afedja7
Mara tfegh yemmac...
Cinq années après un dévastateur séisme, des milliers de familles vivent dans des tentes en attendant que le gouvernement marocain termine leurs maisons.
Mohamed Abarkani indique une fente énorme qui parcourt de part en part le plafond de son salon. La fissure se ramifie dans de petites stries, comme un liseron qui se tresse sur les poutres en bois du plafond. Le salon n'est plus utilisé depuis cinq ans, mais la plus absolue propreté et rangement règne dans la pièce. Là même chose vaut pour la modeste chambre à coucher, où la couverture remise avec soin sous le matelas fait penser que le lit avait été fait le même matin.
« Nous n'utilisons plus la maison, elle nous fait peur », explique Abarkani, qui à 68 ans parcourt encore deux ou trois fois par jour les six kilomètres qui séparent leur maison du centre de Tamassint. Sa femme se montre timide à la porte d'une petite pièce en pisé qu'Abarkani a construite près de la maison. Sous le plafond fissuré ils sont huit à vivre, entre grands-parents, enfants et petit-fils. « Depuis le tremblement de terre nous dormons tous là, dans ces deux pièces », dit-il en indiquant les bâtisses de boue et de paille.
Pour lire la suite : http://www.arrif.com/modules.php?name=News&file=article&sid=335
Mohamed Abarkani indique une fente énorme qui parcourt de part en part le plafond de son salon. La fissure se ramifie dans de petites stries, comme un liseron qui se tresse sur les poutres en bois du plafond. Le salon n'est plus utilisé depuis cinq ans, mais la plus absolue propreté et rangement règne dans la pièce. Là même chose vaut pour la modeste chambre à coucher, où la couverture remise avec soin sous le matelas fait penser que le lit avait été fait le même matin.
« Nous n'utilisons plus la maison, elle nous fait peur », explique Abarkani, qui à 68 ans parcourt encore deux ou trois fois par jour les six kilomètres qui séparent leur maison du centre de Tamassint. Sa femme se montre timide à la porte d'une petite pièce en pisé qu'Abarkani a construite près de la maison. Sous le plafond fissuré ils sont huit à vivre, entre grands-parents, enfants et petit-fils. « Depuis le tremblement de terre nous dormons tous là, dans ces deux pièces », dit-il en indiquant les bâtisses de boue et de paille.
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