Un master, c'est 90% de chances d'avoir un job

madalena

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Les jeunes fraîchement diplômés de l’université ont tendance à trouver un emploi dans le secteur privé (47% à l’UCL), généralement salarié (81% à l’UCL, 71% à l’ULB), en CDI (59,3% à l’ULB), et à temps plein (85% à l’UCL, 88% à l’ULB).

Étudier à l'université, ça paie? Oui, trois fois oui. La réponse n'étonnera personne. Le taux élevé d'insertion socioprofessionnelle des diplômés de l'université n'est plus à prouver. Jusqu'à présent, les principales sources en la matière étaient le Forem et Actiris. D'après les enquêtes réalisées par le Forem, 87% des personnes disposant d'un master trouvent rapidement un emploi. Mais cette semaine, l'Université catholique de Louvain (UCL) a publié pour la première fois une enquête approfondie sur ses diplômés. L'Université libre de Bruxelles (ULB) a fait de même.

La transparence n'ira pas jusqu'à établir un comparatif entre les différentes facultés. Pas question d'attiser les concurrences... "Les taux d'insertion ne sont pas identiques d'une faculté à l'autre, mais ils restent compris dans une fourchette allant de 83% à 100%", précise Eliz Serhadlioglu, chargée de mission au service de qualité des programmes de l'UCL.

→ D'après l'étude donc, 91% des étudiants qui ont été diplômés en 2015 à l'UCL ont aujourd'hui un emploi rémunéré (dont 5% en stage). 56% ont trouvé leur emploi après 3 mois, 75% après un an. Dans un quart des cas (27%), les étudiants décrochent même leur job avant la fin de leur cursus... 8% seulement sont encore sans emploi, 1% sont en stage non-rémunéré.
Côté ULB, la tendance est la même: 87,8% des diplômés du cru 2014-2015 ont un emploi, 7% sont en formation, 9,8% sans emploi.

• Quel type d'emploi décrochent-ils? La toute grosse majorité des diplômés UCL (85%) ont un emploi à temps plein (88% pour l'ULB), 81% en tant qu'employé (71% pour les sortants de l'ULB). On ne compte que 16% d'indépendants parmi les diplômés sortis de l'UCL après un ou deux ans (15,5% à l'ULB). "On suppose que les étudiants commencent d'abord dans un emploi salarié, plus sécurisant, quitte à prendre par la suite un statut d'indépendant complémentaire, et enfin lancer leur propre activité, explique Eliz Serhadlioglu. Cela pourra être confirmé lorsque nous réaliserons les enquêtes cinq ans après la sortie des études. Là, on pourra s'attendre à avoir un taux d'indépendants plus élevé."

À l'ULB, on pointe aussi que 69,3% ont signé un CDI, contre 37,2% un CDD (dont 61% de femmes).
a Restent-ils en Belgique? Contrairement à ce que l'on peut croire, la fuite des cerveaux universitaires n'est pas flagrante. En tout cas pas en début de carrière. En effet, 85% des jeunes diplômés travaillent en Belgique. 55% en Wallonie, 41% à Bruxelles et 4% en Flandre.

• Dans quel secteur trouvent-ils un job? Près d'un quart des universitaires nouvellement diplômés reste dans les murs de l'université, ou en tout cas dans le secteur de l'enseignement (22%). 47% travaillent dans le secteur privé, 10% dans l'administration publique, 10% dans le non-marchand (voir aussi infographie). À l'ULB, on pointe aussi que 44% des sortants décrochent un job dans une grande entreprise (+ 500 personnes).

• Sont-ils satisfaits de leur emploi, et combien gagnent-ils? Voilà une question qui intéressera particulièrement les jeunes qui s'apprêtent à choisir leur filière de formation. D'après l'enquête, 88% des diplômés UCL sont satisfaits de leur job. Ils gagnent généralement entre 1.500 et 2.000 euros net (pour 50% d'entre eux, contre 47% à l'ULB), et 34% des diplômés UCL gagnent déjà plus de 2.000 euros net (hors avantages).

http://www.lecho.be/economie-politi...er-c-est-90-de-chances-d-avoir-un-job/9909564
 

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Les jeunes fraîchement diplômés de l’université ont tendance à trouver un emploi dans le secteur privé (47% à l’UCL), généralement salarié (81% à l’UCL, 71% à l’ULB), en CDI (59,3% à l’ULB), et à temps plein (85% à l’UCL, 88% à l’ULB).

Étudier à l'université, ça paie? Oui, trois fois oui. La réponse n'étonnera personne. Le taux élevé d'insertion socioprofessionnelle des diplômés de l'université n'est plus à prouver. Jusqu'à présent, les principales sources en la matière étaient le Forem et Actiris. D'après les enquêtes réalisées par le Forem, 87% des personnes disposant d'un master trouvent rapidement un emploi. Mais cette semaine, l'Université catholique de Louvain (UCL) a publié pour la première fois une enquête approfondie sur ses diplômés. L'Université libre de Bruxelles (ULB) a fait de même.

La transparence n'ira pas jusqu'à établir un comparatif entre les différentes facultés. Pas question d'attiser les concurrences... "Les taux d'insertion ne sont pas identiques d'une faculté à l'autre, mais ils restent compris dans une fourchette allant de 83% à 100%", précise Eliz Serhadlioglu, chargée de mission au service de qualité des programmes de l'UCL.

→ D'après l'étude donc, 91% des étudiants qui ont été diplômés en 2015 à l'UCL ont aujourd'hui un emploi rémunéré (dont 5% en stage). 56% ont trouvé leur emploi après 3 mois, 75% après un an. Dans un quart des cas (27%), les étudiants décrochent même leur job avant la fin de leur cursus... 8% seulement sont encore sans emploi, 1% sont en stage non-rémunéré.
Côté ULB, la tendance est la même: 87,8% des diplômés du cru 2014-2015 ont un emploi, 7% sont en formation, 9,8% sans emploi.

• Quel type d'emploi décrochent-ils? La toute grosse majorité des diplômés UCL (85%) ont un emploi à temps plein (88% pour l'ULB), 81% en tant qu'employé (71% pour les sortants de l'ULB). On ne compte que 16% d'indépendants parmi les diplômés sortis de l'UCL après un ou deux ans (15,5% à l'ULB). "On suppose que les étudiants commencent d'abord dans un emploi salarié, plus sécurisant, quitte à prendre par la suite un statut d'indépendant complémentaire, et enfin lancer leur propre activité, explique Eliz Serhadlioglu. Cela pourra être confirmé lorsque nous réaliserons les enquêtes cinq ans après la sortie des études. Là, on pourra s'attendre à avoir un taux d'indépendants plus élevé."

À l'ULB, on pointe aussi que 69,3% ont signé un CDI, contre 37,2% un CDD (dont 61% de femmes).
a Restent-ils en Belgique? Contrairement à ce que l'on peut croire, la fuite des cerveaux universitaires n'est pas flagrante. En tout cas pas en début de carrière. En effet, 85% des jeunes diplômés travaillent en Belgique. 55% en Wallonie, 41% à Bruxelles et 4% en Flandre.

• Dans quel secteur trouvent-ils un job? Près d'un quart des universitaires nouvellement diplômés reste dans les murs de l'université, ou en tout cas dans le secteur de l'enseignement (22%). 47% travaillent dans le secteur privé, 10% dans l'administration publique, 10% dans le non-marchand (voir aussi infographie). À l'ULB, on pointe aussi que 44% des sortants décrochent un job dans une grande entreprise (+ 500 personnes).

• Sont-ils satisfaits de leur emploi, et combien gagnent-ils? Voilà une question qui intéressera particulièrement les jeunes qui s'apprêtent à choisir leur filière de formation. D'après l'enquête, 88% des diplômés UCL sont satisfaits de leur job. Ils gagnent généralement entre 1.500 et 2.000 euros net (pour 50% d'entre eux, contre 47% à l'ULB), et 34% des diplômés UCL gagnent déjà plus de 2.000 euros net (hors avantages).

http://www.lecho.be/economie-politi...er-c-est-90-de-chances-d-avoir-un-job/9909564


il faudrait savoir ?
Je cite :
2015 = pas récent !

<91% des étudiants qui ont été diplômés en 2015 à l'UCL ont aujourd'hui un

emploi rémunéré
*dont 5% en stage

*56% ont trouvé leur emploi après 3 mois,
*75% après un an.

Dans un quart des cas* (27%), les étudiants décrochent même leur job avant la fin de leur cursus...

*8% seulement sont encore sans emploi,

*1% sont en stage non-rémunéré.

soit * 172 %

même en belgique ils savent compter

mam
 
Mouais

Je connais plusieurs personnes obligées de supprimer des diplômes de leurs CV au risque de se faire recaler car surqualifiés pour le poste.

Ça m'ai arrive pendant mes études une vrai galère de trouver un job étudiant avec des études en droit du travail.
Je pense qu'il devait se douter qu'on laisserai rien passé. Une fois les études de droit remplacé sur mon CV par de la géographie plus aucun soucis.

Le problème en France c'est que ton diplôme conditionne ta carrière. Si le poste est à un niveau L3 tu n'as pas intérêt à avoir un Master...

Le problème c'est pas d'être diplôme en soi bien au contraire le problème c'est les demandes de fou que demande les recruteurs. Bac Plus 5 et 2 ans d'expérience. Quasi impossible pour un jeune diplômé. Du coup ils cherchent sur des postes moins diplômes qui sont moins exigeant en terme d'expérience... mais on leur refuse car trop diplôme
 
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