RégimeLe syndicat national des journalistes (SNJ) dénonce avec la plus grande fermeté la condamnation à six mois de prison ferme prononcée, lundi dernier, par le tribunal de Djelfa à lencontre de notre collègue Talal Dhif, journaliste correspondant du quotidien arabophone Al Fadjr. Ce nouvel acharnement de lappareil judiciaire contre les plumes libres témoigne de la situation précaire de la liberté de la presse en Algérie.
La condamnation pour diffamation du journaliste Talal Dhif en est une parfaite illustration. Le comble, cest que les investigations menées par M. Talal ont permis à cette même autorité judiciaire de condamner en 2004, à la prison ferme, le responsable de la direction de lagriculture de la wilaya de Djelfa. Cette année, les investigations du journaliste ont permis de révéler au grand public de graves irrégularités de gestion qui ont causé des pertes évaluées à plus de 1100 milliards de centimes. Pis encore, le successeur de ce responsable a affirmé, lannée 2006, que les dommages sont plus importants en avançant le chiffre 1800 milliards de centimes. Un constat étayé au plus haut niveau de lEtat par le ministre lagriculture. Quoique ces faits relèvent du burlesque, il nen demeure pas moins quils trahissent un réflexe de répression systématique chez les magistrats. Des magistrats usent et abusent à volonté des articles du code pénal. Dautres journalistes risquent de subir la même sentence dans cette localité. Oussama ouahid, journaliste correspondant au quotidien arabophone "Al Bilad", doit affronter, le 19 novembre 2007, le directeur de l'éducation de la wilaya de Djelfa. Ce dernier accuse le journaliste de lavoir diffamé dans un article critique sur la situation de l'éducation dans cette ville. Les démêlés avec la justice nen finissent pas pour Hafnaoui Ghoul. Mis sous contrôle judiciaire pour une banale affaire de droit commun, les agents de la gendarmerie nationale ont fait mention dans le rapport transmis au procureur de « tentative dabus dinfluence de par son statut de journaliste correspondant ». Face à ce qui sapparente à une volonté concertée détouffer les voix des correspondants de presse à Djelfa, le Syndicat national des journalistes (SNJ) interpellent les autorités du pays à mettre un terme à ces agissements et à la cessation des poursuites judiciaires engagées contre les journalistes. Le Syndicat national des journalistes, acteur dans la campagne mondiale pour la décriminalisation du délit de presse, appelle lensemble des confrères à se mobiliser pour que cesse la mise au pas de la presse algérienne.
La condamnation pour diffamation du journaliste Talal Dhif en est une parfaite illustration. Le comble, cest que les investigations menées par M. Talal ont permis à cette même autorité judiciaire de condamner en 2004, à la prison ferme, le responsable de la direction de lagriculture de la wilaya de Djelfa. Cette année, les investigations du journaliste ont permis de révéler au grand public de graves irrégularités de gestion qui ont causé des pertes évaluées à plus de 1100 milliards de centimes. Pis encore, le successeur de ce responsable a affirmé, lannée 2006, que les dommages sont plus importants en avançant le chiffre 1800 milliards de centimes. Un constat étayé au plus haut niveau de lEtat par le ministre lagriculture. Quoique ces faits relèvent du burlesque, il nen demeure pas moins quils trahissent un réflexe de répression systématique chez les magistrats. Des magistrats usent et abusent à volonté des articles du code pénal. Dautres journalistes risquent de subir la même sentence dans cette localité. Oussama ouahid, journaliste correspondant au quotidien arabophone "Al Bilad", doit affronter, le 19 novembre 2007, le directeur de l'éducation de la wilaya de Djelfa. Ce dernier accuse le journaliste de lavoir diffamé dans un article critique sur la situation de l'éducation dans cette ville. Les démêlés avec la justice nen finissent pas pour Hafnaoui Ghoul. Mis sous contrôle judiciaire pour une banale affaire de droit commun, les agents de la gendarmerie nationale ont fait mention dans le rapport transmis au procureur de « tentative dabus dinfluence de par son statut de journaliste correspondant ». Face à ce qui sapparente à une volonté concertée détouffer les voix des correspondants de presse à Djelfa, le Syndicat national des journalistes (SNJ) interpellent les autorités du pays à mettre un terme à ces agissements et à la cessation des poursuites judiciaires engagées contre les journalistes. Le Syndicat national des journalistes, acteur dans la campagne mondiale pour la décriminalisation du délit de presse, appelle lensemble des confrères à se mobiliser pour que cesse la mise au pas de la presse algérienne.