Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a mis ce mardi la radio Al Manar sous surveillance à la suite de "très graves propos" tenus dans la nuit de jeudi à vendredi derniers par un animateur, dont la radio a tenu à se distancier entièrement en le licenciant.
Dans une diatribe contre le libéralisme et le MR, l'animateur de libre antenne, qui a été licencié samedi, critique le MR en le déclarant proche du parti de Nicolas Sarkozy, qualifié notamment d'"antifrançais xénophobe notoire" et de "raciste antiafricain islamophobe".
Il qualifie également la secrétaire d'Etat française à la politique de la Ville, Fadela Amara, ancienne présidente du mouvement féministe "Ni **** ni soumise", de "débile mentale" et de "**** soumise à Nicolas Sarkozy".
Quant au président du MR, Didier Reynders, l'animateur l'accuse de n'avoir rien fait lorsque, affirme-t-il, "Fortis investissait de l'argent au Libéria pour les enfants soldats" ou "quand Dexia violait les résolutions de l'ONU en investissant sur les territoires occupés".
Vengeance personnelle de l'animateur qui voulait nuire à la radio ?
La radio bruxelloise, autorisée par le plan de fréquences, s'est séparée dès samedi des services de cet animateur, a indiqué le directeur de la radio, Ahmed Bouda.
La ligne rédactionnelle de Radio Al Manar est basée sur le respect de la loi, de la déontologie journalistique, du pluralisme, de l'éthique et des droits humains, fait valoir M. Bouda qui ajoute que la radio reçoit toutes les tendances politiques, dont le MR. Elle propose d'ailleurs ces jours-ci des tribunes politiques aux quatre grands partis démocratiques.
M. Bouda met le "dérapage" de cet animateur sur le compte d'une vengeance personnelle. L'animateur avait en effet déjà créé des problèmes par le passé et son contrat devait prendre fin en juin. "J'imagine qu'il a voulu nous nuire en faisant cela", déplore Ahmed Bouda.
Le CSA a reçu une plainte et va donc enquêter
De son côté, le CSA a reçu lundi une plainte et a ouvert une procédure d'instruction. En outre, considérant que cette plainte est relative à des propos pouvant éventuellement contrevenir à l'article 9 du décret sur les services de médias audiovisuels et particulièrement des propos contenant des incitations à la haine et à la discrimination, et prenant en compte la période électorale en cours, le président du CSA a demandé à Radio Al Manar de lui fournir toutes les assurances et engagements que la radio se conforme bien à ses obligations en matière de pluralisme et d'objectivité.
Le président du CSA a demandé à l'éditeur responsable de lui faire parvenir les mesures qu'Al Manar compte prendre "afin de contribuer de manière appropriée à réparer le préjudice subi par le Mouvement réformateur", ainsi que le détail de la couverture de la campagne électorale déployée par Al Manar, au sein et en dehors des émissions d'informations. Le CSA procédera en outre à un monitoring des programmes dAl Manar afin de vérifier ces engagements.
"Nous répondrons entièrement à l'appel du CSA", a assuré M. Bouda qui refuse de voir les efforts déployés par la radio gâchés par le dérapage de l'animateur.
Source: rtlinfo
Dans une diatribe contre le libéralisme et le MR, l'animateur de libre antenne, qui a été licencié samedi, critique le MR en le déclarant proche du parti de Nicolas Sarkozy, qualifié notamment d'"antifrançais xénophobe notoire" et de "raciste antiafricain islamophobe".
Il qualifie également la secrétaire d'Etat française à la politique de la Ville, Fadela Amara, ancienne présidente du mouvement féministe "Ni **** ni soumise", de "débile mentale" et de "**** soumise à Nicolas Sarkozy".
Quant au président du MR, Didier Reynders, l'animateur l'accuse de n'avoir rien fait lorsque, affirme-t-il, "Fortis investissait de l'argent au Libéria pour les enfants soldats" ou "quand Dexia violait les résolutions de l'ONU en investissant sur les territoires occupés".
Vengeance personnelle de l'animateur qui voulait nuire à la radio ?
La radio bruxelloise, autorisée par le plan de fréquences, s'est séparée dès samedi des services de cet animateur, a indiqué le directeur de la radio, Ahmed Bouda.
La ligne rédactionnelle de Radio Al Manar est basée sur le respect de la loi, de la déontologie journalistique, du pluralisme, de l'éthique et des droits humains, fait valoir M. Bouda qui ajoute que la radio reçoit toutes les tendances politiques, dont le MR. Elle propose d'ailleurs ces jours-ci des tribunes politiques aux quatre grands partis démocratiques.
M. Bouda met le "dérapage" de cet animateur sur le compte d'une vengeance personnelle. L'animateur avait en effet déjà créé des problèmes par le passé et son contrat devait prendre fin en juin. "J'imagine qu'il a voulu nous nuire en faisant cela", déplore Ahmed Bouda.
Le CSA a reçu une plainte et va donc enquêter
De son côté, le CSA a reçu lundi une plainte et a ouvert une procédure d'instruction. En outre, considérant que cette plainte est relative à des propos pouvant éventuellement contrevenir à l'article 9 du décret sur les services de médias audiovisuels et particulièrement des propos contenant des incitations à la haine et à la discrimination, et prenant en compte la période électorale en cours, le président du CSA a demandé à Radio Al Manar de lui fournir toutes les assurances et engagements que la radio se conforme bien à ses obligations en matière de pluralisme et d'objectivité.
Le président du CSA a demandé à l'éditeur responsable de lui faire parvenir les mesures qu'Al Manar compte prendre "afin de contribuer de manière appropriée à réparer le préjudice subi par le Mouvement réformateur", ainsi que le détail de la couverture de la campagne électorale déployée par Al Manar, au sein et en dehors des émissions d'informations. Le CSA procédera en outre à un monitoring des programmes dAl Manar afin de vérifier ces engagements.
"Nous répondrons entièrement à l'appel du CSA", a assuré M. Bouda qui refuse de voir les efforts déployés par la radio gâchés par le dérapage de l'animateur.
Source: rtlinfo