Il faisait partie de la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy durant le précédent quinquennat. L'ancien ambassadeur Boris Boillon a été interpellé à Paris le 31 juillet, alors qu'il s'apprêtait à prendre un train pour Bruxelles, en possession de 350 000 euros et 40 000 dollars en liquide, révèle Mediapart vendredi 30 août.
Arrêté par des douaniers, Boris Boillon, qui se déplace ce jour-là sans papier d'identité et sans téléphone, nie d'abord transporter de l'argent. "Mais la fouille est concluante. Dans son sac, les douaniers découvrent des
"J'ai été surpris et effrayé"
Durant son audition, Boris Boillon explique que ses bureaux sont installés à Paris, mais qu'il réside à Uccle, la banlieue huppée de Bruxelles. L'ancien diplomate, qui a créé sa propre entreprise de consulting après son éviction par François Hollande, ajoute que l'argent qu'il transporte doit servir à la création d'une filiale de sa société en Belgique.
"J'ai oublié mes documents d'identité en Belgique. Je suis venu ce matin à Paris, juste pour la journée parce que justement, je n’étais pas à l’aise avec cet argent, qui était stocké en partie dans mon bureau, et une autre partie dans une mallette qui était enterrée à côté de ma cave, et je voulais régulariser la chose au plus vite", se justifie encore Boris Boillon, selon un extrait du procès-verbal publié par Mediapart. Pourquoi, dans ce cas, avoir nié transporter de l'argent lorsque les douaniers le lui ont demandé ? "J'ai été surpris et effrayé, j'ai répondu par réflexe", explique-t-il.
Boris Boillon, 43 ans, a occupé jusqu'en 2009 les fonctions de conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Il a ensuite été nommé ambassadeur de France en Irak, où il a officié jusqu'en février 2011, avant de partir pour la Tunisie. Régulièrement présenté comme un "Sarko-boy", Boillon a été remercié par François Hollande en juillet 2012. Selon Mediapart, le service de police judiciaire de la Douane (SNDJ) a été saisi et une enquête a été ouverte. Objectif : déterminer l'origine exacte de ces 350 000 euros que transportait Boris Boillon le 31 juillet.
France TV Info
Arrêté par des douaniers, Boris Boillon, qui se déplace ce jour-là sans papier d'identité et sans téléphone, nie d'abord transporter de l'argent. "Mais la fouille est concluante. Dans son sac, les douaniers découvrent des
"J'ai été surpris et effrayé"
Durant son audition, Boris Boillon explique que ses bureaux sont installés à Paris, mais qu'il réside à Uccle, la banlieue huppée de Bruxelles. L'ancien diplomate, qui a créé sa propre entreprise de consulting après son éviction par François Hollande, ajoute que l'argent qu'il transporte doit servir à la création d'une filiale de sa société en Belgique.
"J'ai oublié mes documents d'identité en Belgique. Je suis venu ce matin à Paris, juste pour la journée parce que justement, je n’étais pas à l’aise avec cet argent, qui était stocké en partie dans mon bureau, et une autre partie dans une mallette qui était enterrée à côté de ma cave, et je voulais régulariser la chose au plus vite", se justifie encore Boris Boillon, selon un extrait du procès-verbal publié par Mediapart. Pourquoi, dans ce cas, avoir nié transporter de l'argent lorsque les douaniers le lui ont demandé ? "J'ai été surpris et effrayé, j'ai répondu par réflexe", explique-t-il.
Boris Boillon, 43 ans, a occupé jusqu'en 2009 les fonctions de conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy à l'Elysée. Il a ensuite été nommé ambassadeur de France en Irak, où il a officié jusqu'en février 2011, avant de partir pour la Tunisie. Régulièrement présenté comme un "Sarko-boy", Boillon a été remercié par François Hollande en juillet 2012. Selon Mediapart, le service de police judiciaire de la Douane (SNDJ) a été saisi et une enquête a été ouverte. Objectif : déterminer l'origine exacte de ces 350 000 euros que transportait Boris Boillon le 31 juillet.
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