Saladdin
Absolute Anarch
Ibn Rushd dans son Bayân wa at-tabyîna tome 4 page 432 ainsi que dans al-muqaddimât wa al-mumahhidât 3/462 dit:
l'avis de l'Imâm Mâlik pour cette question comme cela est écrit dans la Mudawwana : est que cela fait partie de l'autorisé (Mubâh) qu'il vaut mieux éviter plutôt que faire (al-mubâh al-ladhî tarkuhu ahsanu min fi'lih).
Ibn Al-'Arabî al-mâliki le juriste a dit dans Ahkâm al-qurân:
'Quant aux chants pour les femmes accompagnés d'instruments on ne connaît personne qui l'a interdit'
Quelques Fuqahâ malikites ont détaillé la question en disant:
Ils ont autorisé d'écouter le chant pour celui qui le prend comme sagesse et ils ont interdit cela pour celui qui est séduit par cela.
On demanda au Qâdî 'Iyâd Al-mâlikî ash-shablî grand savant malikite et éminent soufi: à propos du Samâ' et il répondit:
' son apparence est séduction, son intérieur est sagesse, celui qui connaît la subtilité (ishâra) lui est autorisé d'écouter la sagesse et la finalité' (At-tâj wa al-iklîl tome II page 62)
Ibn 'arafa le malikite rapporte d'Al-'izz Ibn 'abdessalâm ce qui suit :'al-'izz est un savant reconnu et on ne peut imaginer un consensus sans lui, al-'izz avait dit dans ses qawâ'id: le chemin pour la réforme des coeurs se fait par des causes extérieurs: Il y a d'abord le Coran et c'est la meilleur chose qu'on écoute, puis il y a aussi les paroles de conseils et de sagesses, puis il y a le Hidâ et le chant, puis il y a le chant accompagnés d'instruments à propos desquelles il y a divergence sur sa licéité (entre les savants). Si celui qui écoute ces intruments est parmi ceux qui considérent que cela est autorisé: il a bien fait d'écouter ce qui lui procure des états (bénis), mais il aura laissé le scrupule: car il aura écouté une chose à propos delaquelle les savants ont divergé (sur son statut).(At-tâj wa al-iklîl tome II page 62 édition dâr al-fikr)
L'avis connu de l'école malikite est que le chant qu'il soit accompagné d'instruments ou pas: s'il est fait sans occasion précise et s'il est fait pour al-itrâb (divertissement): est Harâm, d'autres avis dans l'école pensent que c'est Makrûh.
Ils ont autorisé par contre (à l'unanimité) le Hidâ(lors des voyages) et le chant qui est simplement une élevation de la voix avec de la poésie correcte pour l'amour du pays...
Autres avis qu'on pense plus adapté:
Le grand savant malikite et juriste Sidi Muhammad Al-Harrâq (mort à Tétouan en 1845), maître de la Tariqa al-harrâqiyya et éminent disciple de Sidi Al-'arbî Ad-darqâwî excellait en musique soufie et il était même spécialiste du luth arabe (al-'ûd).
Le savant contemporain Al-qardâwî a émis aussi des Fatwas bien fondées et réalistes sur ce sujet.
Pour nous:
En effet, il ne s'agit pas d'instruments pour définir la licéité ou non de la musique. Mais, il s'agit surtout: de l'intention du musicien et de celui qui l'écoute, du sujet de la musique, du temps (le moment où cette musique est entrain d'être jouée) et de son contexte.
La musique peut être selon les cas : illicite, ou blâmable ou licite ou recommandée...
http://www.doctrine-malikite.fr/forum/Un-eclaircissement-au-sujet-de-la-musique_m37421.html
l'avis de l'Imâm Mâlik pour cette question comme cela est écrit dans la Mudawwana : est que cela fait partie de l'autorisé (Mubâh) qu'il vaut mieux éviter plutôt que faire (al-mubâh al-ladhî tarkuhu ahsanu min fi'lih).
Ibn Al-'Arabî al-mâliki le juriste a dit dans Ahkâm al-qurân:
'Quant aux chants pour les femmes accompagnés d'instruments on ne connaît personne qui l'a interdit'
Quelques Fuqahâ malikites ont détaillé la question en disant:
Ils ont autorisé d'écouter le chant pour celui qui le prend comme sagesse et ils ont interdit cela pour celui qui est séduit par cela.
On demanda au Qâdî 'Iyâd Al-mâlikî ash-shablî grand savant malikite et éminent soufi: à propos du Samâ' et il répondit:
' son apparence est séduction, son intérieur est sagesse, celui qui connaît la subtilité (ishâra) lui est autorisé d'écouter la sagesse et la finalité' (At-tâj wa al-iklîl tome II page 62)
Ibn 'arafa le malikite rapporte d'Al-'izz Ibn 'abdessalâm ce qui suit :'al-'izz est un savant reconnu et on ne peut imaginer un consensus sans lui, al-'izz avait dit dans ses qawâ'id: le chemin pour la réforme des coeurs se fait par des causes extérieurs: Il y a d'abord le Coran et c'est la meilleur chose qu'on écoute, puis il y a aussi les paroles de conseils et de sagesses, puis il y a le Hidâ et le chant, puis il y a le chant accompagnés d'instruments à propos desquelles il y a divergence sur sa licéité (entre les savants). Si celui qui écoute ces intruments est parmi ceux qui considérent que cela est autorisé: il a bien fait d'écouter ce qui lui procure des états (bénis), mais il aura laissé le scrupule: car il aura écouté une chose à propos delaquelle les savants ont divergé (sur son statut).(At-tâj wa al-iklîl tome II page 62 édition dâr al-fikr)
L'avis connu de l'école malikite est que le chant qu'il soit accompagné d'instruments ou pas: s'il est fait sans occasion précise et s'il est fait pour al-itrâb (divertissement): est Harâm, d'autres avis dans l'école pensent que c'est Makrûh.
Ils ont autorisé par contre (à l'unanimité) le Hidâ(lors des voyages) et le chant qui est simplement une élevation de la voix avec de la poésie correcte pour l'amour du pays...
Autres avis qu'on pense plus adapté:
Le grand savant malikite et juriste Sidi Muhammad Al-Harrâq (mort à Tétouan en 1845), maître de la Tariqa al-harrâqiyya et éminent disciple de Sidi Al-'arbî Ad-darqâwî excellait en musique soufie et il était même spécialiste du luth arabe (al-'ûd).
Le savant contemporain Al-qardâwî a émis aussi des Fatwas bien fondées et réalistes sur ce sujet.
Pour nous:
En effet, il ne s'agit pas d'instruments pour définir la licéité ou non de la musique. Mais, il s'agit surtout: de l'intention du musicien et de celui qui l'écoute, du sujet de la musique, du temps (le moment où cette musique est entrain d'être jouée) et de son contexte.
La musique peut être selon les cas : illicite, ou blâmable ou licite ou recommandée...
http://www.doctrine-malikite.fr/forum/Un-eclaircissement-au-sujet-de-la-musique_m37421.html