"Sale ****" est le titre d'un clip du rappeur Orelsan diffusé sur la Toile. Un clip dans lequel il promet les pires atrocités à la jeune femme qui l'a trompé. On ne doit pas sortir la création artistique de son contexte plaide sa maison de disque. Ce n'est pas l'avis de la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard qui a demandé le retrait de la vidéo des sites de vidéos en ligne comme Youtube et Dailymotion.
Le scandale tend à éclabousser le Printemps de Bourges où le rappeur Orelsan est programmé le 25 avril. Considéré comme l'une des révélations rap de l'année, celui qui revendique "14 ans d'âge mental, ses humeurs de cancre assis au fond de la classe et son mental de puceau frustré" vient de prouver son manque de maturité en diffusant sur la Toile un clip intitulé "Sale ****". Il s'y met dans la peau d'un amoureux qui a surpris sa copine dans les bras d'un autre. Et c'est un festival d'atrocités et d'insanités qui sont débitées. Impossible de montrer ce clip.
Marie-George Buffet (PCF), dénonçant "une incitation à la violence" contre les femmes, elle a demandé au directeur du Printemps de Bourges, Daniel Colling, de veiller à ce que cette chanson ne soit pas interprétée sur scène. Promesse de Daniel Colling qui maintient tout de même Orelsan au programme. L'équipe du festival indique avoir aussi "été choquée par ce texte inacceptable". "Pour autant, aussi scandaleux que soit le texte de cette chanson, nous avons engagé ce jeune artiste pour une prestation artistique qui, comme son album, n'inclut pas cette chanson et ne véhicule pas ce type de message", poursuivent les organisateurs. "Pour cette raison, nous ne déprogrammerons pas Orelsan car nous assumons nos choix artistiques", ajoutent-ils, défendant un album "excellent", "composé de bons textes" reflétant "une génération (celle des 20 ans) un peu perdue et désabusée".
"Ni ***** ni soumises" parle de son côté de "haine des femmes" et demande au public de boycotter le festival. La secrétaire d'Etat à la Solidarité, Valérie Létard, en a appelé à la responsabilité des sites de vidéos en ligne comme Youtube et Dailymotion et demandé l'arrêt de la diffusion du clip. "Alors qu'en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon, ce texte est une véritable incitation à la haine, à la violence voire au meurtre envers les femmes. Les mots employés sont discriminants et ignobles", s'indigne la secrétaire d'Etat dans un communiqué.
source : europe1.fr
Le scandale tend à éclabousser le Printemps de Bourges où le rappeur Orelsan est programmé le 25 avril. Considéré comme l'une des révélations rap de l'année, celui qui revendique "14 ans d'âge mental, ses humeurs de cancre assis au fond de la classe et son mental de puceau frustré" vient de prouver son manque de maturité en diffusant sur la Toile un clip intitulé "Sale ****". Il s'y met dans la peau d'un amoureux qui a surpris sa copine dans les bras d'un autre. Et c'est un festival d'atrocités et d'insanités qui sont débitées. Impossible de montrer ce clip.
Marie-George Buffet (PCF), dénonçant "une incitation à la violence" contre les femmes, elle a demandé au directeur du Printemps de Bourges, Daniel Colling, de veiller à ce que cette chanson ne soit pas interprétée sur scène. Promesse de Daniel Colling qui maintient tout de même Orelsan au programme. L'équipe du festival indique avoir aussi "été choquée par ce texte inacceptable". "Pour autant, aussi scandaleux que soit le texte de cette chanson, nous avons engagé ce jeune artiste pour une prestation artistique qui, comme son album, n'inclut pas cette chanson et ne véhicule pas ce type de message", poursuivent les organisateurs. "Pour cette raison, nous ne déprogrammerons pas Orelsan car nous assumons nos choix artistiques", ajoutent-ils, défendant un album "excellent", "composé de bons textes" reflétant "une génération (celle des 20 ans) un peu perdue et désabusée".
"Ni ***** ni soumises" parle de son côté de "haine des femmes" et demande au public de boycotter le festival. La secrétaire d'Etat à la Solidarité, Valérie Létard, en a appelé à la responsabilité des sites de vidéos en ligne comme Youtube et Dailymotion et demandé l'arrêt de la diffusion du clip. "Alors qu'en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon, ce texte est une véritable incitation à la haine, à la violence voire au meurtre envers les femmes. Les mots employés sont discriminants et ignobles", s'indigne la secrétaire d'Etat dans un communiqué.
source : europe1.fr