lilia26
Bladinaute averti
Saint-Étienne où Jérémy Martinez était né il y a 19 ans, sa famille et ses amis viendront dire un dernier adieu à ce jeune homme décédé il y a huit jours. Mort des suites de blessures infligées dans la cellule de la maison d'arrêt de Valence où il était incarcéré depuis à peine trois mois. Aujourd'hui baignés par les larmes, ses proches crient aussi leur colère et leur incompréhension.
Le garçon de 19 ans aurait déjà été battu par son codétenu
Retrouvé inanimé dans sa cellule, Jérémy Martinez a perdu la vie à l'hôpital de Valence mardi dernier. D'abord présentées comme un acte suicidaire, les circonstances de sa mort sont très vite devenues plus complexes. Jusqu'à ce que l'autopsie balaie la thèse du suicide.
Selon nos informations, un sac plastique aurait été retrouvé près de Jérémy alors que le personnel pénitentiaire venait le secourir. Sac que son codétenu prétend avoir arraché de son visage avant de donner l'alerte. Mais, toujours selon nos sources, des marques de strangulation auraient été constatées par le médecin-légiste. Assez d'éléments pour que le procureur de Valence ouvre une information judiciaire pour meurtre contre le codétenu. Ce dernier, âgé lui aussi d'à peine 19 ans, est détenu à la prison de Valence sous le régime de la détention provisoire dans le cadre d'une affaire de tentative d'assassinat. Il souffrirait de sérieux troubles psychiatriques.
La famille va déposer plainte
Jérémy Martinez se serait plaint à plusieurs reprises de son codétenu. Deux jours avant les faits, sa soeur, sa mère et sa grand-mère l'avaient d'ailleurs vu au parloir. "Il avait des bleus au visage et dans le dos. Il avait aussi très mal à un bras. Il nous a dit qu'il avait été battu par son compagnon de cellule", affirme Véronique, la maman de Jérémy. Des propos confirmés par sa grand-mère: "On a signalé ces coups à des membres du personnel pénitentiaire. On a demandé à ce qu'il soit vu par un médecin. Au lieu de cela, on l'a remis à son bourreau... C'est un scandale! La responsabilité de la maison d'arrêt et de l'État est engagée!" Hier, la famille annonçait qu'elle allait déposer une plainte avec constitution de partie civile.
En attendant les suites judiciaires données à cette affaire, sa maman n'a plus que son chagrin et quelques mots à lire. Ceux qui concluaient toujours les lettres de Jérémy: "Ma petite maman, je vous aime plus que tout au monde. Quand je sortirai, je vous serrerai très fort dans mes bras".
Le garçon de 19 ans aurait déjà été battu par son codétenu
Retrouvé inanimé dans sa cellule, Jérémy Martinez a perdu la vie à l'hôpital de Valence mardi dernier. D'abord présentées comme un acte suicidaire, les circonstances de sa mort sont très vite devenues plus complexes. Jusqu'à ce que l'autopsie balaie la thèse du suicide.
Selon nos informations, un sac plastique aurait été retrouvé près de Jérémy alors que le personnel pénitentiaire venait le secourir. Sac que son codétenu prétend avoir arraché de son visage avant de donner l'alerte. Mais, toujours selon nos sources, des marques de strangulation auraient été constatées par le médecin-légiste. Assez d'éléments pour que le procureur de Valence ouvre une information judiciaire pour meurtre contre le codétenu. Ce dernier, âgé lui aussi d'à peine 19 ans, est détenu à la prison de Valence sous le régime de la détention provisoire dans le cadre d'une affaire de tentative d'assassinat. Il souffrirait de sérieux troubles psychiatriques.
La famille va déposer plainte
Jérémy Martinez se serait plaint à plusieurs reprises de son codétenu. Deux jours avant les faits, sa soeur, sa mère et sa grand-mère l'avaient d'ailleurs vu au parloir. "Il avait des bleus au visage et dans le dos. Il avait aussi très mal à un bras. Il nous a dit qu'il avait été battu par son compagnon de cellule", affirme Véronique, la maman de Jérémy. Des propos confirmés par sa grand-mère: "On a signalé ces coups à des membres du personnel pénitentiaire. On a demandé à ce qu'il soit vu par un médecin. Au lieu de cela, on l'a remis à son bourreau... C'est un scandale! La responsabilité de la maison d'arrêt et de l'État est engagée!" Hier, la famille annonçait qu'elle allait déposer une plainte avec constitution de partie civile.
En attendant les suites judiciaires données à cette affaire, sa maman n'a plus que son chagrin et quelques mots à lire. Ceux qui concluaient toujours les lettres de Jérémy: "Ma petite maman, je vous aime plus que tout au monde. Quand je sortirai, je vous serrerai très fort dans mes bras".