Un agent français collabore avec Al Qaïda pour partager les rançons

Selon un émissaire touareg dans le cadre des négociations pour la libération des otages français, détenus par Aqmi au nord du Mali, un officier des services de renseignement français, surnommé « l’ingénieur » aurait proposé à Mokhtar Belmokhtar de travailler avec lui en contrepartie d'un partage des rançons

Selon un émissaire touareg dans le cadre des négociations pour la libération des otages français de la compagnie Areva, détenus par l’organisation Al Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) au nord du Mali, un officier des services de renseignement français, surnommé « l’ingénieur » qui possède une société de sécurité au Mali aurait proposé au chef terroriste Mokhtar Belmokhtar de travailler avec lui comme intermédiaire dans les négociations pour la libération des otages étrangers

Dans sa dernière édition, Paris-match raconte qu’un émissaire des touareg à Paris, qui occupe un haut poste dans la société Areva au Nigeria aurait été envoyé le 29 juillet dernier par les autorités nigérianes dans le cadre des négociations avec les groupes terroristes du grand Sahara.

Après s’être rendu trois fois dans la région d’Adrar Iforas, le repaire du groupe d’Abou Zeid au Mali pour y rencontrer ce dernier, qui détient les otages français, l’émissaire targui était parti à 70 km de Touboukou où il aurait rencontré Mokhtar Balawar.

Selon cet émissaire, Belmokhtar aurait parlé de tractations qui se déroulaient dans le but de libérer les otages français, menées, selon lui par un français surnommé « l’ingénieur », un officier des services de renseignements, envoyé au Mali pour libérer les otages détenus par Belmokhtar avant de décider de créer une société de sécurité dans ce pays.

Selon l’émir de l’organisation terroriste au Sahara, l’ingénieur aurait contacté Al Qaïda pour leur proposer de collaborer dans le cadre des négociations avec les pays des ressortissants kidnappés, en contrepartie d’un partage des rançons qu’ils recevraient.

Même le président malien Mamadou Toumani Touré, cité par Paris-match, aurait reconnu à des proches collaborateurs, que l’ingénieur était un agent des services de renseignements français.

http://ennaharonline.com/fr/international/8679.html
 
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