Un an après, l'enquête sur Villiers-de-Bel n'est pas bouclée

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Casablanca d'antan
VIB
Pas de procès en vue pour l'instant. Le 25 novembre 2007, une collision entre une mini-moto et une voiture de police causait la mort de deux adolescents à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), entraînant deux jours d'émeutes. Un an, jour pour jour, après le drame, aucune des six informations judiciaires ouvertes n'est bouclée. « La justice va plus ou moins vite selon l'identité des victimes », raille un avocat des familles des victimes, alors que le procureur de Pontoise assure que l'enquête avance au rythme des « demandes d'actes des avocats de la défense ».

Des désaccords ont aussi vu le jour entre les avocats et le parquet autour de la procédure ouverte pour « homicide involontaire ». Selon le parquet, les expertises réalisées pour les besoins de l'enquête « montrent qu'il s'agit d'un accident de la circulation». Le rapport transmis aux familles en juin démontre que le véhicule de police roulait sans gyrophare ni sirène deux-tons, à 64 km/heure au lieu des 50 autorisés. De leur côté les victimes ne portaient de casque et roulaient à 66 km/heure. Mais les conseils des proches des deux adolescents décédés ne sont pas satisfaits par les éléments produits. Ils réclament un complément d'expertise portant sur « la vitesse et sur la visibilité » de la voiture de police et de la mini-moto. « Nous voulons, par exemple, savoir pourquoi le véhicule de police a accéléré », explique un avocat.

Stéphane Colineau
 
Pas de procès en vue pour l'instant. Le 25 novembre 2007, une collision entre une mini-moto et une voiture de police causait la mort de deux adolescents à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), entraînant deux jours d'émeutes. Un an, jour pour jour, après le drame, aucune des six informations judiciaires ouvertes n'est bouclée. « La justice va plus ou moins vite selon l'identité des victimes », raille un avocat des familles des victimes, alors que le procureur de Pontoise assure que l'enquête avance au rythme des « demandes d'actes des avocats de la défense ».

Des désaccords ont aussi vu le jour entre les avocats et le parquet autour de la procédure ouverte pour « homicide involontaire ». Selon le parquet, les expertises réalisées pour les besoins de l'enquête « montrent qu'il s'agit d'un accident de la circulation». Le rapport transmis aux familles en juin démontre que le véhicule de police roulait sans gyrophare ni sirène deux-tons, à 64 km/heure au lieu des 50 autorisés. De leur côté les victimes ne portaient de casque et roulaient à 66 km/heure. Mais les conseils des proches des deux adolescents décédés ne sont pas satisfaits par les éléments produits. Ils réclament un complément d'expertise portant sur « la vitesse et sur la visibilité » de la voiture de police et de la mini-moto. « Nous voulons, par exemple, savoir pourquoi le véhicule de police a accéléré », explique un avocat.

Stéphane Colineau

encore une bavure policière qu'ils essaient de faire oublier avec le temps.
 
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