salam
Pourquoi s'embarrasser de technologie avancée quand un peu de liège, quelques pousses de bambou et des moteurs de tronçonneuses font l'affaire ? Zemaraï Elali est, grâce à ses talents de bricoleur, à la tête d'une flotte de cinq drones "made in Afghanistan", à vocation 100% pacifique.
L'engin ressemble davantage au "Spirit of Saint-Louis", l'aéronef qui permit à Charles Lindbergh de traverser le premier l'Atlantique, en plus carré, qu'aux engins fuselés qu'utilisent les armées modernes pour survoler sans bruit, et bombarder parfois les territoires afghan et pakistanais.
Mais ce fils d'un salarié de la compagnie aérienne locale Ariana, qui "l'emmenait à l'aéroport pour voir les avions", n'en a cure. Lui qui voulait, depuis tout petit, "savoir comment ils volaient" et "avoir les siens un jour" en a désormais cinq à disposition, "deux grands et trois petits".
Le processus, qui a duré six ans, est allé crescendo. Les premières productions de Zemaraï Elali étaient des jouets. "Puis j'ai construit de plus gros avions, télécommandés", explique cet ingénieur, à mi-chemin entre MacGyver et Géo Trouvetou.
Les matériaux utilisés sont déroutants. A défaut de kevlar ou d'aluminium, "le fuselage est fait de plastique, de liège, de bambou et de quelques métaux. J'ai utilisé des moteurs de tronçonneuses pour propulser l'avion, parce qu'ils sont plus légers", raconte-t-il.
Qu'importe le glamour, l'essentiel est pourtant atteint. Le 21 mars, l'Icare afghan, âgé de 45 ans, fait décoller ses bébés depuis l'aéroport de Zalanj, dans la province de Nimroz (sud-ouest), devant le gouverneur et quelques autres responsables locaux.
Une vidéo postée sur youtube (‫Ø·Ûار٠بدÙ٠سرÙØ´Û٠اÙغاÙستا٠ب٠پرÙاز در آ٠د‬‎ - YouTube) par un journal local, montre la technologie afghane en action. On y voit l'une de ses créations, visiblement légère comme une libellule, prendre un envol presque vertical, effectuer une jolie boucle dans le ciel, pour se reposer en souplesse.
"Certains de mes avions peuvent voler jusqu'à 7.000 mètres d'altitude, même s'il devient difficile de les contrôler au-delà de 2.000 mètres, convient ce directeur du département de l'Electricité de Nimroz. Mais ils peuvent rester en l'air 20 minutes."
http://www.libe.ma/Un-Afghan-lance-le-concept-du-drone-pas-cher-et-pacifique_a26642.html
Pourquoi s'embarrasser de technologie avancée quand un peu de liège, quelques pousses de bambou et des moteurs de tronçonneuses font l'affaire ? Zemaraï Elali est, grâce à ses talents de bricoleur, à la tête d'une flotte de cinq drones "made in Afghanistan", à vocation 100% pacifique.
L'engin ressemble davantage au "Spirit of Saint-Louis", l'aéronef qui permit à Charles Lindbergh de traverser le premier l'Atlantique, en plus carré, qu'aux engins fuselés qu'utilisent les armées modernes pour survoler sans bruit, et bombarder parfois les territoires afghan et pakistanais.
Mais ce fils d'un salarié de la compagnie aérienne locale Ariana, qui "l'emmenait à l'aéroport pour voir les avions", n'en a cure. Lui qui voulait, depuis tout petit, "savoir comment ils volaient" et "avoir les siens un jour" en a désormais cinq à disposition, "deux grands et trois petits".
Le processus, qui a duré six ans, est allé crescendo. Les premières productions de Zemaraï Elali étaient des jouets. "Puis j'ai construit de plus gros avions, télécommandés", explique cet ingénieur, à mi-chemin entre MacGyver et Géo Trouvetou.
Les matériaux utilisés sont déroutants. A défaut de kevlar ou d'aluminium, "le fuselage est fait de plastique, de liège, de bambou et de quelques métaux. J'ai utilisé des moteurs de tronçonneuses pour propulser l'avion, parce qu'ils sont plus légers", raconte-t-il.
Qu'importe le glamour, l'essentiel est pourtant atteint. Le 21 mars, l'Icare afghan, âgé de 45 ans, fait décoller ses bébés depuis l'aéroport de Zalanj, dans la province de Nimroz (sud-ouest), devant le gouverneur et quelques autres responsables locaux.
Une vidéo postée sur youtube (‫Ø·Ûار٠بدÙ٠سرÙØ´Û٠اÙغاÙستا٠ب٠پرÙاز در آ٠د‬‎ - YouTube) par un journal local, montre la technologie afghane en action. On y voit l'une de ses créations, visiblement légère comme une libellule, prendre un envol presque vertical, effectuer une jolie boucle dans le ciel, pour se reposer en souplesse.
"Certains de mes avions peuvent voler jusqu'à 7.000 mètres d'altitude, même s'il devient difficile de les contrôler au-delà de 2.000 mètres, convient ce directeur du département de l'Electricité de Nimroz. Mais ils peuvent rester en l'air 20 minutes."
http://www.libe.ma/Un-Afghan-lance-le-concept-du-drone-pas-cher-et-pacifique_a26642.html