Le cargo Arctic Sea, avec son équipage russe, a-t-il été détourné par des pirates dans les eaux européennes? De mémoire de marin, ce serait du jamais vu. La Russie a décidé d'employer les grands moyens pour retrouver le navire dont le dernier contact avec le monde extérieur daterait de son passage dans le détroit de Douvres, dans la Manche.
Medvedev : «prendre toutes les mesures nécessaires»
Le président russe, Dimitri Medvedev, a chargé mercredi son ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, de tout mettre en oeuvre pour retrouver le cargo disparu dans l'Atlantique, a indiqué un porte-parole du Kremlin.
Dimitri Medvedev a ordonné au ministère de la Défense de «prendre toutes les mesures nécessaires pour retrouver et, si besoin est, de libérer» le cargo. Après des patrouilles effectuées par des bateaux, des équipements radars russes, y compris dans l'espace, participent désormais aux recherches.
Dernier contact dans la Manche
L'Arctic Sea, à équipage russe mais battant pavillon maltais, est parti de Finlande le 22 juillet dernier avec à son bord 6.700 mètres cubes de bois pour une valeur estimée à un million de livres (1,16 million d'euros). Direction : le port algérien de Béjaïa où il est attendu pour le 4 août. Mais le cargo ne débarquera jamais en Algérie.
Le 28 juillet, le navire s'apprête à s'engager dans la Manche, l'une des voies maritimes les plus fréquentées au monde. L'équipage contacte les gardes-côtes britanniques pour leur indiquer leur position et leur direction. Ce serait la dernière fois que les 15 membres d'équipage russe ont parlé au monde extérieur.
La trace du bateau est alors perdue une première fois. Le 30 juillet, le navire est repéré en France au large de Brest mais il est à nouveau porté disparu avant d'être aperçu une dernière fois au large du Portugal.
Des pirates se seraient faits passer pour des policiers
Les gardes-côtes britanniques apprendront quelques jours plus tard par Interpol, l'organisme international de coopération policière, que le navire avait été abordé le 24 juillet par des hommes masqués. Le cargo se trouvait alors dans dans la mer Baltique en eaux suédoises. Les hommes cagoulés se seraient faits passer pour des agents de la police anti-narcotiques et seraient restés à bord une douzaine d'heures avant de repartir.
Un porte-parole de l'Agence maritime et de gardes-côtes du Royaume-Uni (MCA), Mark Clark, a affirmé ne pas savoir si les hommes du MCA ont parlé aux membres d'équipage ou aux pirates. «Il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit de suspect pendant ce contact. Il se peut très bien qu'un pirate ait menacé un membre d'équipage d'un pistolet sur la tête à ce moment-là, mais qui sait», a-t-il ajouté.
Medvedev : «prendre toutes les mesures nécessaires»
Le président russe, Dimitri Medvedev, a chargé mercredi son ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, de tout mettre en oeuvre pour retrouver le cargo disparu dans l'Atlantique, a indiqué un porte-parole du Kremlin.
Dimitri Medvedev a ordonné au ministère de la Défense de «prendre toutes les mesures nécessaires pour retrouver et, si besoin est, de libérer» le cargo. Après des patrouilles effectuées par des bateaux, des équipements radars russes, y compris dans l'espace, participent désormais aux recherches.
Dernier contact dans la Manche
L'Arctic Sea, à équipage russe mais battant pavillon maltais, est parti de Finlande le 22 juillet dernier avec à son bord 6.700 mètres cubes de bois pour une valeur estimée à un million de livres (1,16 million d'euros). Direction : le port algérien de Béjaïa où il est attendu pour le 4 août. Mais le cargo ne débarquera jamais en Algérie.
Le 28 juillet, le navire s'apprête à s'engager dans la Manche, l'une des voies maritimes les plus fréquentées au monde. L'équipage contacte les gardes-côtes britanniques pour leur indiquer leur position et leur direction. Ce serait la dernière fois que les 15 membres d'équipage russe ont parlé au monde extérieur.
La trace du bateau est alors perdue une première fois. Le 30 juillet, le navire est repéré en France au large de Brest mais il est à nouveau porté disparu avant d'être aperçu une dernière fois au large du Portugal.
Des pirates se seraient faits passer pour des policiers
Les gardes-côtes britanniques apprendront quelques jours plus tard par Interpol, l'organisme international de coopération policière, que le navire avait été abordé le 24 juillet par des hommes masqués. Le cargo se trouvait alors dans dans la mer Baltique en eaux suédoises. Les hommes cagoulés se seraient faits passer pour des agents de la police anti-narcotiques et seraient restés à bord une douzaine d'heures avant de repartir.
Un porte-parole de l'Agence maritime et de gardes-côtes du Royaume-Uni (MCA), Mark Clark, a affirmé ne pas savoir si les hommes du MCA ont parlé aux membres d'équipage ou aux pirates. «Il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit de suspect pendant ce contact. Il se peut très bien qu'un pirate ait menacé un membre d'équipage d'un pistolet sur la tête à ce moment-là, mais qui sait», a-t-il ajouté.