Un Amazigh contre la HACA !

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La diversité culturelle au cœur d’un litige

· Etat, ministère, Haca et chaînes publiques assignés en justice

· Y a-t-il ou pas respect des cahiers des charges?

· Les programmes amazighs principalement concernés

Ce n’est que la partie visible de l’iceberg!
Le procès intenté par Rachid Rakha depuis février 2006 contre l’Etat marocain, le ministère de la Communication et la Société nationale de radio diffusion (SNRT) vient de prendre un nouvel élan. Ses avocats, Me Aïcha Lahyan et Me Aziz Rouibah, ont cette fois-ci assigné en justice la Haute autorité de communication audiovisuelle (Haca). Alors même qu’il est à la fois président du Congrès mondial amazigh et membre du Comité de la défense de l’amazigh à la télévision, l’initiative de Rakha est «faite à titre personnel», tient-il à préciser. C’est aussi en sa qualité de contribuable que la requête du demandeur a été admise par le juge. Chaque ménage marocain paye la «fameuse» taxe à la promotion du paysage audiovisuel. Perçue mensuellement via la facture d’électricité et d’eau, elle rejoint les caisses du fisc. Au début du procès, le régulateur a été seulement «sollicité pour émettre son avis devant le tribunal administratif de Rabat», explique Me Rouibah. Un avis qui devait déterminer jusqu’à quel point la SNRT et 2M respectent les dispositions des cahiers des charges relatives à la diversité culturelle. Vu que la Haca «n’a pas répondu présent», c’est quasiment une action en justice qui a été introduite contre elle. La requête dont L’Economiste détient copie date du 26 mars 2009. C’est sans précédent: ni opérateurs audiovisuels ni entreprises n’ont jamais contesté en justice une décision de la Haca. Cette demande est fondée sur deux éléments, d’abord les articles 32 et 19 des cahiers des charges respectifs de la SNRT et de 2M. La première chaîne publique doit à titre d’exemple «diffuser en amazigh» au moins un journal télévisé quotidien, une émission hebdomadaire d’info ou de société, 12 téléfilms… La Haute autorité veille par ailleurs au respect des règles. Des attributions qui figurent dans l’article 3 de la loi 77-03 relative à la communication audiovisuelle. Etat, ministère, autorité administrative et chaînes publiques «engagent leur responsabilité» dans cette affaire. Celle-ci est caractérisée par une «négligence et une défaillance» dans l’application des engagements pris dans les cahiers des charges. Tout l’enjeu consiste à savoir si oui ou non «le taux de 30%» est respecté. Les cahiers des charges parlent pourtant d’au moins 70% pour 2M et 80% pour la SNRT. Mais sans déterminer la part réservée à l’arabe, la darija et l’amazigh. Certains membres de la Haca n’ont pas voulu se prononcer sur le sujet. Ils sont «tenus par un devoir de réserves». Au-delà des considérations juridiques, le dossier reste politiquement très sensible. Le gouvernement s’est déjà engagé à créer une chaîne amazighe. Toute la question est de savoir la forme qu’aura la diversité culturelle marocaine du 21e siècle.

Faiçal FAQUIHI

aghbalu : leconomiste.com
 
La diversité culturelle au cœur d’un litige

· Etat, ministère, Haca et chaînes publiques assignés en justice

· Y a-t-il ou pas respect des cahiers des charges?

· Les programmes amazighs principalement concernés

Ce n’est que la partie visible de l’iceberg!
Le procès intenté par Rachid Rakha depuis février 2006 contre l’Etat marocain, le ministère de la Communication et la Société nationale de radio diffusion (SNRT) vient de prendre un nouvel élan. Ses avocats, Me Aïcha Lahyan et Me Aziz Rouibah, ont cette fois-ci assigné en justice la Haute autorité de communication audiovisuelle (Haca). Alors même qu’il est à la fois président du Congrès mondial amazigh et membre du Comité de la défense de l’amazigh à la télévision, l’initiative de Rakha est «faite à titre personnel», tient-il à préciser. C’est aussi en sa qualité de contribuable que la requête du demandeur a été admise par le juge. Chaque ménage marocain paye la «fameuse» taxe à la promotion du paysage audiovisuel. Perçue mensuellement via la facture d’électricité et d’eau, elle rejoint les caisses du fisc. Au début du procès, le régulateur a été seulement «sollicité pour émettre son avis devant le tribunal administratif de Rabat», explique Me Rouibah. Un avis qui devait déterminer jusqu’à quel point la SNRT et 2M respectent les dispositions des cahiers des charges relatives à la diversité culturelle. Vu que la Haca «n’a pas répondu présent», c’est quasiment une action en justice qui a été introduite contre elle. La requête dont L’Economiste détient copie date du 26 mars 2009. C’est sans précédent: ni opérateurs audiovisuels ni entreprises n’ont jamais contesté en justice une décision de la Haca. Cette demande est fondée sur deux éléments, d’abord les articles 32 et 19 des cahiers des charges respectifs de la SNRT et de 2M. La

Faiçal FAQUIHI
aghbalu : leconomiste.com


Comme je l'est écrit ici pleusieurs fois Rachid A-Rakha est un grand millitant amazighe rifain qu'a quité tous les avantages qu'il avait autant que cherhceur en Europe depuis des annés pour consacrer sa vie pour milliter pour L'Amazighité sur place en terre Amazighe.

Tous les grands dossiers de thamazightes au Maroc sont dans la prise en charge de Rachid a-Rakha et d'autres millitants amazighes d'autres régions ..

Le procéss de la guerre chimique du Rif contre l'état espagnole c'est grâce à Rachid a-Rakha, et d'autre dossiers sur thamazighte ..



Ayuz à vous Rachid A-rAkha.. Ayuz a tous les milllitants amazighes sinceres et hônte au Maroc partous au Monde pour votre combat passive contre l'Apartheide amazighe


:-)
 
Une affaire qui va probablement être jugée par le juge qui a annulé le parti démocratique amazigh, un juge anti-amazigh désigné par Abbas Elfassi.
 
Rachid RAKHA est une personne honorable et son militantisme ne fait aucun doute. Ce qui me chagrine est que son action en justice n'aboutira à rien du tout ! Mais c'est bien de l'avoir intentée !
 
Rachid RAKHA est une personne honorable et son militantisme ne fait aucun doute. Ce qui me chagrine est que son action en justice n'aboutira à rien du tout ! Mais c'est bien de l'avoir intentée !

Tout à fait d'accord avec toi. Il n y'aura jamais égalité entre arabe et amazigh au Maroc, que ca soit en TV, en école, administrations, liste des prénoms, ou ailleurs à cause du makhzen anti-amazigh. Monsieur Abbas Elfassi est le premier à lutter contre l'amazigh au Maroc, son parti istiqlalien et bien sur les pjdéistes sont aussi anti amazighs, ils pensent que la langue du paradis est l'arabe et que dieu est aussi arabe.
 
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