C’est un fait rare. Un Marocain vient de rejetter la Légion d’honneur. L’avocat et universitaire, Abdelaziz Nouidi, a refusé une telle décoration à cause du soutien du président français, François Hollande, à Benjamin Netanyahu dans son agression sur Gaza, a-t-il expliqué dans une lettre adressée à l’ambassadeur Charles Fries.
Au passage, l’ancien président de l’association Adala a tenu, également, à dénoncer l’interdiction des autorités de Paris de la marche de solidarité avec les Palestiniens de Gaza du samedi 19 juillet.
Nouidi pour un jugement des criminels de guerre israéliens
Le Marocain ne s’est pas contenté uniquement de décliner la Légion d’honneur. Prenant à contre-pied la position de Hollande, il a appelé à poursuivre devant des juridictions internationales les responsables politiques et militaires israéliens pour crimes contre l’humanité, conformément aux principes des droits de l’Homme, universellement reconnus à la charte des Nations-Unies, la Convention de Genève de 1952 sur la protection des civils en temps de guerre et à la Convention de Rome de 1998 instaurant le Tribunal pénal international.
Dans sa lettre, Abdelaziz Nouidi a, par ailleurs, déploré que le président français s’aligne sur les thèses défendues par le premier ministre israélien. Une position, qu’il estime, contraire aux engagements de l’Etat français sur la scène internationale.
630 Palestiniens assassinés et une dizaine de soldats israéliens tués
Pour mémoire, le 8 juillet le palais de l’Elysée diffusait un communiqué dans lequel le président français appelait Benjamin Netanyahu pour exprimer au premier ministre israélien « la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza (…) La France condamne fermement ces agressions ». Hollande a précisé, dans son message, qu’il « appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces ».
Presque deux semaines de bombardements massifs, le dernier bilan de l’agression fait état de 630 Palestiniens tués, la majorité des femmes, enfants et des vieillards. De son côté, les brigades d'El Qassam, le bras armé de Hamas, ont tué une vingtaine de militaires israéliens et capturé un soldat.
Au passage, l’ancien président de l’association Adala a tenu, également, à dénoncer l’interdiction des autorités de Paris de la marche de solidarité avec les Palestiniens de Gaza du samedi 19 juillet.
Nouidi pour un jugement des criminels de guerre israéliens
Le Marocain ne s’est pas contenté uniquement de décliner la Légion d’honneur. Prenant à contre-pied la position de Hollande, il a appelé à poursuivre devant des juridictions internationales les responsables politiques et militaires israéliens pour crimes contre l’humanité, conformément aux principes des droits de l’Homme, universellement reconnus à la charte des Nations-Unies, la Convention de Genève de 1952 sur la protection des civils en temps de guerre et à la Convention de Rome de 1998 instaurant le Tribunal pénal international.
Dans sa lettre, Abdelaziz Nouidi a, par ailleurs, déploré que le président français s’aligne sur les thèses défendues par le premier ministre israélien. Une position, qu’il estime, contraire aux engagements de l’Etat français sur la scène internationale.
630 Palestiniens assassinés et une dizaine de soldats israéliens tués
Pour mémoire, le 8 juillet le palais de l’Elysée diffusait un communiqué dans lequel le président français appelait Benjamin Netanyahu pour exprimer au premier ministre israélien « la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza (…) La France condamne fermement ces agressions ». Hollande a précisé, dans son message, qu’il « appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces ».
Presque deux semaines de bombardements massifs, le dernier bilan de l’agression fait état de 630 Palestiniens tués, la majorité des femmes, enfants et des vieillards. De son côté, les brigades d'El Qassam, le bras armé de Hamas, ont tué une vingtaine de militaires israéliens et capturé un soldat.