Hassan Barhoun, blogueur marocain, vient dêtre condamné à 6 mois demprisonnement ferme, par le tribunal de première instance de Tétouan.
« Cest scandaleux ! », commente Ali Lmrabet, journaliste et opposant au régime marocain. « Aucun avocat de Tétouan na voulu le défendre parce quil aurait, dans le passé, dénoncé lOrdre des avocats, en outre, le tribunal a refusé dordonner une expertise médicale pour vérifier, comme lont demandé ses avocats (un oncle venu de Casablanca et un avocat de Meknès) son état mental. Les avocats ont présenté plusieurs certificats médicaux attestant que depuis 2002, ce blogueur souffre de troubles de la personnalité. Dailleurs Hassan Barhoun est apparu lointain et absent ; ne répondant à aucune question du juge », selon Lmrabet, qui a assisté à ce procès. « Ce blogueur va passer en appel, cest-à-dire devant la Cour dappel de Tétouan où officie le procureur général qui est à lorigine des poursuites contre lui. Alors juge et partie ? », sinterroge-t-il. Et de conclure : « En plus de nombreux vices de forme, voilà que la victime, cest-à-dire le procureur général de Tétouan, envoie en prison quelquun qui na fait que le critiquer. Il serait allé au civil pour une plainte en diffamation. Enfin, je suis écuré par certains confrères journalistes qui ont malmené ce pauvre garçon. »
« Cest scandaleux ! », commente Ali Lmrabet, journaliste et opposant au régime marocain. « Aucun avocat de Tétouan na voulu le défendre parce quil aurait, dans le passé, dénoncé lOrdre des avocats, en outre, le tribunal a refusé dordonner une expertise médicale pour vérifier, comme lont demandé ses avocats (un oncle venu de Casablanca et un avocat de Meknès) son état mental. Les avocats ont présenté plusieurs certificats médicaux attestant que depuis 2002, ce blogueur souffre de troubles de la personnalité. Dailleurs Hassan Barhoun est apparu lointain et absent ; ne répondant à aucune question du juge », selon Lmrabet, qui a assisté à ce procès. « Ce blogueur va passer en appel, cest-à-dire devant la Cour dappel de Tétouan où officie le procureur général qui est à lorigine des poursuites contre lui. Alors juge et partie ? », sinterroge-t-il. Et de conclure : « En plus de nombreux vices de forme, voilà que la victime, cest-à-dire le procureur général de Tétouan, envoie en prison quelquun qui na fait que le critiquer. Il serait allé au civil pour une plainte en diffamation. Enfin, je suis écuré par certains confrères journalistes qui ont malmené ce pauvre garçon. »