Un député français demande l'ouverture d'un consulat de France à Dakhla

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M'jid el Guerrab, député du groupe Agir ensemble (Majorité présidentielle), plaide pour l'ouverture d'un consulat de France à Dakhla. Cela facilitera aux ressortissants français qui habitent à Dakhla et à Laâyoune, et qu'il représente à l'Assemblée nationale, l'ensemble des procédures administratives et leur évitera de se rendre jusqu'à Agadir.
« Il faudra trouver une formule, (une antenne diplomatique, un consulat ou au moins un consulat honoraire) pour permettre aux ressortissants français qui vivent dans le (...)

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Un député français demande l'ouverture d'un consulat de France à Dakhla
 

Sahara : Un député français appelle à l’ouverture d’un Institut Français à Dakhla​



Actualités du Sahara Marocain - Page 21 Mjid_el_guerrab_candidat_en_marche_-1


Paris – Le député français d’origine marocaine M’Jid El Guerrab a interpellé le gouvernement français sur l’absence « toujours » d’un Institut Français dans les provinces du Sud du Maroc, alors qu’il existe dans le Royaume le plus grand réseau d’instituts français au monde.

Dans une question écrite, M’Jid El Guerrab, député des Français de l’étranger dont la circonscription couvre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest, a interrogé le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drain, sur «la création d’un nouvel Institut Français dans le Sud du Maroc».

«Dans le Royaume, il existe le plus grand réseau d’instituts français du monde: des antennes sont établies dans les villes d’Agadir, de Casablanca, d’El-Jadida, d’Essaouira, de Fès, de Kénitra, de Marrakech, de Meknès, d’Oujda, de Rabat, de Tanger et de Tétouan. A ces 12 établissements s’ajoute l’Alliance Française de Safi. Ce réseau porte le rayonnement de la langue et de la culture française à l’étranger, or, il n’est présent que sur la moitié du territoire marocain, Agadir étant l’antenne se trouvant la plus au sud du Royaume», souligne le député français.

Pourtant, constate-t-il, «l’un des principaux enjeux du rayonnement de la francophonie se trouve au sud du Maroc, où les populations sont plus tournées vers l’aire culturelle hispanique».

«Afin de rétablir l’équilibre entre la partie nord et la partie sud du Maroc, il est nécessaire que soit créé un nouvel Institut Français au Maroc pour couvrir l’ensemble du territoire, idéalement située dans la ville de Dakhla », a-t-il préconisé.

«Je suis un fervent soldat de la francophonie. Je propose donc cette idée de création d’un Institut Français en espérant qu’elle reçoive l’accord des autorités françaises », a indiqué M’Jid El Guerrab dans un entretien lundi à la MAP.

« Quand on regarde l’Afrique dans sa globalité, on trouve des Instituts français partout. Toutefois, il y a un endroit où on ne trouve pas d’Instituts Français, il s’agit bel et bien du Sud du Maroc », a regretté le député français.

« Ce serait à Dakhla, car dans le Sud du Maroc, une aire plutôt hispanique où les gens sont plus enclins de parler espagnol de par l’histoire, la culture», a-t-il plaidé.

Après avoir relevé la forte présence des opérateurs économiques français dans le Sud du Maroc, notamment à Dakhla, le député franco-marocain a regretté le vide qui existe sur le plan culturel: « il y a seulement deux lycées français homologués par l’Éducation nationale, un à Laayoune et un à Dakhla », a-t-il déploré.

« Aujourd’hui, nous avons des lycées, nous avons une chambre de commerce et d’industrie franco-marocaine (La CCFIM) qui a une antenne à Dakhla. Nous avons aussi énormément d’acteurs et d’opérateurs économiques qui sont sur place…, mais il manque effectivement cette antenne culturelle française que sont les Instituts français», a-t-il dit.
 

À Paris, les amis du Maroc en marche pour le Sahara marocain​

Caterina Lalovnovka-11:53 - février 15, 2021

Sur les bords de Seine, on observe une vague d’appels de différents responsables politiques français appelant l’UE et la France à emboîter le pas aux États – Unis et reconnaître à leur tour la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.
Si on peut s’étonner du silence du cercle classique des « amis du Maroc » , nous pouvons noter la prise de conscience et le volontarisme d’une nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques qui ont pris le relais et n’ont pas hésité à monter au front pour défendre la marocanité du Sahara.

En effet lorsque Jean Louis Borloo – figure tutélaire de la politique française et européenne – a ouvert le bal des déclarations dès le lendemain de la reconnaissance américaine , un ensemble de jeunes politiciens se sont inscrits dans son sillage. C’est à la fois vrai dans les rangs de la droite, où Pierre Henri Dumont – étoile montante du parti LR et adjoint de Christian Jacob – a appelé à « solder un conflit gelé» et regrettant l’absence de « position franche et claire de la part de la France sur la souveraineté marocaine au Sahara ».

Mais également au sein de la Macronie, où plusieurs figures influentes sont sortis de leur zone de confort et des lignes rouges fixés par le Quai d’Orsay. Le plus significatif d’entre eux étant Benjamin Griveaux, proche lieutenant d’Emmanuel Macron, qui a été son porte parole durant la campagne présidentielle et qui a occupé les mêmes fonctions au gouvernement.

A l’Assemblée Nationale , les députés Macronistes se sont également mis en ordre de bataille pour exercer une pression sur l’exécutif français mais également sur la Commission européenne. Parmi ces députés qui ont appelé leur pays à suivre les États Unis, on retrouve Bruno Fuchs, le « Monsieur Afrique » de la Macronie, proche à la fois du Ministre Le Drian et proche du MoDem de François Bayrou, Marie Christine Verdier Jouclas, la porte parole du groupe LREM dans l’hémicycle ou encore Mjid El Guerrab, député proche du Ministre du Commerce extérieur Franck Riester, qui a plaidé également pour l’ouverture d’un consulat et d’un institut français à Dakhla.
 
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