un couple marocain face à la "colère" d'un maire
La justice française a donné vendredi dernier, trois jours, sous peine d'astreinte de 1.000 euros par jour de retard, au maire d'une commune française pour célébrer le mariage d'un couple de Marocains dont il refuse de recueillir le consentement. Le maire refuserait depuis plusieurs mois, de célébrer le mariage d'une Hispano-Marocaine, et d'un Marocain, tous deux âgés de 30 ans, détenteurs de titres de séjour en règle et vivant dans cette commune depuis fin 2008. Le maire lui, explique sa décision par le fait que l'homme serait, "en situation irrégulière", ce que conteste la justice.
Il avait d'ailleurs attendu qu'"une enquête complémentaire soit diligentée concernant la situation des futurs époux pour que l'esprit du mariage républicain soit pleinement respecté". Ses arguments: une "possible existence d'une filière marocaine sur la commune recherchant par le mariage, à bénéficier de notre système de protection sociale".
La jeune femme travaille dans une usine agro-alimentaire de la région, mais son fiancé, du fait d'un titre de séjour plus restrictif, ne peut travailler en France, ni y rester plus de trois mois.
http://www.aufaitmaroc.com/fr/actualite/maroc/article/un-couple-marocain-face-a-la-colere-dun-maire/
La justice française a donné vendredi dernier, trois jours, sous peine d'astreinte de 1.000 euros par jour de retard, au maire d'une commune française pour célébrer le mariage d'un couple de Marocains dont il refuse de recueillir le consentement. Le maire refuserait depuis plusieurs mois, de célébrer le mariage d'une Hispano-Marocaine, et d'un Marocain, tous deux âgés de 30 ans, détenteurs de titres de séjour en règle et vivant dans cette commune depuis fin 2008. Le maire lui, explique sa décision par le fait que l'homme serait, "en situation irrégulière", ce que conteste la justice.
Il avait d'ailleurs attendu qu'"une enquête complémentaire soit diligentée concernant la situation des futurs époux pour que l'esprit du mariage républicain soit pleinement respecté". Ses arguments: une "possible existence d'une filière marocaine sur la commune recherchant par le mariage, à bénéficier de notre système de protection sociale".
La jeune femme travaille dans une usine agro-alimentaire de la région, mais son fiancé, du fait d'un titre de séjour plus restrictif, ne peut travailler en France, ni y rester plus de trois mois.
http://www.aufaitmaroc.com/fr/actualite/maroc/article/un-couple-marocain-face-a-la-colere-dun-maire/