugais des Affaires étrangères, Luis Amado.
Ce dernier a fait savoir que son pays était prêt à aider le nouveau gouvernement américain en accueillant des détenus, et a appelé les autres pays européens à en faire autant.
Le porte-parole du département d'Etat Sean McCormack s'était félicité mardi d'une "nouvelle attitude de la part de pays européens et de l'UE", et la veille, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, avait elle aussi salué l'initiative de M. Amado. Mais d'autres pays européens se sont montrés plus prudents face à une telle éventualité.
Prudence de la France, niet des Pays-Bas
"Nous pensons que cette question doit faire l'objet de consultations entre Européens (...) il est naturel qu'il y ait une réponse discutée et concertée entre Européens", a déclaré mercredi à l'AFP Eric Chevallier, le porte-parole du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner. "Nous, on a toujours été demandeurs de la fermeture de Guantanamo, du coup évidemment, on se félicite du fait que le président élu (américain, ndlr) ait annoncé son souhait de fermer" le camp, a-t-il précisé.
Lundi, le gouvernement allemand a fait savoir qu'il pourrait envisager d'accueillir des prisonniers de Guantanamo mais uniquement après le départ du président George W. Bush le 20 janvier et dans le cadre d'une action concertée avec les autres pays de l'Union européenne. Mais certains pays ont d'ores et déjà annoncé leur refus d'accueillir des détenus de Guantanamo.
Les Pays-Bas n'accueilleront pas de prisonniers de Guantanamo", a indiqué mardi à l'AFP un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères. "S'ils ne doivent plus être jugés mais ne peuvent pas rentrer dans leur pays, c'est avant tout de la responsabilité du pays qui les a arrêtés et les a mis en prison: les Etats-Unis", a souligné le porte-parole. Le porte-parole a toutefois précisé que les Pays-Bas étaient prêts à aider à réfléchir aux moyens de "garantir un procès équitable" à ceux qui devront néanmoins être jugés.
Chacun ses responsabilités
"Les Etats-Unis ont la responsabilité de leurs prisonniers", a déclaré pour sa part la porte-parole du ministère suédois des Affaires étrangères, Miriam Mannbro, précisant que la Suède n'avait reçu aucune demande officielle de Washington. Le Danemark avait déjà exclu cette possibilité fin novembre, arguant que certains prisonniers pouvaient représenter "une menace sécuritaire potentielle", selon le chef de la diplomatie, Per Stig Moeller.
Guantanamo compte quelque 250 détenus sur les 800 qui y sont passés depuis son ouverture en janvier 2002. Destinée aux individus soupçonnés par Washington de liens avec Al-Qaïda ou les talibans, elle est devenue le symbole des excès de la "guerre contre le terrorisme" lancée par George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001.
Source: 7sur7.be
Une initiative portugaise
L'idée d'accueillir des détenus de ce centre controversé, que le président américain élu Barack Obama a promis de fermer, a été relancée début décembre par le ministre portugais des Affaires étrangères, Luis Amado.
Ce dernier a fait savoir que son pays était prêt à aider le nouveau gouvernement américain en accueillant des détenus, et a appelé les autres pays européens à en faire autant.
Le porte-parole du département d'Etat Sean McCormack s'était félicité mardi d'une "nouvelle attitude de la part de pays européens et de l'UE", et la veille, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, avait elle aussi salué l'initiative de M. Amado. Mais d'autres pays européens se sont montrés plus prudents face à une telle éventualité.
Prudence de la France, niet des Pays-Bas
"Nous pensons que cette question doit faire l'objet de consultations entre Européens (...) il est naturel qu'il y ait une réponse discutée et concertée entre Européens", a déclaré mercredi à l'AFP Eric Chevallier, le porte-parole du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner. "Nous, on a toujours été demandeurs de la fermeture de Guantanamo, du coup évidemment, on se félicite du fait que le président élu (américain, ndlr) ait annoncé son souhait de fermer" le camp, a-t-il précisé.
Lundi, le gouvernement allemand a fait savoir qu'il pourrait envisager d'accueillir des prisonniers de Guantanamo mais uniquement après le départ du président George W. Bush le 20 janvier et dans le cadre d'une action concertée avec les autres pays de l'Union européenne. Mais certains pays ont d'ores et déjà annoncé leur refus d'accueillir des détenus de Guantanamo.
Les Pays-Bas n'accueilleront pas de prisonniers de Guantanamo", a indiqué mardi à l'AFP un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères. "S'ils ne doivent plus être jugés mais ne peuvent pas rentrer dans leur pays, c'est avant tout de la responsabilité du pays qui les a arrêtés et les a mis en prison: les Etats-Unis", a souligné le porte-parole. Le porte-parole a toutefois précisé que les Pays-Bas étaient prêts à aider à réfléchir aux moyens de "garantir un procès équitable" à ceux qui devront néanmoins être jugés.
Chacun ses responsabilités
"Les Etats-Unis ont la responsabilité de leurs prisonniers", a déclaré pour sa part la porte-parole du ministère suédois des Affaires étrangères, Miriam Mannbro, précisant que la Suède n'avait reçu aucune demande officielle de Washington. Le Danemark avait déjà exclu cette possibilité fin novembre, arguant que certains prisonniers pouvaient représenter "une menace sécuritaire potentielle", selon le chef de la diplomatie, Per Stig Moeller.
Guantanamo compte quelque 250 détenus sur les 800 qui y sont passés depuis son ouverture en janvier 2002. Destinée aux individus soupçonnés par Washington de liens avec Al-Qaïda ou les talibans, elle est devenue le symbole des excès de la "guerre contre le terrorisme" lancée par George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001.
Source: 7sur7.be